La France - Франция. Свиридонова В.П. - 16 стр.

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paralysés. De cette crise et de sa principale conséquence, l’affaiblissement du pouvoir
royal, est née la féodalité. C’est dans le cadre de la féodalité que se développe la
chevalerie. Au XI-e s., tandis que de nouveaux ordres religieux se créent en France,
la chevalerie se lance dans les aventures des premières croisades.
Aux XI-e et XII-e s. on assiste à une prodigieuse renaissance artistique. L’art
roman, harmonieux et sobre, se diversifie selon les provinces et se répand dans tout
l’Occident. A la fin du XII-e s. Paris devient le pôle d’attraction et le centre de
rayonnement de la culture occidentale. Cette culture, fondée sur la foi chrétienne, va
s’exprimer dans la cathédrale gothique. D’Ile-de-France, où il est né, l’art gothique
gagnera peu à peu toute l’Europe. L’unité et le renforcement du royaume sont
l’oeuvre de Philippe Auguste, qui, le premier, se nomme roi de France et fixe la
capitale à Paris. Il réorganise et renforce le pouvoir royal.
La dynastie capétienne, auréolée de la sainteté de Louis IX (1226—1270), n’a
pas son égal en Europe. Philippe le Bel affirme l’hégémonie de l’Etat. Les XIV et XV
siècles sont caractérisés par des difficultés économiques. La «peste noire» tue le tiers
de la population (1347—1351). La guerre de Cent Ans (1337—1453) oppose les rois
d’Angleterre, qui revendiquent le trône de France, à la dynastie des Valois.
Le XIII s. voit le triomphe de l’esprit chrétien dans l’art, la littérature et les
universités. L’esprit courtois se développe dans la haute société; dans les villes est
née une classe nouvelle, la bourgeoisie. Cependant, d’abord dans le midi de la
France, puis au nord, le système féodal a progressivement fait place à une vie
nouvelle. Dans la haute société et dans les cours s’introduisent des moeurs plus
raffinées, le goût d’une vie élégante et luxueuse. La courtoisie, faite de politesse,
d’amour, transforme à nouveau la chevalerie: c’est une première forme d’humanisme,
qui s’exprime chez les troubadours, puis chez un Chrétien de Troyes ou dans le
Roman de la Rose. C’était aussi la période du renouveau du commerce. Malgré le
mauvais état des routes, la circulation se développe et donne naissance aux foires;
dans les villes, les artisans se groupent en corporations; déjà le capitalisme s’organise
en sociétés avec les filiales et des «facteurs» à l’étranger.
paralysés. De cette crise et de sa principale conséquence, l’affaiblissement du pouvoir
royal, est née la féodalité. C’est dans le cadre de la féodalité que se développe la
chevalerie. Au XI-e s., tandis que de nouveaux ordres religieux se créent en France,
la chevalerie se lance dans les aventures des premières croisades.
        Aux XI-e et XII-e s. on assiste à une prodigieuse renaissance artistique. L’art
roman, harmonieux et sobre, se diversifie selon les provinces et se répand dans tout
l’Occident. A la fin du XII-e s. Paris devient le pôle d’attraction et le centre de
rayonnement de la culture occidentale. Cette culture, fondée sur la foi chrétienne, va
s’exprimer dans la cathédrale gothique. D’Ile-de-France, où il est né, l’art gothique
gagnera peu à peu toute l’Europe. L’unité et le renforcement du royaume sont
l’oeuvre de Philippe Auguste, qui, le premier, se nomme roi de France et fixe la
capitale à Paris. Il réorganise et renforce le pouvoir royal.
        La dynastie capétienne, auréolée de la sainteté de Louis IX (1226—1270), n’a
pas son égal en Europe. Philippe le Bel affirme l’hégémonie de l’Etat. Les XIV et XV
siècles sont caractérisés par des difficultés économiques. La «peste noire» tue le tiers
de la population (1347—1351). La guerre de Cent Ans (1337—1453) oppose les rois
d’Angleterre, qui revendiquent le trône de France, à la dynastie des Valois.
        Le XIII s. voit le triomphe de l’esprit chrétien dans l’art, la littérature et les
universités. L’esprit courtois se développe dans la haute société; dans les villes est
née une classe nouvelle, la bourgeoisie. Cependant, d’abord dans le midi de la
France, puis au nord, le système féodal a progressivement fait place à une vie
nouvelle. Dans la haute société et dans les cours s’introduisent des moeurs plus
raffinées, le goût d’une vie élégante et luxueuse. La courtoisie, faite de politesse,
d’amour, transforme à nouveau la chevalerie: c’est une première forme d’humanisme,
qui s’exprime chez les troubadours, puis chez un Chrétien de Troyes ou dans le
Roman de la Rose. C’était aussi la période du renouveau du commerce. Malgré le
mauvais état des routes, la circulation se développe et donne naissance aux foires;
dans les villes, les artisans se groupent en corporations; déjà le capitalisme s’organise
en sociétés avec les filiales et des «facteurs» à l’étranger.



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