Les transports en France. Борозна О.Ф. - 35 стр.

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Le moteur à explosions
Le moteur à explosions est caractérisé par le fait que le mélange combustible,
formé d'air et de vapeurs d'hydrocarbures, est complètement préparé avant son
inflammation, provoquée par 1'entrée en action d'une source d'énergie auxiliaire
(étincelle électrique). La machine comprend des cylindres en nombre variable,
suivant sa destination et son importance (un cylindre, dans les moteurs de
motocyclettes, vingt-huit cylindres, dans les plus gros moteurs d'aviation). Le
cylindre contient un piston, relié directement à 1'arbre-manivelle par une bielle.
La période de fonctionnement du moteur s'étend su
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quatre courses (cycle à
quatre temps). Le piston, d'abord à sa position extrême, vers le fond du cylindre
(point mort haut, en abrégé PMH), se déplace, en provoquant 1'aspiration, à travers
une soupape, du mélange combustible, provenant d'un carburateur (course
d'aspiration). Arrivé à 1'autre extrêmité de sa course (point mort bas, PMB), il
remonte, en comprimant le mélange aspiré, la soupape
d'aspiration ayant été fermée en temps utile (course de
compression). Lorsque le piston est revenu à son point
de départ, le mélange est enflammé au moyen d'une
étincelle électrique jaillissant d'une bougie; le mélange
brûle et se détend en repoussant le piston vers le bas
(inflammation et détente); enfin, les gaz brûlés
s'échappent à travers la soupape d'échappement, qui
s'ouvre en temps voulu, et le piston achève de les chasser
en revenant à sa position initiale (échappement).
Dans la machine réelle, ni l'échappement, ni la
combustion ne sont instantanés et le diagramme de son fonctionnement affecte la
forme donnée sur la figure à gauche. Pendant la course d'admission, il se produit une
légère dépression dans le cylindre (courbe AB). On ferme 1'admission après le
passage au PMB (point B') car 1'expérience montre que, par suite de la vitesse
acquise, les gaz continuent, pendant quelque temps, à affluer dans le cylindre, malgré
la remontée du piston. La combustion demandant un certain délai, on provoque
1'allumage avant le passage au PMH (point C, avance à 1'allumage). La combustion
se poursuite pendant un certain temps après le passage au PMH (point D). De même,
1'échappement n'étant pas instantané, on a intérêt à ouvrir la soupape d'échappement
avant le PMB (point E'), de façon que la courbe de détente descende, à partir de ce
moment, plus rapidement. Malgré cela, la pression est encore trop élevée au PMB et
continue à diminuer pendant la course d'évacuation EA.
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       6.3 Прочтите текст А

                               Le moteur à explosions

       Le moteur à explosions est caractérisé par le fait que le mélange combustible,
formé d'air et de vapeurs d'hydrocarbures, est complètement préparé avant son
inflammation, provoquée par 1'entrée en action d'une source d'énergie auxiliaire
(étincelle électrique). La machine comprend des cylindres en nombre variable,
suivant sa destination et son importance (un cylindre, dans les moteurs de
motocyclettes, vingt-huit cylindres, dans les plus gros moteurs d'aviation). Le
cylindre contient un piston, relié directement à 1'arbre-manivelle par une bielle.
       La période de fonctionnement du moteur s'étend sur quatre courses (cycle à
quatre temps). Le piston, d'abord à sa position extrême, vers le fond du cylindre
(point mort haut, en abrégé PMH), se déplace, en provoquant 1'aspiration, à travers
une soupape, du mélange combustible, provenant d'un carburateur (course
d'aspiration). Arrivé à 1'autre extrêmité de sa course (point mort bas, PMB), il
                              remonte, en comprimant le mélange aspiré, la soupape
                              d'aspiration ayant été fermée en temps utile (course de
                              compression). Lorsque le piston est revenu à son point
                              de départ, le mélange est enflammé au moyen d'une
                              étincelle électrique jaillissant d'une bougie; le mélange
                              brûle et se détend en repoussant le piston vers le bas
                              (inflammation et détente); enfin, les gaz brûlés
                              s'échappent à travers la soupape d'échappement, qui
                              s'ouvre en temps voulu, et le piston achève de les chasser
                              en revenant à sa position initiale (échappement).
                              Dans la machine réelle, ni l'échappement, ni la
combustion ne sont instantanés et le diagramme de son fonctionnement affecte la
forme donnée sur la figure à gauche. Pendant la course d'admission, il se produit une
légère dépression dans le cylindre (courbe AB). On ferme 1'admission après le
passage au PMB (point B') car 1'expérience montre que, par suite de la vitesse
acquise, les gaz continuent, pendant quelque temps, à affluer dans le cylindre, malgré
la remontée du piston. La combustion demandant un certain délai, on provoque
1'allumage avant le passage au PMH (point C, avance à 1'allumage). La combustion
se poursuite pendant un certain temps après le passage au PMH (point D). De même,
1'échappement n'étant pas instantané, on a intérêt à ouvrir la soupape d'échappement
avant le PMB (point E'), de façon que la courbe de détente descende, à partir de ce
moment, plus rapidement. Malgré cela, la pression est encore trop élevée au PMB et
continue à diminuer pendant la course d'évacuation EA.




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