Имя существительное. Дмитриченко Т.В. - 3 стр.

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Il nest pas possible de deviner que telle personne s’appelle
Claude.
Il ny a, entre les diverses personnes portant ce prénom,
d’autre caractère commun que ce prénom. – Comparez aussi
Boulanger nom de famille et boulanger nom commun.
Les noms propres s’écrivent par une majuscule; ils sont généralement invaria-
bles en nombre; ils se passent souvent de déterminant.
Sont de veritables noms propres:
Les noms de lieux: villes, villages, rues, monuments, régions, pays, îles,
montagnes, cours deau, mers, étoiles et astres (exepté la lune et le soleil);
Les noms de personnes: noms de familles, prénoms, pseudonymes et
aussi les sobriquets (клички), mais pour ceux-ci, la signification nest pas
toujours absente.
Certains animaux, certains objets peuvent recevoir un nom propre: Bu-
céphale, cheval dAlexandre; Durendal, épée de Roland; le Nautulus,
sous-marin imaginé par Jules Verne.
Des mots ayant une signification deviennent des noms propres lorsquon les
emploie pour désigner, en faisant abstraction de leur signification, cest le cas
des titres de livres (Le Code civil, lEducation sentimentale), de revues (La
Nouvelles revue française), etc.
Remarques.
1.
Les mots appartenant aux catégories suivantes ne sont pas de vrais noms
propres parce qu’ils ont une définition (qui est en rapport avec un vrai nom
propre: Mérovingien = descendant de Mérovcée; Parisien = habitant de Pa-
ris):
Les dérivés désignant des dynasties (avec majuscule): Les Capétiens,
les Mérovingiens;
Les noms dhabitants (avec majuscule): Les Africains, les Parisiens;
Les noms désignant les membres des ordres religieux, les adeptes
d’une religion, dune doctrine, etc. (d’ordinaire, avec une minuscule):
Les jésuites, les mahométans, les gaulistes.
2.
Les noms propres peuvent avoir été des noms communs à l’origine: Boulan-
ger, le Havre, Marguerite.
Les noms propres peuvent devenir des noms communs, en acquérant une
signification: une bougie (de Bougie, nom d’une ville d’Algérie), un gavro-
che (de Gavroche, personnage dun roman de V. Hugo).
Dans ces deux exemples, la transformation est entrée dans l’usage; le mot
perd alors sa majuscule et prend la marque du pluriel. Mais il y a des cas où
la valeur originaire reste perçue.
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Du point de vue de leur signification on peut distinguer:
a) Les noms animés et les noms inanimés.
Les noms animés désignent des êtres, perseptibles par les sens (humains, ani-
maux) ou non (la divinité, les anges, les démons, etc.):
Soldat, fourmi, Dieu, Vénus, diable, centaure.
Les autres mots, désignant des choses, des qualités, des actions etc.,
sont inanimés:
Aute, chaise, pommier, maladie, arrivée.
Cette distinction est importante pour le genre.
b) Les noms collectifs et les noms individuels.
Un nom collectif désigne un ensemble d’êtres ou de choses:
Foule, troupeau, tas.
Un nom individuel désigne un seul être ou une seule chose:
Homme, vache, pierre.
2. Le genre
Le genre est une propriété du nom, qui communique, par le phénomène de
l’accord, au déterminant, à l’adjectif, parfois au participe passé, ainsi qu’au
pronom représentant le nom.
Il y a deux genres en français: le masculin auquel appartiennent les noms qui
peuvent être précédés de le ou d’un:
Le veston. Un homme.
et le féminin, auquel appartiennent les noms qui peuvent être précédés de la
ou de une:
La veste. Une femme.
Le féminin des noms
I. Le féminin marqué par le changement de la terminaison.
1. En règle générale, le féminin des noms se forme en ajoutant un e muet
au masculin:
un étudiant – une étudiante.
2. Les noms en -er, -ier ont le féminin en -ère, -ière:
un étranger – une étrangère,
un écolier – une écolière.
3. Les noms en -f ont le féminin en -ve:
un veuf une veuve.
4. Les noms en -et, ainsi que les noms chat et sot, doublent le t:
le cadet la cadette,
un sot – une sotte.
