Syntaxe d'une phrase complexe dans la langue francaise. Cинтаксис сложного предложения во французском языке. Абрамова И.Ф. - 6 стр.

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subordination implicites, marquées par l’intonation (dans la graphie, par la
ponctuation) et aussi, pour certains rapports, par la forme du verbe ou par l’ordre
des mots (l’inversion, simple ou complexe, du pronom sujet). Cela peute ętre:
a) l’opposition:
Cette mort fut pour le survivant un accablement. Il était sauvage, il devint
farouche.
(Hugo)
b) l’explication:
…l’air fraîchit un peu: on arrivait hors de la foręt aux pâturages du sommet.
(Cogniot)
c) la cause:
L’Espagnol était parti ŕ six heures du matin: avec ce soleil, il fallait profiter
des heures pas trop chaudes.
(Aragon)
d) la conséquence:
Gilliat était trčs jeune, sa plaie se cicatrisa.
(Hugo)
e) le temps:
On lui parle, il se fâche. On ne lui parle pas, il boude.
f) la condition:
On lui aurait dit de Fred qu’il volait, elle l’aurait cru sans étonnement.
(Aragon)
Ex. 1
Faites l’analyse syntaxique du texte qui suit. Relevez dans ce texte les
propositions indépendantes (ŕ un ou ŕ deux termes), les propositions
coordonnées, juxtaposées et subordonnées.
Une acre odeur chimique se répand dans la salle et quelqu’un crie, sur les
gradins: «Au feu!» Ce genre d’accidents est de ceux auxquels, toujours, je
m’attends. J’y avait donc pensé mille et mille fois, réglant la conduite ŕ tenir. Je
serais calme et résigné. Je monterais sur un banc et crierais, dominant les
clameurs de la foule: «Ne poussez pas. Ne craignez rien. Sortez en bon ordre.
Tout le monde sera sauvé». Je devais – encore mon programme – attendre avec
le plus grand sang-froid, protéger les femmes, me dévouer, sortir aprčs tous les
autres ou périr dans la fumée. Voilŕ comme, depuis lontemps, j’avais arrangé les
choses, dans ma tęte. Bon! Revenons aux faits. A peine eus-je entendu le cri, je
fis, par-dessus les banquettes, un bond dont je ne me serais jamais cru capable.
Un énorme cri confus s’éleva, et je m’entendis crier avec les autres, plus fort que
les autres, des paroles incohérentes: «Sortez! Sortez donc! plus vite! Poussez!
Poussez!». Je ne peux dire exactement ce qui se passa pendant les minutes qui
suivirent. Quelques souvenirs farouches: je trébuche dans un escalier, je perds
subordination implicites, marquées par l’intonation (dans la graphie, par la
ponctuation) et aussi, pour certains rapports, par la forme du verbe ou par l’ordre
des mots (l’inversion, simple ou complexe, du pronom sujet). Cela peute ętre:
    a) l’opposition:
    Cette mort fut pour le survivant un accablement. Il était sauvage, il devint
farouche.
                                                                             (Hugo)
    b) l’explication:
       l’air fraîchit un peu: on arrivait hors de la foręt aux pâturages du sommet.
                                                                          (Cogniot)
    c) la cause:
    L’Espagnol était parti ŕ six heures du matin: avec ce soleil, il fallait profiter
des heures pas trop chaudes.
                                                                           (Aragon)
    d) la conséquence:
    Gilliat était trčs jeune, sa plaie se cicatrisa.
                                                                             (Hugo)
    e) le temps:
    On lui parle, il se fâche. On ne lui parle pas, il boude.
    f) la condition:
    On lui aurait dit de Fred qu’il volait, elle l’aurait cru sans étonnement.
                                                                           (Aragon)

     Ex. 1
     Faites l’analyse syntaxique du texte qui suit. Relevez dans ce texte les
propositions indépendantes (ŕ un ou ŕ deux termes), les propositions
coordonnées, juxtaposées et subordonnées.
     Une acre odeur chimique se répand dans la salle et quelqu’un crie, sur les
gradins: «Au feu!» Ce genre d’accidents est de ceux auxquels, toujours, je
m’attends. J’y avait donc pensé mille et mille fois, réglant la conduite ŕ tenir. Je
serais calme et résigné. Je monterais sur un banc et crierais, dominant les
clameurs de la foule: «Ne poussez pas. Ne craignez rien. Sortez en bon ordre.
Tout le monde sera sauvé». Je devais – encore mon programme – attendre avec
le plus grand sang-froid, protéger les femmes, me dévouer, sortir aprčs tous les
autres ou périr dans la fumée. Voilŕ comme, depuis lontemps, j’avais arrangé les
choses, dans ma tęte. Bon! Revenons aux faits. A peine eus-je entendu le cri, je
fis, par-dessus les banquettes, un bond dont je ne me serais jamais cru capable.
Un énorme cri confus s’éleva, et je m’entendis crier avec les autres, plus fort que
les autres, des paroles incohérentes: «Sortez! Sortez donc! plus vite! Poussez!
Poussez!». Je ne peux dire exactement ce qui se passa pendant les minutes qui
suivirent. Quelques souvenirs farouches: je trébuche dans un escalier, je perds

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