Французское предприятие. Учебно-методическое пособие. Бородулина Н.Ю. - 60 стр.

UptoLike

Составители: 

60
Dans le système de distribution interviennent le commerce de gros et le commerce de détail. Le commerce de gros a pour objet les transactions sur de grosses
quantités de marchandises; le grossiste achète à des producteurs des marchandises qu'il revend à d'autres producteurs ou à des détaillants, et non à des
consommateurs. L'importance du commerce de gros varie selon les industries (son rôle est très important dans l'industrie alimentaire, par exemple, où l'éventail des
produits est considérable). Dans certains secteurs, le commerce de gros est pratiqué par les producteurs eux-mêmes, qui vendent directement aux détaillants (et
parfois au public). Les détaillants (ainsi, aux États-Unis et dans plusieurs pays d'Europe) ont aussi la possibilité de constituer des groupements d'achat, qui leur
permettent de se fournir directement chez les producteurs et de bénéficier des avantages consentis aux acheteurs en gros.
Le commerçant de détail achète chez le producteur ou chez le grossiste et revend aux consommateurs. Le commerce de détail est l'apanage des petits
magasins, qui ne nécessitent pas un gros apport de capital ni un stockage important de marchandises. Mais de grandes entreprises se sont également intéressées au
commerce de détail: les grands magasins, les magasins à succursales multiples, les supermarchés. L'achat en grandes quantités, la répartition des marchandises sur
de grandes surfaces, ainsi qu'une meilleure organisation leur permettent de réaliser des bénéfices élevés tout en pratiquant des prix plus bas que le peuvent faire les
petits négoces. Ces derniers, pour survivre, doivent appliquer une méthode de vente plus souple et plus personnalisée et conserver au commerce de détail son
caractère essentiel, le service du public. Les coopératives de consommateurs pratiquent, quant à elles, un commerce de détail sans but lucratif.
Texte III. Comptabilité nationale. Outil de planification
ou outil de décision?
La comptabilité nationale a été utilisée aussi bien par les pays totalitaires (socialistes notamment) que par les démocraties, avec des finalités cependant
différentes: planification impérative pour les premiers; outil d'analyse et d'aide à la décision macroéconomique pour les seconds. La Communauté économique
européenne a élaboré, en 1970, un système européen de comptes économiques intégrés (SEC) destiné à permettre de comparer les économies de ses États
membres. Il est inspiré du système élargi de comptabilité nationale français (SECN), en vigueur depuis 1976. Il faut également signaler l'existence d'un système
normalisé de comptabilité (SNC) établi sous les auspices de l'ONU, qui s'applique aux organisations internationales depuis 1968.
Ces systèmes ont des caractéristiques de fond semblables, notamment le fait qu'il s'agit d'une comptabilité en partie simple en termes monétaires (même si des
"comptabilités matières" sont envisageables); il s'agit de surcroît essentiellement d'une comptabilité de flux, qui décrit les variations d'une situation entre deux
intervalles de temps, et non de patrimoine. La comptabilité nationale utilise enfin des agrégats qui permettent d'analyser la situation d'une économie sur une
période donnée et d'anticiper les évolutions futures, à court terme grâce à la technique des budgets économiques, ou à moyen terme par le truchement des plans.
La comptabilité nationale française distingue:
des acteurs (les six secteurs institutionnels: sociétés non financières, institutions de crédit, entreprises d'assurances, administrations publiques,
administrations privées, ménages et "reste du monde");
des types d'opérations (opérations sur biens et services, de répartition, financières);
des comptes dont les soldes apparaissent dans un tableau.
Grâce à ces données, il est possible de schématiser le circuit économique. Le tableau économique d'ensemble (TEE) décrit ainsi l'origine et l'utilisation des
ressources de chacun des six secteurs institutionnels, et constitue une représentation synthétique de la circulation de richesses entre les secteurs au cours d'une