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D'autres produits sont traités par les caisses d'épargne, comme des bons d'épargne, des emprunts obligataires, etc. En outre,
depuis 1978, les caisses d'épargne délivrent aux déposants des carnets de chèques.
S'agissant des caisses d'épargne, la loi du 1
er
juillet 1983 a profondément rénové l'organisation de ce qui est devenu un véritable
réseau. Leur mission est "la promotion et la collecte de l'épargne ainsi que le développement de la prévoyance pour satisfaire
notamment les besoins collectifs et familiaux". Elles sont habilitées à faire des opérations de banque et des prêts. Le financement de
l'activité industrielle leur demeure cependant interdit. Il s'agit désormais d'un réseau, avec des succursales locales, régionales et un
chef de réseau, le Centre national des caisses d'épargne et de prévoyance (CENCEP). Un nouveau partenariat financier avec la Caisse
des dépôts et consignations (qui détient 35 % du capital du CENCEP contre 65 % aux caisses) a été instauré. Il conduit à une plus
grande responsabilisation du réseau (le seul risque garanti est celui de liquidité, c'est-à-dire la nécessité de faire face à des retraits
massifs de fonds par les épargnants).
Texte B. Banque mondiale
Mots et expressions:
1. Le remboursements des prêts – выплата ссуд.
2. Allouer – ассигновать предоставить сумму.
3. Le traitement de la dette –выплата долга.
4. L'emprunt – заем.
La banque mondiale est une organisation internationale dont l'objectif est d'aider les pays en voie de développement en leur
procurant des ressources financières fournies par les pays industrialisés.
La Banque mondiale regroupe quatre institutions: la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD),
créée en 1946; la Société financière internationale (SFI), créée en 1956; l'Association internationale de développement (AID), créée
en 1960; enfin, l'Agence multilatérale de garantie des investissements (ANGI), créée en 1988.
La BIRD, l'AID et la SFI ont trois fonctions: consentir des prêts, mais également jouer un rôle de conseiller et stimuler
l'investissement. Chacune des institutions est associée aux autres de façon étroite: l'AID et la SFI sont des filiales de la BIRD; la
BIRD et l'AID ont en commun le même personnel.
La BIRD appartient aux gouvernements de 150 pays. Le capital est souscrit par les États membres. Une partie importante de ses
ressources provient des bénéfices non distribués et des remboursements des prêts consentis. Ces derniers ont généralement un différé
d'amortissement de cinq ans au moins et sont remboursables en vingt ans ou plus. Le taux d'intérêt des emprunts que la BIRD perçoit
sur ses prêts est calculé selon une directive et est fonction du coût des emprunts qu'elle contracte.
La mission de la SFI est davantage tournée vers les secteurs privés des pays en voie de développement. Juridiquement et
financièrement, la SFI est distincte de la BIRD; elle a un personnel d'exécution propre, mais ses services administratifs sont cependant
assurés par le personnel de la Banque.
Tous les États membres de la BIRD peuvent adhérer à l'AID (134 pays adhérents), filiale créée pour fournir une aide aux mêmes
fins que celles de la BIRD, mais destinée aux pays particulièrement pauvres, auxquels sont consenties des conditions devant peser
moins lourdement sur leurs budgets. Une cinquantaine de pays, dont le produit national brut ne dépasse pas le taux fixé, peuvent en
bénéficier. Formellement, alors que la BIRD dispense des "prêts", l'AID accorde, elle, des "crédits". Ils ne peuvent être alloués qu'à
des États, ne portent pas d' intérêts et ont un différé d'amortissement.
Depuis sa création, la Banque mondiale a financé toutes sortes d'infrastructures telles que routes, chemins de fer, systèmes de
télécommunications, équipements portuaires, installations électriques.
Depuis 1980, et pour faire face à la dégradation de la situation dont souffrent les pays en voie de développement, la Banque
mondiale a lancé un programme de prêts à l'ajustement et à l'appui de réformes. Ces prêts soutiennent des actions accompagnées de
réorientations politiques et de rénovations institutionnelles et sectorielles. Cet ensemble d'interventions conduit la Banque mondiale à
jouer un rôle prépondérant dans le traitement de la dette internationale. Certains ont pu ainsi considérer qu'elle est un instrument
politique. Avec le Fond monétaire international (FMI), elle est en tout cas un des pivots de la politique financière internationale,
soumis tant aux pressions des principaux États financiers du globe (avec les États-Unis à leur tête) qu'à l'impératif du développement
des pays pauvres.
La Banque mondiale agit également comme intermédiaire entre les banques créditrices et les États bénéficiaires, ce qui achève
de lui donner un rôle prépondérant sur l'échiquier financier mondial.
Dans les années 1980, elle a été un acteur essentiel du traitement de la crise d'endettement qui a touché les pays en
développement à partir de 1982 (crise mexicaine). Elle a procédé aux plans de rééchelonnement et de retraitement des dettes du tiers-
monde et a contribué au désendettement de ces pays, notamment en Amérique latine.
La pratique des aides sous condition, qui exige des pays bénéficiaires qu'ils respectent certains principes économiques libéraux,
nourrit une critique qui dénonce un interventionnisme excessif de la part des pays développés, des États-Unis particulièrement. Ces
derniers contribuent en grande partie au financement de la Banque mondiale, dont ils assurent la présidence, laissant le poste de
directeur général à un Européen.
BERD ou Banque européenne pour la reconstruction et le développement c’est une institution financière internationale ayant
pour objet d'aider la transition vers l'économie de marché des pays d'Europe de l'Est ayant appartenu au bloc soviétique après 1945.
Elle a été inaugurée en avril 1991 et siège à Londres. Elle regroupe 42 États, principalement européens.
Pour financer ses activités, outre son capital, la BERD peut recourir à l'emprunt, aux remboursements de prêts garantis ou aux
cessions de participations.
Les statuts prévoient que les ressources seront affectées selon une clé de répartition qui réserve 60 % du total des prêts au secteur
privé et 40 % au maximum au secteur public. L'objectif de la banque étant de financer des opérations au bénéfice de pays effectuant
une transition résolue vers l'économie de marché et participant à la promotion de l'entreprise privée et de l'esprit d'entreprise, si un
pays met en œuvre une politique incompatible avec ces objectifs, l'aide peut faire l'objet d'une procédure de suspension ou de
limitation (principe de la conditionnalité des financements).
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