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XX-ème siècle
5. Les oeuvres de Charles Bally établissent le lien entre les recherches
liguistiques des théoriciens de la fin du XIX-ème siècle et celles du commencement
du XX-ème siècle.
On peut citer les savants qui ont fait beaucoup d’attention à l’étude de la
théorie de la stylistique : Marouzeau, Martinet, Mitterand, Guiraud, Georgin...
J. Marouzeau consacre ses oeuvres aux problèmes de la phonologie et aux
unitées méthaphoriques. M. Cressot nous donne un schéma bien strict (mais qui laisse
à désirer) des procédés stylistiques et des moyens d’expression du français moderne.
Pierre Guiraud a publié une petite brochure assez précieuse intitulée « La
stylistique ». (Guiraud P. La stylistique. P., 1954). L’auteur parle de deux aspects de
la stylistique de nos jours :
1) de la stylistique d’expression qui étudie les rapports de la forme et de la
pensée en général : elle correspond à l’élocution des Anciens ;
2) de la stylistique d’individu, qui étudie les rapports de l’expression avec
l’individu ou d’une collectivité qui la crée et qui l’importe. (Guiraud P. La stylistique.
P., 1954).
L’auteur parle de la stylistique « descriptive », qui a pour but d’étudier les
mots, les groupes de mots et leur rôle dans le système de la langue.
Après la publication du livre de L. Tesnière. Eléments de syntaxe structurale.
P., 1953, quelques linguistes français s’adressent à l’étude de la forme d’expression.
Tesnière écrit : « Il y a donc lieu à distinguer entre le plan structural et le plan
sémantique, le sens étant en dernière analyse la raison d’être de la structure et
intéressant indirectement à ce titre la syntaxe structurale ».
« Le plan sémantique au contraire est le domaine propre de la pensée,
abstraction faite de toute expression linguistique ».
On ne peut pas ignorer quelques suggestions de Riffaterre où il donne la
définition du style :
« J’entends par style l’emphase (expressive, affective ou esthétique), ajoutée
sans altération sémantique, à l’information que porte la structure linguistique. Ce qui
revient à dire que le langage exprime et que le style souligne ». Riffaterre pense que
l’obstacle principal à la recherche de la définition correcte de la stylistique et de ses
problèmes consiste en interprétation subjective du texte « selon la rhétorique
normative ».
« Le subjectivisme impressionniste, la rhétorique normative et le jugement
esthétique hors de saison ont trop longtemps entravé le développement de la
stylistique comme science et surtout comme science des styles littéraires. » (Compte
rendu de Riffaterre, 1957-1958).
On peut dire que le style ce n’est pas une emphase du discours, mais sa base.
Le style peut être neutre , mais il peut avoir quelques éléments appréciatifs. On peut
citer encore quelques noms qui travaillent dans le domaine de la stylistique, par
exemple : Ch. Muller, M. Arrivé, N. Guenier etc.
XX-ème siècle
5. Les oeuvres de Charles Bally établissent le lien entre les recherches
liguistiques des théoriciens de la fin du XIX-ème siècle et celles du commencement
du XX-ème siècle.
On peut citer les savants qui ont fait beaucoup d’attention à l’étude de la
théorie de la stylistique : Marouzeau, Martinet, Mitterand, Guiraud, Georgin...
J. Marouzeau consacre ses oeuvres aux problèmes de la phonologie et aux
unitées méthaphoriques. M. Cressot nous donne un schéma bien strict (mais qui laisse
à désirer) des procédés stylistiques et des moyens d’expression du français moderne.
Pierre Guiraud a publié une petite brochure assez précieuse intitulée « La
stylistique ». (Guiraud P. La stylistique. P., 1954). L’auteur parle de deux aspects de
la stylistique de nos jours :
1) de la stylistique d’expression qui étudie les rapports de la forme et de la
pensée en général : elle correspond à l’élocution des Anciens ;
2) de la stylistique d’individu, qui étudie les rapports de l’expression avec
l’individu ou d’une collectivité qui la crée et qui l’importe. (Guiraud P. La stylistique.
P., 1954).
L’auteur parle de la stylistique « descriptive », qui a pour but d’étudier les
mots, les groupes de mots et leur rôle dans le système de la langue.
Après la publication du livre de L. Tesnière. Eléments de syntaxe structurale.
P., 1953, quelques linguistes français s’adressent à l’étude de la forme d’expression.
Tesnière écrit : « Il y a donc lieu à distinguer entre le plan structural et le plan
sémantique, le sens étant en dernière analyse la raison d’être de la structure et
intéressant indirectement à ce titre la syntaxe structurale ».
« Le plan sémantique au contraire est le domaine propre de la pensée,
abstraction faite de toute expression linguistique ».
On ne peut pas ignorer quelques suggestions de Riffaterre où il donne la
définition du style :
« J’entends par style l’emphase (expressive, affective ou esthétique), ajoutée
sans altération sémantique, à l’information que porte la structure linguistique. Ce qui
revient à dire que le langage exprime et que le style souligne ». Riffaterre pense que
l’obstacle principal à la recherche de la définition correcte de la stylistique et de ses
problèmes consiste en interprétation subjective du texte « selon la rhétorique
normative ».
« Le subjectivisme impressionniste, la rhétorique normative et le jugement
esthétique hors de saison ont trop longtemps entravé le développement de la
stylistique comme science et surtout comme science des styles littéraires. » (Compte
rendu de Riffaterre, 1957-1958).
On peut dire que le style ce n’est pas une emphase du discours, mais sa base.
Le style peut être neutre , mais il peut avoir quelques éléments appréciatifs. On peut
citer encore quelques noms qui travaillent dans le domaine de la stylistique, par
exemple : Ch. Muller, M. Arrivé, N. Guenier etc.
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