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respiration, de consommation de nourriture, etc.). Ces organes ont été adaptés
secondairement à la fonction communicative.
L’appareil phonatoire de l’homme comporte trois parties: a) l’appareil
respiratoire qui fournit le courant d’air nécessaire à la producction de la
plupart des sons du langage à partir des poumons; b) le larynx contenant les
cordes vocales, responsable à la fois du voisement (caractère sourd, sonore des
sons) et de l’intensité; c) les cavités supraglotiques (résonateurs) qui donnent
leur caractère aux sons par le jeu d’organes mobiles modifiant le volume et la
forme de chaque cavité (pour l’étude plus détaillée des organes de la parole
voir schémas Chigarevskaïa pp.14-16, Bourtchinski p. 182).
Il importe de tenir compte du fait que le son perçu par l’oreillle est
enregistré dans le cerveau. La prononciation d’un son suppose, par contre, un
ordre du cerveau transmis aux organes phonateurs.
II. Acoustique du son (la transmission du son)
Depuis le milieu du XX siècle on commence à porter un vif intérêt à
l’acoustique des sons du langage humain, alors que la physiologie des sons a
été plus ou moins bien décrite au XVII siècle.
Néanmoins, la physique, et notamment l’acoustique, a fait d’immenses
progrès au cours du XX siècle. Elle nous fournit la possibilité d’analyser,
d’une manière effective et convaincante, à l’aide d’instruments de haute
précision, l’aspect acoustique du son.
Souvent l’analyse acoustique se combine avec l’examen physiologique
en donnant des précisions nécessaires. Tel est le cas des voyelles nasales dont
l’origine a été maintes fois discutée. On contestait particulièrement que
l’apparition des voyelles nasales soit due a l’accomodation des voyelles orales
à la consonne nasale qui les suivit. L’analyse spectrographique qui établit la
présence des fréquences basses dans les consonnes nasales, fournit un
argument important à l’appui de la thèse exposée ci-dessus.
L’acoustique nous apprend que le son consiste en ondes qui sont
produites par les vibrations d’un corps élastique et se propagent dans l’air à
une vitesse de 340 m/s ou dans toute autre matière. Quand les ondes atteignent
notre oreille, elles agissent sur les nerfs auditifs et y produisent l’impression
du son.
Donc, tous les sons de la langue peuvent être appréciés du point de vue
articulatoire et acoustique.
Le troisième aspect du son, son aspect fonctionnel ou linguistique, nous
en allons parler dans la Phonologie.
III. Base articulatoire
Les phonéticiens français n’utilisent pas ce terme. Il n’y a que
L. Roudet qui emploie le terme “base d’articulation”. C’est L. Ščerba qui parle
de la position des organes de la parole caractéristique pour la langue française,
respiration, de consommation de nourriture, etc.). Ces organes ont été adaptés secondairement à la fonction communicative. L’appareil phonatoire de l’homme comporte trois parties: a) l’appareil respiratoire qui fournit le courant d’air nécessaire à la producction de la plupart des sons du langage à partir des poumons; b) le larynx contenant les cordes vocales, responsable à la fois du voisement (caractère sourd, sonore des sons) et de l’intensité; c) les cavités supraglotiques (résonateurs) qui donnent leur caractère aux sons par le jeu d’organes mobiles modifiant le volume et la forme de chaque cavité (pour l’étude plus détaillée des organes de la parole voir schémas Chigarevskaïa pp.14-16, Bourtchinski p. 182). Il importe de tenir compte du fait que le son perçu par l’oreillle est enregistré dans le cerveau. La prononciation d’un son suppose, par contre, un ordre du cerveau transmis aux organes phonateurs. II. Acoustique du son (la transmission du son) Depuis le milieu du XX siècle on commence à porter un vif intérêt à l’acoustique des sons du langage humain, alors que la physiologie des sons a été plus ou moins bien décrite au XVII siècle. Néanmoins, la physique, et notamment l’acoustique, a fait d’immenses progrès au cours du XX siècle. Elle nous fournit la possibilité d’analyser, d’une manière effective et convaincante, à l’aide d’instruments de haute précision, l’aspect acoustique du son. Souvent l’analyse acoustique se combine avec l’examen physiologique en donnant des précisions nécessaires. Tel est le cas des voyelles nasales dont l’origine a été maintes fois discutée. On contestait particulièrement que l’apparition des voyelles nasales soit due a l’accomodation des voyelles orales à la consonne nasale qui les suivit. L’analyse spectrographique qui établit la présence des fréquences basses dans les consonnes nasales, fournit un argument important à l’appui de la thèse exposée ci-dessus. L’acoustique nous apprend que le son consiste en ondes qui sont produites par les vibrations d’un corps élastique et se propagent dans l’air à une vitesse de 340 m/s ou dans toute autre matière. Quand les ondes atteignent notre oreille, elles agissent sur les nerfs auditifs et y produisent l’impression du son. Donc, tous les sons de la langue peuvent être appréciés du point de vue articulatoire et acoustique. Le troisième aspect du son, son aspect fonctionnel ou linguistique, nous en allons parler dans la Phonologie. III. Base articulatoire Les phonéticiens français n’utilisent pas ce terme. Il n’y a que L. Roudet qui emploie le terme “base d’articulation”. C’est L. Ščerba qui parle de la position des organes de la parole caractéristique pour la langue française, 6
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