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XIX-ème siècle
L’étude des styles se trouve entre les mains des écrivains et des poètes.
La rhétorique traditionnelle se trouve parmi les matières étudiées aux
établissements de l’enseignement secondaire et supérieur de la France. Elle fait partie
de la grammaire.
Le code des règles d’autrefois est souvent troublé. Le purisme dans la langue,
dicté par l’Académie Française affronte le style libre des romanciers, puis celui des
représentants du classicisme réaliste.
Les comédies, les farces, les fables deviennent une source inépuisable de
l’enrichissement du français. Le lexique familier, l’argo et les dialectes pénètrent
dans la littérature française.
François Rabelais (vers 1494-1553) a complètement reflété dans son oeuvre le
développement de la langue française de son époque.
Victor Hugo (1802-1885) écrit dans son poème intitulé « Réponse à un acte
d’accusation » tiré du recueil « Les Contemplations » :
« Alors, brigand, je viens, je m’écriai : Pourquoi
Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ?
Et sur l’Académie, aïeule et douairière,
Cachant sous ses jupons les tropes effarés
Et sur les bataillons d’alexandrins carrés
Je fis souffler un vent révolutionnaire
Plus de mot sénateur, plus de mot roturier ».
Victor Hugo a introduit dans ses oeuvres beaucoup de lexique familier. Il se
sert de l’argo et des dialectes pour donner de l’expressivité à ses ouvrages.
Dans son roman « Les Misérables » on trouve les mots dont l’emploi est
attribué à la jeunesse de nos jours, par exemple : machin, truc, type, boulot.
L’idée de Boileau et le principe de Buffon sur le lien de la forme et du contenu
des énoncés continuent d’être de base dans le crédo esthétique de cette époque.
D’habitude on attribue à Flaubert la forme et le style raffinés, mais l’auteur de
Madame Bovary ne détache pas la forme du contenu. Il écrit à George Sand dans sa
lettre: « vous m’attristez un peu, chère maître, en m’attribuant des opinions
esthétiques qui ne sont pas les miennes. Je crois que l’arrondissement de la phrase
n’est rien, mais que bien écrire est tout, parce que « bien écrire c’est à la fois bien
sentir, bien penser et bien dire » (Buffon). Le dernier terme est donc dépendant des
deux autres puisqu’il faut sentir fortement afin de penser et penser bien pour
exprimer ». (G. Flaubert. Correspondance. P., 1910, p. 250-251 (4-ème série).
Flaubert est resté fidèle au principe de Buffon : pour lui la forme (le moyen
d’expression de la pensée) est directement liée au contenu. Le choix du style (de la
forme) était lié à l’idée.
Guy de Maupassant (1850-1893) développe l’idée de son maître. Dans la
préface à son roman « Pierre et Jean » l’auteur écrit :
« Il n’est point besoin de dictionnaire bizarre, compliqué, nombreux et chinois
qu’on nous impose sous le nom d’écriture artiste, pour fixer toutes les nuances de la
pensée, mais il faut discerner avec une extrême lucidité toutes les modifications de la
XIX-ème siècle
L’étude des styles se trouve entre les mains des écrivains et des poètes.
La rhétorique traditionnelle se trouve parmi les matières étudiées aux
établissements de l’enseignement secondaire et supérieur de la France. Elle fait partie
de la grammaire.
Le code des règles d’autrefois est souvent troublé. Le purisme dans la langue,
dicté par l’Académie Française affronte le style libre des romanciers, puis celui des
représentants du classicisme réaliste.
Les comédies, les farces, les fables deviennent une source inépuisable de
l’enrichissement du français. Le lexique familier, l’argo et les dialectes pénètrent
dans la littérature française.
François Rabelais (vers 1494-1553) a complètement reflété dans son oeuvre le
développement de la langue française de son époque.
Victor Hugo (1802-1885) écrit dans son poème intitulé « Réponse à un acte
d’accusation » tiré du recueil « Les Contemplations » :
« Alors, brigand, je viens, je m’écriai : Pourquoi
Ceux-ci toujours devant, ceux-là toujours derrière ?
Et sur l’Académie, aïeule et douairière,
Cachant sous ses jupons les tropes effarés
Et sur les bataillons d’alexandrins carrés
Je fis souffler un vent révolutionnaire
Plus de mot sénateur, plus de mot roturier ».
Victor Hugo a introduit dans ses oeuvres beaucoup de lexique familier. Il se
sert de l’argo et des dialectes pour donner de l’expressivité à ses ouvrages.
Dans son roman « Les Misérables » on trouve les mots dont l’emploi est
attribué à la jeunesse de nos jours, par exemple : machin, truc, type, boulot.
L’idée de Boileau et le principe de Buffon sur le lien de la forme et du contenu
des énoncés continuent d’être de base dans le crédo esthétique de cette époque.
D’habitude on attribue à Flaubert la forme et le style raffinés, mais l’auteur de
Madame Bovary ne détache pas la forme du contenu. Il écrit à George Sand dans sa
lettre: « vous m’attristez un peu, chère maître, en m’attribuant des opinions
esthétiques qui ne sont pas les miennes. Je crois que l’arrondissement de la phrase
n’est rien, mais que bien écrire est tout, parce que « bien écrire c’est à la fois bien
sentir, bien penser et bien dire » (Buffon). Le dernier terme est donc dépendant des
deux autres puisqu’il faut sentir fortement afin de penser et penser bien pour
exprimer ». (G. Flaubert. Correspondance. P., 1910, p. 250-251 (4-ème série).
Flaubert est resté fidèle au principe de Buffon : pour lui la forme (le moyen
d’expression de la pensée) est directement liée au contenu. Le choix du style (de la
forme) était lié à l’idée.
Guy de Maupassant (1850-1893) développe l’idée de son maître. Dans la
préface à son roman « Pierre et Jean » l’auteur écrit :
« Il n’est point besoin de dictionnaire bizarre, compliqué, nombreux et chinois
qu’on nous impose sous le nom d’écriture artiste, pour fixer toutes les nuances de la
pensée, mais il faut discerner avec une extrême lucidité toutes les modifications de la
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