Культура Франции и России. Мурасова А.Р. - 38 стр.

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Texte 7
Le théâtre de la Révolution
La Renolution française entraîna la multiplication des salles de
spectacle et lécriture de centaines de pièces de toutes sortes. Un décret de
1791 donna à toute personne le sroit d’ouvrir un théâtre et de faire
représenter les peèces de son choix. Libérés de la censure, le répertoire des
théâtres sengagea jusqu’au vertige dans tous les genres. Quand aux
révolutionnaires, ils envisageaient avec enthousiaime les possibilités
didactiques du spectacle.
Le public commença par se ruer pour voir les pièces jusque-là
interdites, commme le Charles IX ou la Saint-Barthélemy de Marie-joseph
Chénier, les pièces qui dénonçaient les scandaleux internements dans les
couvents.
En 1793, le Comité de Salut Public resserra considérablement les
libertés du théâtre. Ne subsistaient que les spectacles autoricés, et des
représentations gratuites hebdomadaires des: «tragédies de Britus,
Guillaume Tell, Caius Graccus et autres pièces dramatiques qui retracent les
glorieux événements de la Révolution et les vertus des défenseurs de la
Liiberté».
La Révolution française ne trouva pas son dramaturge. Pendent dix
ans, les Français avaient été les propres acteurs d’un drame national. Et cest
à létranger qu’étaient apparues, pendant ce temps-là, de nouvelles formes
d’écriture dramatique.
Texte 8
Le Romantisme
Le Romantisme se targua de trop nombreuses paternités, se diversifia
de telle façon et eut une descendance suffisamment embrouillée pour qu’il
ne soit pas légitime de se demander ce qu’il avait vraiment, a lorigine,
cherché à représenter.
Le Romantisme, en fait, naissait de la confrotation entre Shakespeare
et Corneille. On admirait chez le premier son audace, son lyrisme, ses
puissants portraits de personnages, sa liberté de compositoin, son mélange
de genres. Mais lon souhaitait conserver du second une certaine forme
esthétique, une théâtralité somme toute assez formelle, un sens de lépopée
et une grandeur sublime des personnages. S’y ajoutaient à lépoque un
sentimentalisme assez exacer, un goût prononcé de lextravagance des
situations, et une petite pointe de rejet pour le genre sérieux. Dans ce dessein
vague d’une nouvelle théâtralité, qui n’était pas non plus sans apparaître