История французского языка. Данилова В.П. - 40 стр.

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L’ordre des mots V-S-C est familier aux propositions qui commencent
par un complément indirect ou circonstantiel (C-V-S-C).
Cela veut dire que la liberté de l’ordre des mots en afr. est conditionnée
et dépend de plusieurs facteurs: cela dépend de la nature de la proposition
(énonciative ou bien interrogative, incise, etc.)
L’afr. a une particularité: le prédicat nominal (copule+attribut) ou les
formes composées du verbe peuvent renfermer entre ces deux parties du
prédicat divers termes de la proposition.
P. ex. Est par matin levet.
Dans le groupe nominal le très ancien français (IX s.) n’a pas de
préférence pour un ordre fixe. Il semble que l’afr. préfère la postposition au
nom pour les participes et les adjectifs de relation. Les adjectifs qualificatifs
se trouvent plus souvent devant le nom. L’adjectif et le nom en apposition
suivent toujours le nom qu’ils déterminent. La place de l’adverbe n’est pas
fixe, bien qu’il tend à se rapprocher du verbe.
P. ex. Ne ben, ne mal ne respunt sun nevuld (Rol.).
6.2. L’interrogation s’exprime tantôt par le ton quand l’ordre est directe.
Mais le cas le plus fréquent c’est l’inversion du sujet. L’inversion a lieu dans
toutes sortes de questions avec ou sans mot interrogatif. Il existe les cas de
l’inversion complexe qui va s’implanter dans la langue au XVI s.
P. ex. Quelle beste est che sour vo main?
Êàêîé çâåðü/æèâîòíîå, êîòîðûé â âàøèõ ðóêàõ?
6.3. La négation présente un cas tout particulier relevant de la
morphologie et de la syntaxe à la fois. Dans une proposition à prédicat verbal
d’abord la particule non, ensuite la particule ne précède le verbe et suffit à elle
même. La langue tend à renforcer le sens négatif en ajoutant différents pronoms
et adjectifs (nul, aucun), adverbes (oncques, ja, plus, gueres) et substantifs
(pas, mie, point, rien) qui ont primitivement le sens positif. En combinaison
avec la négation ne ils reçoivent le sens négatif. Vers les XII—XIII ss. la plupart
des dialects utilise de préférence la particule pas. Dans les parlers de l’Est on
emploie la particule mie qui subsiste jusqu’à nos jours dans le lorrain. Les deux
particules voisinent dans le normand du Nord, le picard, le wallon.
6.4. Structure grammaticale de la phrase. Pour exprimer les relations
entre les termes de la proposition et indiquer la fonction syntaxique des mots
l’afr. utilise en premier lieu la forme flexionnelle du nom et du verbe.
Le système casuel comporte deux cas. Il est impossible de délimiter
nettement les multiples fonctions à l’aide de deux cas, surtout les fonctions
       L’ordre des mots V-S-C est familier aux propositions qui commencent
par un complément indirect ou circonstantiel (C-V-S-C).
       Cela veut dire que la liberté de l’ordre des mots en afr. est conditionnée
et dépend de plusieurs facteurs: cela dépend de la nature de la proposition
(énonciative ou bien interrogative, incise, etc.)
       L’afr. a une particularité: le prédicat nominal (copule+attribut) ou les
formes composées du verbe peuvent renfermer entre ces deux parties du
prédicat divers termes de la proposition.
       P. ex. Est par matin levet.
       Dans le groupe nominal le très ancien français (IX s.) n’a pas de
préférence pour un ordre fixe. Il semble que l’afr. préfère la postposition au
nom pour les participes et les adjectifs de relation. Les adjectifs qualificatifs
se trouvent plus souvent devant le nom. L’adjectif et le nom en apposition
suivent toujours le nom qu’ils déterminent. La place de l’adverbe n’est pas
fixe, bien qu’il tend à se rapprocher du verbe.
       P. ex. Ne ben, ne mal ne respunt sun nevuld (Rol.).

      6.2. L’interrogation s’exprime tantôt par le ton quand l’ordre est directe.
Mais le cas le plus fréquent c’est l’inversion du sujet. L’inversion a lieu dans
toutes sortes de questions avec ou sans mot interrogatif. Il existe les cas de
l’inversion complexe qui va s’implanter dans la langue au XVI s.
      P. ex. Quelle beste est che sour vo main?
             Êàêîé çâåðü/æèâîòíîå, êîòîðûé â âàøèõ ðóêàõ?

      6.3. La négation présente un cas tout particulier relevant de la
morphologie et de la syntaxe à la fois. Dans une proposition à prédicat verbal
d’abord la particule non, ensuite la particule ne précède le verbe et suffit à elle
même. La langue tend à renforcer le sens négatif en ajoutant différents pronoms
et adjectifs (nul, aucun), adverbes (oncques, ja, plus, gueres) et substantifs
(pas, mie, point, rien) qui ont primitivement le sens positif. En combinaison
avec la négation ne ils reçoivent le sens négatif. Vers les XII—XIII ss. la plupart
des dialects utilise de préférence la particule pas. Dans les parlers de l’Est on
emploie la particule mie qui subsiste jusqu’à nos jours dans le lorrain. Les deux
particules voisinent dans le normand du Nord, le picard, le wallon.

       6.4. Structure grammaticale de la phrase. Pour exprimer les relations
entre les termes de la proposition et indiquer la fonction syntaxique des mots
l’afr. utilise en premier lieu la forme flexionnelle du nom et du verbe.
       Le système casuel comporte deux cas. Il est impossible de délimiter
nettement les multiples fonctions à l’aide de deux cas, surtout les fonctions

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