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mois d'hiver en hibernation, d'octobre à avril. Les marmottons, trois ou quatre par
portée, naissent en mai et ne sortent qu'au début du mois de juillet.
Parmi les oiseaux, on rencontre l'aigle royal (20 couples), le lagopède alpin
,
le tétras-lyre
, la perdrix bartavelle, le hibou grand duc,
la chouette de Tengmalm, le pic noir, le pic tridactyle
(observé en France seulement en Savoie et en Haute
Savoie), le merle de roche, le gobemouche noir, le
tichodrome, le beccroisé, le moineau soulcie et le
cassenoix, pour n'en citer que quelque unes des 125
espèces nichant en Vanoise.
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Au-delà de 2000 mètres, sur les pelouses rases
d'altitude, landes, combes à neige et pentes rocheuses,
se cache le lagopède alpin ou "perdrix des neiges". Il se
nourrit essentiellement de saules nains et doit son
originalité à la mue saisonnière de son plumage. En
hiver, il est blanc comme neige...
En été, il est gris-brun. Dans les deux cas, cela lui
permet de se confondre avec son environnement. Il n'est donc pas rare de passer à
proximité de cet oiseau sans même le remarquer, d'autant plus que la femelle reste
immobile durant ses couvées. Le lagopède alpin est une relique des dernières
grandes glaciations. Lors du recul des glaciers, il a choisi de migrer en altitude
plutôt que de se retirer vers le nord, afin de retrouver un climat qui lui soit
favorable. Le déclin de cette espèce, qui mériterait d'être protégée sur l'ensemble
du territoire national, pourrait être dû en partie au réchauffement climatique. Le
lagopède est également très sensible au dérangement des couvées par les
promeneurs hors des sentiers, les skieurs, les chiens et les
troupeaux.
Eliminé des Alpes à la fin du XIX
e
siècle après avoir
été accusé à tort d'attaquer troupeaux et enfants, le gypaète
a f ait l'objet d'opérations de réintroduction sur cinq sites
des Alpes, depuis 1986. Les premières observations de
gypaètes erratiques en Vanoise ont été effectuées par les
gardes-moniteurs en 1989. C'est en 2002 qu'on eu lieu les
deux premières reproductions réussies en Savoie depuis le début du XXème siècle
: l'une à Val d'Isère et l'autre à Termignon-la-Vanoise.
Cet oiseau majestueux, d'une envergure de 2,70 m, est impressionnant mais
inoffensif : c'est un charognard qui se nourrit essentiellement d'os qu'il brise en les
lâchant en vol sur les rochers (d'où son surnom de "casseur d'os"). Excellent
planeur, il peut longer pendant des heures les crêtes et flancs de vallées en quête
d'animaux morts : il constitue l'ultime "éboueur" de la montagne.Malgré tout, le
retour du gypaète est conditionné par des dangers importants : le tir par des
braconniers et les collis ions avec des câbles électriques ou de remontées
mécaniques notamment menacent cette espèce à la reproduction lente.
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