Читаем французскую прессу. Алексеева Е.А. - 28 стр.

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En réalité, cette violence, pour spectaculaire qu’elle soit, est purement interne aux
bandes puisqu’elle régit les relations de l’une à l’autre pour des problèmes le plus
souvent liés à des affaires de «territoire». Pour le reste, si les petits délits se
développent dans nos sociétés de consommation, la grande criminalité, celle qui
pourrait engendrer une peur réelle, est en régression. Et les conclusion de J.-
C.Chesnais dans son
Histoire de la violence
restent vraies: les sociétés occidentales
enregistrent depuis de longues décennies une baisse régulière de la grande
criminalité. Il y a baisse de la violence grave et augmentation de la violence au
quotidien. Il faut noter surtout que ce qui a changé c’est un abaissement
considérable de notre seuil de perception de la violence. Si donc c’est de «petite
violence» qu’il faut parler, il faut préciser ses motivations. Le maire de Montfermeil,
qui refuse d’inscrire les enfants d’immigrés dans les écoles de sa commune, ne
pousse-t-il pas à la révolte des jeunes qu’il marginalise et qu’il prive de tout espoir
d’intégration? Puisque, pour les immigrés de la première comme de la deuxième
génération, tout espoir d’intégration passe par l’école et par le diplôme.
Bernard Ollivier,
FUTURIBLES
, n°149 1990
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En réalité, cette violence, pour spectaculaire qu’elle soit, est purement interne aux
bandes puisqu’elle régit les relations de l’une à l’autre pour des problèmes le plus
souvent liés à des affaires de «territoire». Pour le reste, si les petits délits se
développent dans nos sociétés de consommation, la grande criminalité, celle qui
pourrait engendrer une peur réelle, est en régression. Et les conclusion de J.-
C.Chesnais dans son Histoire de la violence restent vraies: les sociétés occidentales
enregistrent depuis de longues décennies une baisse régulière de la grande
criminalité. Il y a baisse de la violence grave et augmentation de la violence au
quotidien. Il faut noter surtout que ce qui a changé c’est un abaissement
considérable de notre seuil de perception de la violence. Si donc c’est de «petite
violence» qu’il faut parler, il faut préciser ses motivations. Le maire de Montfermeil,
qui refuse d’inscrire les enfants d’immigrés dans les écoles de sa commune, ne
pousse-t-il pas à la révolte des jeunes qu’il marginalise et qu’il prive de tout espoir
d’intégration? Puisque, pour les immigrés de la première comme de la deuxième
génération, tout espoir d’intégration passe par l’école et par le diplôme.
                                                                             Bernard Ollivier,
                                                                 FUTURIBLES, n°149 1990




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