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l'espace et dans le temps, les commerçants contribuent à l'adaptation de l'offre à la demande et assurent l'approvisionnement constant
du marché; un tel équilibre dépend toutefois essentiellement de la structure et de l'efficacité des circuits de distribution.
Dans le système de distribution interviennent le commerce de gros et le commerce de détail. Le commerce de gros a pour objet
les transactions sur de grosses quantités de marchandises; le grossiste achète à des producteurs des marchandises qu'il revend à
d'autres producteurs ou à des détaillants, et non à des consommateurs. L'importance du commerce de gros varie selon les industries
(son rôle est très important dans l'industrie alimentaire, par exemple, où l'éventail des produits est considérable). Dans certains
secteurs, le commerce de gros est pratiqué par les producteurs eux-mêmes, qui vendent directement aux détaillants (et parfois au
public). Les détaillants (ainsi, aux États-Unis et dans plusieurs pays d'Europe) ont aussi la possibilité de constituer des groupements
d'achat, qui leur permettent de se fournir directement chez les producteurs et de bénéficier des avantages consentis aux acheteurs en
gros.
Le commerçant de détail achète chez le producteur ou chez le grossiste et revend aux consommateurs. Le commerce de détail est
l'apanage des petits magasins, qui ne nécessitent pas un gros apport de capital ni un stockage important de marchandises. Mais de
grandes entreprises se sont également intéressées au commerce de détail: les grands magasins, les magasins à succursales multiples,
les supermarchés. L'achat en grandes quantités, la répartition des marchandises sur de grandes surfaces, ainsi qu'une meilleure
organisation leur permettent de réaliser des bénéfices élevés tout en pratiquant des prix plus bas que le peuvent faire les petits
négoces. Ces derniers, pour survivre, doivent appliquer une méthode de vente plus souple et plus personnalisée et conserver au
commerce de détail son caractère essentiel, le service du public. Les coopératives de consommateurs pratiquent, quant à elles, un
commerce de détail sans but lucratif.
Le commerce international
L'essor du commerce international coïncide avec l'apparition d'une bourgeoisie d'entrepreneurs qui a
constitué le socle de l'industrie manufacturière européenne. La recherche de sources d'approvisionnement et de débouchés explique le
développement des échanges avec l'extérieur à la fin du Moyen Âge et l'essor d'une politique commerciale dans les cités-États et dans
les États-nations naissants. Aux XV
e
, XVI
e
et XVII
e
siècles, les transactions commerciales sont surtout le fait des grandes compagnies
marchandes (par exemple, la Compagnie des Indes orientales, aux Pays-Bas, au XVII
e
siècle). Le but de cette activité commerciale est
de réaliser des profits.
La Première Guerre mondiale et surtout la crise de 1929 pousseront la majorité des pays à abandonner le libre-échange, à
intervenir dans la réglementation du commerce extérieur et à recourir à des mesures protectionnistes. Ce n'est qu'au lendemain de la
Seconde Guerre mondiale qu'il apparaîtra urgent de jeter les bases d'une collaboration économique internationale, et de mettre en
place un système multilatéral d'échanges et de paiements fondé sur une réduction progressive des barrières quantitatives
(contingentements), tarifaires (droits de douane) et non tarifaires (obstacles techniques et sanitaires aux échanges internationaux).
Au plan international sont créés des organismes de coopération économique et monétaire. Le GATT (General Agreement on
Tariffs and Trade), accord multilatéral conclu à Genève le 30 octobre 1947 et entré en vigueur le 1
er
janvier 1948, joue un rôle officiel
dans la réglementation du commerce extérieur. Le Fond monétaire international et la Banque mondiale pour la reconstruction et le
développement interviennent, quant à eux, dans le domaine monétaire. L'OCDE (Organisation de coopération et de développement
économique), l'Union européenne (UE) et de nombreuses autres institutions internationales ont pour mission de promouvoir la
coopération économique et l'ouverture croissante et réciproque des marchés internationaux entre les pays signataires.
Le commerce international contemporain
Le flux de biens entre différents pays, c'est-à-dire le volume du commerce
international, a crû d'une manière telle au cours des dernières années et procuré de tels avantages mutuels pour les partenaires
économiques concernés que personne ne songe aujourd'hui réellement à revenir au protectionnisme. Le libre- échange est réalisé au
sein de l'Union européenne: depuis le 1
er
janvier 1993, il existe un marché unique à l'intérieur duquel les marchandises circulent
librement.
En 1995, les exportations mondiales de marchandises atteignaient 4 900 milliards de dollars et plus de 6 000 milliards si l'on
ajoute les services commerciaux. Le commerce extérieur est particulièrement dynamique dans les zones n'appartenant pas à l'OCDE,
notamment en Asie. La France se place au quatrième rang mondial des exportations de marchandises avec 5,7 % des exportations
totales. Elle se place au deuxième rang pour les exportations de services. Les trois premiers exportateurs mondiaux, en 1995, sont
l'Union européenne, les États-Unis et le Japon; ils représentent près de la moitié du commerce mondial. La Chine et les "quatre
dragons" (Corée du Sud, Taïwan, Hongkong et Singapour) en représentent plus de 18%, ce qui fait de ce pôle régional le deuxième
exportateur mondial après l'Union européenne.
L'évolution des relations commerciales d'un pays avec l'étranger est retracée au sein de la balance des paiements et, en
particulier, par la balance commerciale. Celle-ci présente la différence entre le volume des exportations et celui des importations; le
taux de couverture est le rapport volume des exportations/volume des importations. On dit que la balance commerciale est
excédentaire ou encore que le taux de couverture est supérieur à 100 %, lorsque le volume des exportations dépasse celui des
importations. Importations et exportations peuvent être évaluées de manière différente suivant que l'on inclut ou non le coût de
l'assurance et du fret. On parlera d'importations ou d'exportations FOB (free on board) ou, au contraire, CAF (coût, assurance et fret
compris); les pays anglophones disent CIF (cost, insurance and freight included).
Les difficultés que rencontrent une entreprise à l'exportation peuvent être considérées sous trois aspects différents: commercial,
technique, financier. La méconnaissance de la langue du pays importateur (notamment en ce qui concerne les termes techniques) peut
entraîner des ambiguïtés dans les contrats; l'exportateur peut contrevenir à la réglementation des prix en vigueur dans le pays vers
lequel il exporte; il arrive, enfin, qu'un pays édicte des lois spéciales sur certains produits (par exemple, les règles sanitaires de la
Food, Health and Drug Administration, aux États-Unis, pour les produits alimentaires). Ces difficultés constituent les risques
commerciaux.
Il arrive que des difficultés techniques apparaissent, qui sont liées à la nature des biens exportés et aux exigences de l'acheteur.
Pour la vente de produits clé en main, par exemple, le vendeur a l'obligation de former le personnel du pays importateur. Il peut
échouer dans cette tâche s'il ne tient pas compte des variations de productivité du travail, par exemple de la difficulté à former le
personnel de pays qui en sont au début de leur industrialisation.
Une entreprise exportatrice, enfin, court des risques financiers liés à l'évaluation des frais de préfinancement, aux crédits
fournisseurs et acheteurs, ainsi qu'aux cautions bancaires.
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