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LES HOMMES CELEBRES
Charles de Gaulle (1890–1970), général et homme politique,
ancien président de la France.
Jean Bart (1650–1702), le plus grand des corsaires français.
Maximilien de Robespierre (1758–1794), homme politique
français.
L’abbé Prévost (1697–1763), auteur du célèbre Manon Lescaut.
Charles Sainte-Beuve (1804–1869), le plus grand des critiques
littéraires.
Saint Patrick (vers 389–461), patron de l’Irlande et des gens
intelligents.
Charles de l’Écluse: c’est lui qui a introduit la pomme de terre
en France à la fin du XVI
e
siècle.
Louis Blériot (1872–1936), le premier aviateur à avoir traversé
la Manche.
Frédéric Sauvage (1786–1857), inventeur de l’hélice.
Antoine Watteau (1676–1721), peintre fameux.
Henri Matisse (1869–1954): le plus grand fauve de la peinture
mondiale et d’autres.
LA CUISINE
Certes, il n’y a pas de spécificité fort marquée dans la cuisine du
Nord-Pas-de-Calais, mais elle est dessinée par deux grandes influences.
L’influence flamande au nord-est et l’influence picarde elle-même sous
l’influence normande à l’ouest et au sud, par exemple, la bière au nord
et le beurre au sud. Mais la cuisine du Nord-Pas-de-Calais est plus
qu’ailleurs marquée par la géographie, c’est sûr, par l’Histoire surtout.
Il existe une cuisine de la mer et une cuisine des champs. Mais
quand même avec quatre bases incontournables: le hareng, le lapin, les
patates et la bière.
De l’occupation espagnole, les Flandres françaises ont hérité de
la cannelle en plus de certaines filles aux yeux noirs. Les Anglais ont
laissé aux bourgeois leurs chemises à Calais mais aussi le Welsh rarebit
et le Christmas pudding. Les Polonais sont arrivés à Lens avec dans la
poche gauche leur missel et dans la poche droite la recette de la
choucroute de Varsovie. Et la laborieuse classe ouvrière maghrébine du
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Nord a fait accepter ici comme ailleurs les merguez et les tajines. Mais
dans les temps de paix, la cuisine vaut Bourgogne et Lyonnais. Il faut
goûter la carbonade et le lapin aux pruneaux, le boudin à la cannelle ou
la soupe à l’oseille. Et voilà le pot-au-feu du dimanche, qu’on appelle
bouillon dans les Flandres et hochepot ailleurs. Et là-bas, dans chaque
port, sinon une femme, du moins une soupe différente. Et encore le
waterzoï, cette bouillabaisse qui parle ch’ti un jour et flamand le
lendemain.
Et ce n’est pas tout. Parce que dans les Nords, juste après la
poire, il y a tous les fromages. Le fromage de Bergues qu’on ne fait
plus que dans les fermes et le Vieux Lille. Et n’oublions pas le fromage
des moines trappistes, les boulettes rouges d’Avesnes, les boulettes
fraîches de Cambrai et les boulettes si affinées de la Thierache et le
fromage appelé aussi Hollande parce qu’il est fait à Lille et que les
bataves l’ont copié.
Bières et autres boissons
− La bière est au Nordiste ce que le vin est aux papes. Sacrée.
Il y a cent ans, il restait encore une brasserie par village ou une
brasserie par quartier.
− Le genièvre: c’est la goutte d’ici. À boire avec modération.
Alcool de céréales (orge, blé, seigle, avoine) fermenté puis distillé dans
un alambic garni de graines de genévrier. Les plus connus sont faits à
Loos et à Wambrechies.
LES HOMMES CELEBRES Nord a fait accepter ici comme ailleurs les merguez et les tajines. Mais dans les temps de paix, la cuisine vaut Bourgogne et Lyonnais. Il faut Charles de Gaulle (1890–1970), général et homme politique, goûter la carbonade et le lapin aux pruneaux, le boudin à la cannelle ou ancien président de la France. la soupe à l’oseille. Et voilà le pot-au-feu du dimanche, qu’on appelle Jean Bart (1650–1702), le plus grand des corsaires français. bouillon dans les Flandres et hochepot ailleurs. Et là-bas, dans chaque Maximilien de Robespierre (1758–1794), homme politique port, sinon une femme, du moins une soupe différente. Et encore le français. waterzoï, cette bouillabaisse qui parle ch’ti un jour et flamand le L’abbé Prévost (1697–1763), auteur du célèbre Manon Lescaut. lendemain. Charles Sainte-Beuve (1804–1869), le plus grand des critiques Et ce n’est pas tout. Parce que dans les Nords, juste après la littéraires. poire, il y a tous les fromages. Le fromage de Bergues qu’on ne fait Saint Patrick (vers 389–461), patron de l’Irlande et des gens plus que dans les fermes et le Vieux Lille. Et n’oublions pas le fromage intelligents. des moines trappistes, les boulettes rouges d’Avesnes, les boulettes Charles de l’Écluse: c’est lui qui a introduit la pomme de terre fraîches de Cambrai et les boulettes si affinées de la Thierache et le en France à la fin du XVIe siècle. fromage appelé aussi Hollande parce qu’il est fait à Lille et que les Louis Blériot (1872–1936), le premier aviateur à avoir traversé bataves l’ont copié. la Manche. Frédéric Sauvage (1786–1857), inventeur de l’hélice. Bières et autres boissons Antoine Watteau (1676–1721), peintre fameux. Henri Matisse (1869–1954): le plus grand fauve de la peinture − La bière est au Nordiste ce que le vin est aux papes. Sacrée. mondiale et d’autres. Il y a cent ans, il restait encore une brasserie par village ou une brasserie par quartier. LA CUISINE − Le genièvre: c’est la goutte d’ici. À boire avec modération. Alcool de céréales (orge, blé, seigle, avoine) fermenté puis distillé dans Certes, il n’y a pas de spécificité fort marquée dans la cuisine du un alambic garni de graines de genévrier. Les plus connus sont faits à Nord-Pas-de-Calais, mais elle est dessinée par deux grandes influences. Loos et à Wambrechies. L’influence flamande au nord-est et l’influence picarde elle-même sous l’influence normande à l’ouest et au sud, par exemple, la bière au nord et le beurre au sud. Mais la cuisine du Nord-Pas-de-Calais est plus qu’ailleurs marquée par la géographie, c’est sûr, par l’Histoire surtout. Il existe une cuisine de la mer et une cuisine des champs. Mais quand même avec quatre bases incontournables: le hareng, le lapin, les patates et la bière. De l’occupation espagnole, les Flandres françaises ont hérité de la cannelle en plus de certaines filles aux yeux noirs. Les Anglais ont laissé aux bourgeois leurs chemises à Calais mais aussi le Welsh rarebit et le Christmas pudding. Les Polonais sont arrivés à Lens avec dans la poche gauche leur missel et dans la poche droite la recette de la choucroute de Varsovie. Et la laborieuse classe ouvrière maghrébine du 105 106
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