Зарубежная филология. Федоринов А.В. - 8 стр.

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Boileau-Despréaux (1636-1711) traite quelques problèmes de la poétique et de
la stylistique dans son traité « Art poétique » en disant que « Le style est inséparable
de l’idée ». Il donne quelques conseils pratiques aux écrivains et poètes d’autrefois :
« Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement
Et les mots pour le dire arrivent aisément ».
Boileau s’appuit sur les paroles de Malherbe. Il l’apprécie hautement :
« D’un mot mis à sa place enseigna le pouvoir
Et réduisit la Muse aux règles du devoir ».
Boileau ne fait pas d’analyse des procédés stylistiques, il se prononce pour le
choix méticuleux des moyens d’expression par les orateurs, les écrivains et les
poètes.
XVIII-ème siècle
Les philosophes – encyclopédistes (Voltaire, Condillac, Diderot, Buffon) ont
beaucoup donné pour la linguistique.
La rhétorique avec son code « des règles du bon usage » existe encore, mais la
langue est considirée comme une catégorie évoluant constamment.
Au dix-huitième siècle l’Académie Française propose la classification
suivante : le style élevé, employé dans les tragédies classiques, les odes, les discours ;
le style moderne, employé dans dans les romans, les récits ; le style simple
(familiers). Sa sphère d’emploi sont les comédies , les farces, les fables.
Les styles évoluent, le vocabulaire change aussi. Le genre, c’est à dire la sphère
d’emploi du lexique indique sur son choix.
Les paroles du journaliste Antoine Rivarol (1753-1801) sur le « Discours sur
l’universalité de langue française des vertus spécifiques de la nation française qui a
créé cette langue » acquièrent le sens particulier. Le purisme est rejeté sur le
deuxième plan.
Jean-François Marmontel (1723-1799) auteur des romans épiques « le Incas »,
« Bélisaire » et des pièces de théâtre propose une théorie de trois styles : le simple, le
moyen et le sublime ou élevé.
Etienne Bonnot de Condillac (1715-1780) fait beaucoup d’attention aux
problèmes de la linguistique dans son traité philosophique « Essai sur l’origine des
connaissances humaines ». Il parle de l’origine des langues, de la classification
hiérarchique des langues. La langue, selon l’avis de Condillac, reflète les
particularités nationales des peuples.
Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788) est l’auteur du livre
« Histoire naturelle, suivie des Epoques de la nature ». Il possède un style excellent
de l’exposé et s’intéresse aux lois du développement de la langue et en particuilier
aux problèmes du style.
Son crédo esthétique est exprimé par la phrase suivante : « bien écrire c’est à la
fois bien sentir, bien penser et bien dire ».
Le mérite des encyclopédistes du XVIII-ème siècle consiste en ce qu’ils ont
accepté l’évolution de la langue sans oublier d’autres apports.
       Boileau-Despréaux (1636-1711) traite quelques problèmes de la poétique et de
la stylistique dans son traité « Art poétique » en disant que « Le style est inséparable
de l’idée ». Il donne quelques conseils pratiques aux écrivains et poètes d’autrefois :
        « Ce que l’on conçoit bien s’énonce clairement
       Et les mots pour le dire arrivent aisément ».
       Boileau s’appuit sur les paroles de Malherbe. Il l’apprécie hautement :
       « D’un mot mis à sa place enseigna le pouvoir
       Et réduisit la Muse aux règles du devoir ».
       Boileau ne fait pas d’analyse des procédés stylistiques, il se prononce pour le
choix méticuleux des moyens d’expression par les orateurs, les écrivains et les
poètes.

      XVIII-ème siècle

       Les philosophes – encyclopédistes (Voltaire, Condillac, Diderot, Buffon) ont
beaucoup donné pour la linguistique.
       La rhétorique avec son code « des règles du bon usage » existe encore, mais la
langue est considirée comme une catégorie évoluant constamment.
       Au dix-huitième siècle l’Académie Française propose la classification
suivante : le style élevé, employé dans les tragédies classiques, les odes, les discours ;
le style moderne, employé dans dans les romans, les récits ; le style simple
(familiers). Sa sphère d’emploi sont les comédies , les farces, les fables.
       Les styles évoluent, le vocabulaire change aussi. Le genre, c’est à dire la sphère
d’emploi du lexique indique sur son choix.
       Les paroles du journaliste Antoine Rivarol (1753-1801) sur le « Discours sur
l’universalité de langue française des vertus spécifiques de la nation française qui a
créé cette langue » acquièrent le sens particulier. Le purisme est rejeté sur le
deuxième plan.
       Jean-François Marmontel (1723-1799) auteur des romans épiques « le Incas »,
« Bélisaire » et des pièces de théâtre propose une théorie de trois styles : le simple, le
moyen et le sublime ou élevé.
       Etienne Bonnot de Condillac (1715-1780) fait beaucoup d’attention aux
problèmes de la linguistique dans son traité philosophique « Essai sur l’origine des
connaissances humaines ». Il parle de l’origine des langues, de la classification
hiérarchique des langues. La langue, selon l’avis de Condillac, reflète les
particularités nationales des peuples.
       Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon (1707-1788) est l’auteur du livre
« Histoire naturelle, suivie des Epoques de la nature ». Il possède un style excellent
de l’exposé et s’intéresse aux lois du développement de la langue et en particuilier
aux problèmes du style.
       Son crédo esthétique est exprimé par la phrase suivante : « bien écrire c’est à la
fois bien sentir, bien penser et bien dire ».
       Le mérite des encyclopédistes du XVIII-ème siècle consiste en ce qu’ils ont
accepté l’évolution de la langue sans oublier d’autres apports.


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