Французское предприятие. Учебно-методическое пособие. Бородулина Н.Ю. - 9 стр.

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3. Le contrôle dans les sociétés par actions appartient souvent à …
4. La société anonyme émet …
5. Le conseil d'administration est composé de …
. Exercice II. Vrai ou faux?
Les sociétés de personnes sont fondées sur les capitaux des individus qui se connaissent personnellement.
Les sociétés de capitaux se caractérisent par la limitation de la responsabilité des associés à leur apport.
Dans les sociétés de capitaux le capital des associées est divisé en actions qui ne sont pas librement négociables.
Les actions peuvent être cotées en Bourse.
Les sociétés par actions ne peuvent jamais emprunter auprès des banques ou du public.
Les sociétés de droit privé sont de type capitaliste ou bien coopérative.
Texte 4. ENTREPRISE PUBLIQUE EN FRANCE
L'histoire du secteur public français a connu quatre phases:
nationalisations du gouvernement du Front populaire en 1937 (notamment celles de la Banque de France et de la SNCF);
en 1945, l'État nationalise les principales entreprises d'énergie, de télécommunications, les banques et compagnies d'assurance et quelques entreprises
sanctionnées pour acte de collaboration (Renault);
en 1982, nationalisation de 11 groupes industriels, 36 banques et
2 compagnies financières (Paribas et Suez). Fin 1986, le secteur public comprenait près de 3 000 entreprises;
en 1986, privatisation de 65 groupes; une nouvelle loi de privatisation (19 juillet 1993) concerne 21 groupes (dont Air France et Renault), soit 1 760
entreprises et 668 000 salariés.
Le secteur public est aujourd'hui confronté à une situation financière difficile, notamment en raison de son endettement: en 1995, pour un chiffre d'affaires
d'environ 1 500 milliards de francs, les dettes représentaient 620 milliards et les fonds propres 535.
Après une phase de stabilisation (1985-1989), l'endettement a crû de nouveau depuis 1990, en raison du développement des entreprises à l'étranger, d'une part,
et des difficultés des entreprises du secteur électronique et sidérurgique, d'autre part. Même si l'autofinancement a progressé, de 1981 à 1992, l'État a apporté aux
entreprises du secteur public près de 170 milliards de francs, principalement au profit de la sidérurgie (38 %), de Renault (9,5 %) et de Bull (7,6 %). À partir de
1986, les concours budgétaires de l' État actionnaire ont diminué (subventions d'exploitation compensatrices de charges de service public, aides à l'investissement).
Le financement a évolué vers:
des cessions d'actifs;
des échanges croisés de participation à l'intérieur du secteur public (notamment entre banques et assurances) afin d'éviter d'ouvrir leur capital à un
actionnariat privé;