Французский язык. Практикум по аудированию. Аблеева Р.Б. - 25 стр.

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Deux jours en chemin de fer. Comme je n’avais pas d’argent et
de provisions je ne mangeais rien pendant deux jours. Deux jours sans
manger, c’est long ! Et autour de moi on mangeait beaucoup dans la
voiture. J’avais sous les jambes un grand panier très lourd d’où mon
voisin tirait souvent des provisions qu’il partageait avec sa dame.
Pourtant ce n’est pas la faim qui me torturait le plus en ce terrible
voyage. J’étais parti sans souliers et je n’avais aux pieds que de petits
caoutchoucs. Très jolis, les caoutchoucs; mais l’hiver, dans une voiture
de troisième classe… Oh! comme j’avais froid. La nuit, quand tout le
monde dormait, je prenais doucement mes pieds gelés entre mes mains
et je les tenais des heures entières pour les réchauffer.
Malgré la faim qui me torturait, malgré ce froid terrible qui
m’arrachait des larmes, j’étais bien heureux. A la fin de toutes ces
souffrances, il y avait mon frère Jacques, il y avait Paris.
10. L’histoire du capitaine Némo
Le capitaine Némo était un Hindou, le prince Dakkar, fils d’un
rajah du territoire, alors indépendant, du Bundelkhund.
Quand il a eu l’âge de dix ans, son père l’a envoyé en Europe
pour y recevoir une éducation complète. De dix à trente ans le prince
Dakkar a appris les différentes sciences, la littérature et les arts. Il est
devenu artiste et savant. Il a voyagé dans toute l’Europe. Il parlait
également le français, l’anglais et l’allemand.
Il y avait pourtant un pays où il n’avait jamais voulu mettre le
pied. Ce pays, était l’Angleterre.
Le prince Dakkar était élevé dans des idées de vengeance. Il
haïssait l’Angleterre et adorait son pays poétique, chargé de chaînes
anglaises.
En 1849 le prince Dakkar est revenu au Bundelkhund et s’est
marié avec une Hindoue qui lui a donné deux enfants. En 1857 une
grande insurrection a éclaté. Le prince Dakkar en a été l’âme. Il a mis
ses talents et ses richesses au service de sa patrie. Il s’est battu au
premier rang et a été blessé dix fois en vingt batailles. Son pére, sa
mère, sa femme et ses enfants ont été tués.
       Deux jours en chemin de fer. Comme je n’avais pas d’argent et
de provisions je ne mangeais rien pendant deux jours. Deux jours sans
manger, c’est long ! Et autour de moi on mangeait beaucoup dans la
voiture. J’avais sous les jambes un grand panier très lourd d’où mon
voisin tirait souvent des provisions qu’il partageait avec sa dame.
Pourtant ce n’est pas la faim qui me torturait le plus en ce terrible
voyage. J’étais parti sans souliers et je n’avais aux pieds que de petits
caoutchoucs. Très jolis, les caoutchoucs; mais l’hiver, dans une voiture
de troisième classe… Oh! comme j’avais froid. La nuit, quand tout le
monde dormait, je prenais doucement mes pieds gelés entre mes mains
et je les tenais des heures entières pour les réchauffer.
       Malgré la faim qui me torturait, malgré ce froid terrible qui
m’arrachait des larmes, j’étais bien heureux. A la fin de toutes ces
souffrances, il y avait mon frère Jacques, il y avait Paris.
                  10. L’histoire du capitaine Némo
      Le capitaine Némo était un Hindou, le prince Dakkar, fils d’un
rajah du territoire, alors indépendant, du Bundelkhund.
      Quand il a eu l’âge de dix ans, son père l’a envoyé en Europe
pour y recevoir une éducation complète. De dix à trente ans le prince
Dakkar a appris les différentes sciences, la littérature et les arts. Il est
devenu artiste et savant. Il a voyagé dans toute l’Europe. Il parlait
également le français, l’anglais et l’allemand.
      Il y avait pourtant un pays où il n’avait jamais voulu mettre le
pied. Ce pays, était l’Angleterre.
      Le prince Dakkar était élevé dans des idées de vengeance. Il
haïssait l’Angleterre et adorait son pays poétique, chargé de chaînes
anglaises.
      En 1849 le prince Dakkar est revenu au Bundelkhund et s’est
marié avec une Hindoue qui lui a donné deux enfants. En 1857 une
grande insurrection a éclaté. Le prince Dakkar en a été l’âme. Il a mis
ses talents et ses richesses au service de sa patrie. Il s’est battu au
premier rang et a été blessé dix fois en vingt batailles. Son pére, sa
mère, sa femme et ses enfants ont été tués.