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seront désastreuses non seulement pour la botaniqueet la zoologie, mais, de façon générale, pour l'ensemble des domaines de
recherche ayant trait à la biologie.
La mise en œuvre de la conservation de la nature. La protection de la nature impose, pour les décennies à venir, la mise en œuvre
de mesures urgentes concernant tant les espèces que les espaces menacés, mesures fondées sur une application rationnelle des données
les plus récentes des sciences biologiques. La préservation des écosystèmes fragiles et de leur biodiversité se fonde sur deux
catégories principales de mesures de conservation. Les premières sont dites in situ (jardins botaniques et zoos), les secondes ex situ,
car elles reposent sur la création de vastes aires protégées tels que parc nationaux et réserves naturelles.
La conservation in situ a permis de sauver de nombreuses espèces végétales ou animales en danger d'extinction. Cependant, la
conservation ex situ apparaît nécessaire. Il est en effet indispensable de préserver l'intégrité des habitats naturels auxquels les espèces
menacées sont liées car leur conservation hors de leur milieu d'origine implique une dérive génétique des populations maintenues
ainsi artificiellement. La conservation des caractères adaptatifs spécifiques d'une espèce ne peut être garantie que si sa population est
soumise aux conditions écologiques propres à son biotope d'origine, conditions existant dans les parcs nationaux ou les réserves. Dans
cette perspective, les organizations internationales gouvernementales, telles l'UNESCO et le PNUE (Programme des Nations unies
pour l'environnement), qui ont en charge les problèmes de protection de l'environnement, ont mis en place une stratégie ayant pour
objet de conserver au moins une aire de chaque type d'écosystème présent dans les 180 provinces biogéographiques que les écologues
ont délimitées à la surface de la biosphère. Hélas, aujourd'hui encore, environ 30 % de ces provinces ne possèdent aucune aire
protégée.
La priorité, en matière de création d'aires protégées, devrait être donnée aux régions où subsistent – fait de plus en plus rare – des
écosystèmes "vierges", aux milieux dont la présence est indispensable comme relais pour les espèces migratrices et enfin aux
écosystèmes très localisés dont il n'existe ailleurs aucun homologue. En outre, les zones les plus riches en espèces, a fortiori les
centres d'endémisme, devraient être systématiquement choisies pour y établir des réserves.
Enfin, la surface, l'agencement et la forme des aires protégées jouent un grand rôle dans le succès de la conservation de leur
biodiversité.
Les cinq grands types de zones protégées. Il existe un statut international des parcs nationaux et des réserves, établi par l'UICN
(Union internationale de conservation de la nature) pour l'Organisation des Nations unies, et le Centre mondial du monitoring de la
conservation, à Cambridge, tient à jour la liste de ces aires protégées. Ce statut a subi diverses modifications au cours des dernières
décennies. Ces catégories vont en degré de protection décroissant de la première à la cinquième.
Les réserves naturelles integrals qui représentent la catégorie I et correspondent à des fragments d'écosystèmes remarquables,
d'une importance internationale, qui sont strictement consacrés à la recherché scientifique. L'accès en est interdit, sauf aux chercheurs,
qui peuvent y pénétrer pour procéder à leurs travaux scientifiques. Toute perturbation y est bien évidemment proscrite. Les parcs
nationaux qui constituent la catégorie II et peuvent renfermer plusieurs types d' écosystèmes vierges ou peu modifiés par l'homme.
Toute activité d'exploitation des resources naturelles, constituant un obstacle à leur protection, y est interdite. En revanche, le
tourismey est autorisé, mais sous condition de ne pas dépasser les limites qui pourraient compromettre la protection des écosystèmes
concernés. Les monuments nationaux qui sont classés dans la catégorie III. Leur statut est identique à celui des parcs nationaux, mais
ils sont moins étendus. Ils présentent souvent un intérêt écologique et une valeur culturelle (site historique, par exemple). Les réserves
naturelles à finalité particulière qui constituent la catégorie IV et correspondent, par exemple, aux sanctuaires de faune, dans lesquels
la chasse est interdite, le pâturage autorisé, ou au contraire à une forêt relique où la chasse peut être tolérée. Cette catégorie d'aires
protégées correspond aux sites qui doivent être intégrés au réseau Natura 2000, prévu par l'Union européenne pour 2004. Les
paysages terrestres ou marins protégés qui représentent la catégorie V. Les parcs naturels régionaux français et les National Parks
britanniques appartiennent, par exemple, à cette catégorie. Les aires protégées de l'UNESCO. À ces catégories, doivent être ajoutés les
deux types d'aires protégées établies par l'UNESCO: les réserves de biosphère et les sites de l'héritage mondial.
Les réserves de biosphere ont été créées par l'UNESCO à partir de 1974 afin de constituer un réseau mondial de réserves
représentatives d'au moins un type de chaque écosystème propre aux diverses régions biogéographiques du monde. Ces réserves de
biosphère possèdent plusieurs finalités. Leur vocation majeure est la recherche scientifique, en plus de leur mission de conservation
des espaces et des espèces remarquables, ainsi que des processus écologiques fondamentaux. Elles sont des sites de surveillance
permanente de environnement. Leur caractère original, par rapport aux autres aires protégées, tient aussi dans un découpage
concentrique du territoire comprenant des zones de transition: zone de stricte protection, zone de mise en œuvre d'un développement
rural durable, par exemple. Ce type d'aire protégée joue en particulier le rôle de site expérimental dans lequel la conservation de la
nature est couplée à une utilisation rationnelle des ressources de la biosphère dans le but d'assurer un développement économique.
Les sites de l'héritage mondial constituent une autre catégorie d'aires protégées selon l'UNESCO, qui correspondent soit à des
monuments historiques, soit à des monuments naturels équivalents aux monuments nationaux.
5. ECOLOGIE
Science de la vie qui étudie les interactions des systèmes biologiques dans toute leur complexité avec leur environnement, y
compris à l'échelle de la planète, l'écologie n'est pas une discipline récente, puisque ses origines remontent au milieu du XIX
e
siècle.
Le terme "écologie" a été créé par le zoologiste allemand Ernst Haeckel en 1866. Il associe les mots grecs oikos, qui signifie
"maison", et logos, qui signifie "étude". Il peut donc se traduire par "science de l'habitat".
On notera, parmi les phases majeures qui ont caractérisé son développement, l'émergence de la notion de communauté végétale à
la fin du siècle dernier (en particulier Charles Flahault avec le concept d'association végétale), celle de biosphère (Vladimir Ivanovitch
Vernadsky, 1925) et celle d'écosystème (Arthur Tansley, 1935). Les recherches en écologie se sont ensuite centrées sur la
compréhension du fonctionnement des écosystèmes, en particulier en ce qui concerne le rôle du flux de l'énergie.
Les grandes subdivisions de l'écologie
. Selon la définition même d'Haeckel, l'objet de l'écologie tient en l'étude des interrelations
des êtres vivants avec leur "milieu environnant" et cela à une "échelle globale", selon les termes utilisés par Haeckel dans sa définition
originelle. Elle occupe à ce titre une place particulière dans l'ensemble des sciences biologiques, car son objet d'étude concerne les
processus biologiques au niveau de complexité maximal de l'organisation du vivant.
Eugene Odum a schématisé sous forme d'un "gâteau feuilleté" l'ensemble des sciences biologiques. Il est possible de découper ce
gâteau soit en tranches verticales qui correspondent chacune à une division traditionnelle des sciences naturelles :botanique, zoologie,