Регионы Франции - Les regions francaises. Арсентьева Л.Ф. - 15 стр.

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La population est estimée à 1 610 090 habitants. Elle représente
environ 2,75 % de la poulation nationale avec une densité relativement
faible de 51 habitants au km
2:
La Saône-et-Loire – 544 898 (33,8 %);
la Côte-d’Or – 506 760 (31,5 %); l’Yonne – 333 226 (20,7 %); la
Nièvre – 225 203 (14 %).
La Bourgogne a perdu beaucoup de sa force d’attraction: en
effet, entre 1982 et 1999, la population n’a augmenté que de 14 034
personnes, contre 66 000 de 1968 à 1975 et 25 000 de 1975 à 1982. Si
la Côte-d’Or et l’Yonne poursuivent leur croissance, la Nièvre et la
Saône-et-Loire sont en recul. Les véritables pôles de développement
sont le Sénonais et l’agglomération dijonnaise, qui se prolonge en
direction de Beaune. Ces disparités sont aussi inhérentes au poids des
zones rurales, insuffisamment adaptées au marché mondial. Outre
l’agglomération dijonnaise, qui ne forme pas un complexe urbain de
taille importante, le semis urbain demeure modeste. 60 % de la
population bourguignonne vit en ville, 40 % en zone rurale.
On compte 2 045 communes dont 5 ont plus de 30 000 habitants:
Dijon (150 173), Chalon-sur-Saône (50 100), Nevers (40 792), Auxerre
(37 776), Mâcon (34 366).
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ÉCONOMIE
Les principaux secteurs d’activités
Les ressources du sous-sol étant limitées, la tradition industrielle
est peu marquée en Bourgogne, sauf autour du bassin minier de
Montceau-les-Mines – Le Creusot. La région regroupe environ 3 % des
entreprises artisanales françaises (plus de 25 000). Les entreprises
industrielles comptent 112 913 salariés, dont 65 % appartiennent à
3 grands pôles d’excellence:
la mécatronique (mécanique-électronique-plastique)
l’agro-alimentaire
la métallurgie et le travail des métaux
L’industrie s’est développée, grâce à la main-d’œuvre agricole
en surnombre, à la faveur de la croissance économique de l’après-
guerre et des décentralisations des années 1960. Les industries
métallurgiques et mécaniques dominent, suivies par les activités
agroalimentaires (moutarde, poulet de Bresse), la parachimie (Kodak,
Pathé) et la pharmacie, secteur où l’investissement par salarié est deux
fois supérieur à la moyenne nationale. C’est toutefois la construction
électrique et électronique qui dispose du plus grand nombre
d’établissements. Les ressources charbonnières du bassin de Blanzy et
de la Nièvre devraient être valorisées pour subvenir à une partie de
l’alimentation de la centrale électrique de Chalon-sur-Saône. Alors que
la Nièvre et le sud de la Saône-et-Loire constituent des zones
défavorisées, le Nord-Ouest subit l’influence de la région parisienne.
Face au déclin du bassin de Montceau-les-Mines – Le Creusot et de
certains petits centres industriels, c’est l’agriculture qui exprime surtout
la diversité régionale.
La Bourgogne réalise le 6
ème
excédent commercial français:
l’Union européenne représente près des des échanges
commerciaux;
l’Allemagne, Italie, Royaume-Uni sont les premiers
partenaires de la région.
Agriculture
L’agriculture bourguignonne reste un pilier de l’économie
régionale. L’agriculture emploie encore près de 9 % de la population
                                                                                                         ÉCONOMIE
                                                                                 Les principaux secteurs d’activités
                                                                                 Les ressources du sous-sol étant limitées, la tradition industrielle
                                                                          est peu marquée en Bourgogne, sauf autour du bassin minier de
                                                                          Montceau-les-Mines – Le Creusot. La région regroupe environ 3 % des
                                                                          entreprises artisanales françaises (plus de 25 000). Les entreprises
                                                                          industrielles comptent 112 913 salariés, dont 65 % appartiennent à
                                                                          3 grands pôles d’excellence:
                                                                                 • la mécatronique (mécanique-électronique-plastique)
                                                                                 • l’agro-alimentaire
                                                                                 • la métallurgie et le travail des métaux
                                                                                 L’industrie s’est développée, grâce à la main-d’œuvre agricole
                                                                          en surnombre, à la faveur de la croissance économique de l’après-
                                                                          guerre et des décentralisations des années 1960. Les industries
       La population est estimée à 1 610 090 habitants. Elle représente   métallurgiques et mécaniques dominent, suivies par les activités
environ 2,75 % de la poulation nationale avec une densité relativement    agroalimentaires (moutarde, poulet de Bresse), la parachimie (Kodak,
faible de 51 habitants au km2: La Saône-et-Loire – 544 898 (33,8 %);      Pathé) et la pharmacie, secteur où l’investissement par salarié est deux
la Côte-d’Or – 506 760 (31,5 %); l’Yonne – 333 226 (20,7 %); la           fois supérieur à la moyenne nationale. C’est toutefois la construction
Nièvre – 225 203 (14 %).                                                  électrique et électronique qui dispose du plus grand nombre
       La Bourgogne a perdu beaucoup de sa force d’attraction: en         d’établissements. Les ressources charbonnières du bassin de Blanzy et
effet, entre 1982 et 1999, la population n’a augmenté que de 14 034       de la Nièvre devraient être valorisées pour subvenir à une partie de
personnes, contre 66 000 de 1968 à 1975 et 25 000 de 1975 à 1982. Si      l’alimentation de la centrale électrique de Chalon-sur-Saône. Alors que
la Côte-d’Or et l’Yonne poursuivent leur croissance, la Nièvre et la      la Nièvre et le sud de la Saône-et-Loire constituent des zones
Saône-et-Loire sont en recul. Les véritables pôles de développement       défavorisées, le Nord-Ouest subit l’influence de la région parisienne.
sont le Sénonais et l’agglomération dijonnaise, qui se prolonge en        Face au déclin du bassin de Montceau-les-Mines – Le Creusot et de
direction de Beaune. Ces disparités sont aussi inhérentes au poids des    certains petits centres industriels, c’est l’agriculture qui exprime surtout
zones rurales, insuffisamment adaptées au marché mondial. Outre           la diversité régionale.
l’agglomération dijonnaise, qui ne forme pas un complexe urbain de               La Bourgogne réalise le 6ème excédent commercial français:
taille importante, le semis urbain demeure modeste. 60 % de la                   • l’Union européenne représente près des ⅔ des échanges
population bourguignonne vit en ville, 40 % en zone rurale.                        commerciaux;
       On compte 2 045 communes dont 5 ont plus de 30 000 habitants:             • l’Allemagne, Italie, Royaume-Uni sont les premiers
Dijon (150 173), Chalon-sur-Saône (50 100), Nevers (40 792), Auxerre               partenaires de la région.
(37 776), Mâcon (34 366).
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                                                                                L’agriculture bourguignonne reste un pilier de l’économie
                                                                          régionale. L’agriculture emploie encore près de 9 % de la population

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