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Texte 2
La faune
Jusqu'au XIXe siècle, la densité de la population agricole a fait régresser les
grandes espèces animales sauvages ; mais, relativement épargné par l'agriculture
intensive et ses traitements chimiques, le Parc national des Cévennes a constitué un
refuge naturel pour la petite faune, insectes compris. Depuis, la diminution des
zones cultivées et la progression des landes et des forêts ont également recréé des
milieux favorables pour la grande faune.
Globalement, c'est en Europe une des régions qui a connu un enrichissement
biologique parmi les plus forts depuis une trentaine d'années. Ce dernier est
du également à diverses réintroductions menées par le Parc national (vautours
fauve et moine, castor, cerf, chevreuil, mouflon, grand tétras, écrevisse à patte
blanche) et à la protection de biotopes ayant permis ultérieurement une
recolonisation naturelle par certaines espèces prestigieuses (aigle royal, loutre, pic
noir, chouette de Tengmalm, vautour percnoptère, grenouille rieuse, etc...)
L'exceptionnelle variété des biotopes (milieux forestiers, landes, steppes et
pelouses, milieux secs ou humides,...) favorise la présence d'une faune variée,
depuis le monde discret mais fabuleux des insectes, jusqu'à celui plus spectaculaire
des vertébrés où l'on retrouve près de la moitié des espèces visibles en France. Les
rapaces et les chauve-souris y sont particulièrement bien représentés.
L'extension menaçante pour l'équilibre de la forêt
de remarquables populations de cervidés (on y trouve
les plus beaux cerfs de France), ainsi que les dégâts de
sangliers dans certaines exploitations agricoles, rendent
nécessaire des mesures de régulation par des dispositifs
cynégétiques.
Sur 2 410 espèces aujourd'hui recensées dans le
Parc, (zones centrale et périphérique, réserve de biosphère ``Cévennes"), on
compte 89 espèces de mammifères (soit les deux tiers des espèces présentes en
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