                Il n’est pas possible de deviner que telle personne s’appelle       Du point de vue de leur signification on peut distinguer:
                Claude.                                                             a) Les noms animés et les noms inanimés.
                Il n’y a, entre les diverses personnes portant ce prénom,           Les noms animés désignent des êtres, perseptibles par les sens (humains, ani-
                d’autre caractère commun que ce prénom. – Comparez aussi            maux) ou non (la divinité, les anges, les démons, etc.):
                Boulanger nom de famille et boulanger nom commun.                                 Soldat, fourmi, Dieu, Vénus, diable, centaure.
Les noms propres s’écrivent par une majuscule; ils sont généralement invaria-       Les autres mots, désignant des choses, des qualités, des actions etc.,
bles en nombre; ils se passent souvent de déterminant.                              sont inanimés:
Sont de veritables noms propres:                                                                  Aute, chaise, pommier, maladie, arrivée.
   – Les noms de lieux: villes, villages, rues, monuments, régions, pays, îles,     Cette distinction est importante pour le genre.
   montagnes, cours d’eau, mers, étoiles et astres (exepté la lune et le soleil);   b) Les noms collectifs et les noms individuels.
   – Les noms de personnes: noms de familles, prénoms, pseudonymes et               Un nom collectif désigne un ensemble d’êtres ou de choses:
   aussi les sobriquets (клички), mais pour ceux-ci, la signification n’est pas                   Foule, troupeau, tas.
   toujours absente.                                                                Un nom individuel désigne un seul être ou une seule chose:
   – Certains animaux, certains objets peuvent recevoir un nom propre: Bu-                        Homme, vache, pierre.
   céphale, cheval d’Alexandre; Durendal, épée de Roland; le Nautulus,
   sous-marin imaginé par Jules Verne.                                                                                2. Le genre
Des mots ayant une signification deviennent des noms propres lorsqu’on les          Le genre est une propriété du nom, qui communique, par le phénomène de
emploie pour désigner, en faisant abstraction de leur signification, c’est le cas   l’accord, au déterminant, à l’adjectif, parfois au participe passé, ainsi qu’au
des titres de livres (Le Code civil, l’Education sentimentale), de revues (La       pronom représentant le nom.
Nouvelles revue française), etc.                                                    Il y a deux genres en français: le masculin auquel appartiennent les noms qui
                                                                                    peuvent être précédés de le ou d’un:
Remarques.                                                                                         Le veston. Un homme.
 1. Les mots appartenant aux catégories suivantes ne sont pas de vrais noms         et le féminin, auquel appartiennent les noms qui peuvent être précédés de la
    propres parce qu’ils ont une définition (qui est en rapport avec un vrai nom    ou de une:
    propre: Mérovingien = descendant de Mérovcée; Parisien = habitant de Pa-
                                                                                                   La veste. Une femme.
    ris):
       – Les dérivés désignant des dynasties (avec majuscule): Les Capétiens,
                                                                                                                Le féminin des noms
          les Mérovingiens;
       – Les noms d’habitants (avec majuscule): Les Africains, les Parisiens;       I. Le féminin marqué par le changement de la terminaison.
       – Les noms désignant les membres des ordres religieux, les adeptes              1. En règle générale, le féminin des noms se forme en ajoutant un e muet
          d’une religion, d’une doctrine, etc. (d’ordinaire, avec une minuscule):   au masculin:
          Les jésuites, les mahométans, les gaulistes.                                        un étudiant – une étudiante.
 2. Les noms propres peuvent avoir été des noms communs à l’origine: Boulan-           2. Les noms en -er, -ier ont le féminin en -ère, -ière:
    ger, le Havre, Marguerite.                                                                un étranger – une étrangère,
    Les noms propres peuvent devenir des noms communs, en acquérant une                       un écolier – une écolière.
    signification: une bougie (de Bougie, nom d’une ville d’Algérie), un gavro-
                                                                                       3. Les noms en -f ont le féminin en -ve:
    che (de Gavroche, personnage d’un roman de V. Hugo).
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    Dans ces deux exemples, la transformation est entrée dans l’usage; le mot
    perd alors sa majuscule et prend la marque du pluriel. Mais il y a des cas où
                                                                                         4. Les noms en -et, ainsi que les noms chat et sot, doublent le t:
    la valeur originaire reste perçue.                                                        le cadet – la cadette,
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