Практикум по культуре речевого общения. Ч.1. Гиляровская Т.В - 19 стр.

UptoLike

2. Relisez le texte en entier et vérifiez votre hypothèse. Si elle est fausse,
corrigez-la.
La France s’engage pour la planète
Environnement, climat, biodiversité... Sur tous les continents s’allument
des signaux d’alerte. La France est au cœur des dispositifs internationaux et
européens. Elle vient d’inscrire dans sa Constitution une Charte de
l’environnement, consacrant la biodiversité comme un droit et comme un
patrimoine collectif. Elle fait aussi de 2005 l’année du développement. Tour
d’horizon des engagements et des actions de la France pour sauver la planète.
«Nous sommes sans doute les dernières générations à avoir encore la capacité
d’arrêter la destruction du vivant, avant qu’un seuil irréversible n’ait été
franchi». Ainsi s’exprimait le président de la République française, Jacques
Chirac, en ouverture de la Conférence scientifique internationale de Paris sur la
biodiversité, qui s’est tenue en janvier 2005 à l’Unesco, dans la capitale
française, et qui a réuni 2 000 participants en provenance de 100 pays du Sud
comme du Nord, des scientifiques bien sûr, mais aussi des décideurs politiques
et économiques, et des représentants de la société civile. Tous ont sonné
l’alarme.
En effet, la disparition de la moitié des espèces vivantes n’est plus un
scénario de science-fiction, mais une réalité à l’horizon de 2100. Annoncée dès
2003, lors du sommet du G8 d’Évian, en France, la Conférence s’est conclue par
un appel des participants en faveur d’un mécanisme scientifique
intergouvernemental permettant de mieux informer les décideurs politiques,
comme cela existe pour le climat. Le président de la République a appelé de ses
vœux la création d’un tel mécanisme, et la France facilitera la mise en œuvre
d’un processus de concertation international sur cette question, associant aussi
bien les États et les institutions internationales que les milieux scientifiques.
La biodiversité, une priorité pour la France. Active, dans le cadre des
différents sommets organisés par les Nations unies, la France s’est toujours
engagée pleinement sur les plans européen et international, avec la volonté de
changer les données. C’est en 1992, dans la foulée du Sommet de la Terre de
Rio de Janeiro, au Brésil, que la France s’engage à propos de la création de trois
conventions internationales fondamentales, sur le réchauffement climatique, la
désertification et le développement durable. La Convention sur la diversité
biologique est alors signée par plus de 150 pays. Le Protocole de Kyoto, conclu
en 1997, demande aux pays développés de réduire de 5,2 % en moyenne leurs
émissions de gaz à effet de serre au cours de la période 2008–2012. Ce
programme devrait comprendre, notamment, la création de deux fonds
d’intervention consacrés au développement des zones «Natura 2 000» pour la
préservation de la biodiversité et d’un fonds Carbone pour la réduction des gaz à
effet de serre.
19
      2. Relisez le texte en entier et vérifiez votre hypothèse. Si elle est fausse,
corrigez-la.

                         La France s’engage pour la planète

       Environnement, climat, biodiversité... Sur tous les continents s’allument
des signaux d’alerte. La France est au cœur des dispositifs internationaux et
européens. Elle vient d’inscrire dans sa Constitution une Charte de
l’environnement, consacrant la biodiversité comme un droit et comme un
patrimoine collectif. Elle fait aussi de 2005 l’année du développement. Tour
d’horizon des engagements et des actions de la France pour sauver la planète.
«Nous sommes sans doute les dernières générations à avoir encore la capacité
d’arrêter la destruction du vivant, avant qu’un seuil irréversible n’ait été
franchi». Ainsi s’exprimait le président de la République française, Jacques
Chirac, en ouverture de la Conférence scientifique internationale de Paris sur la
biodiversité, qui s’est tenue en janvier 2005 à l’Unesco, dans la capitale
française, et qui a réuni 2 000 participants en provenance de 100 pays du Sud
comme du Nord, des scientifiques bien sûr, mais aussi des décideurs politiques
et économiques, et des représentants de la société civile. Tous ont sonné
l’alarme.
       En effet, la disparition de la moitié des espèces vivantes n’est plus un
scénario de science-fiction, mais une réalité à l’horizon de 2100. Annoncée dès
2003, lors du sommet du G8 d’Évian, en France, la Conférence s’est conclue par
un appel des participants en faveur d’un mécanisme scientifique
intergouvernemental permettant de mieux informer les décideurs politiques,
comme cela existe pour le climat. Le président de la République a appelé de ses
vœux la création d’un tel mécanisme, et la France facilitera la mise en œuvre
d’un processus de concertation international sur cette question, associant aussi
bien les États et les institutions internationales que les milieux scientifiques.
       La biodiversité, une priorité pour la France. Active, dans le cadre des
différents sommets organisés par les Nations unies, la France s’est toujours
engagée pleinement sur les plans européen et international, avec la volonté de
changer les données. C’est en 1992, dans la foulée du Sommet de la Terre de
Rio de Janeiro, au Brésil, que la France s’engage à propos de la création de trois
conventions internationales fondamentales, sur le réchauffement climatique, la
désertification et le développement durable. La Convention sur la diversité
biologique est alors signée par plus de 150 pays. Le Protocole de Kyoto, conclu
en 1997, demande aux pays développés de réduire de 5,2 % en moyenne leurs
émissions de gaz à effet de serre au cours de la période 2008–2012. Ce
programme devrait comprendre, notamment, la création de deux fonds
d’intervention consacrés au développement des zones «Natura 2 000» pour la
préservation de la biodiversité et d’un fonds Carbone pour la réduction des gaz à
effet de serre.
                                        19