История французского языка. Данилова В.П. - 42 стр.

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En afr. et jusqu’aux XVI—XVII ss. les groupes syntaxiques ont une
constitution particulière: la proposition de ne se répète pas nécessairement
dans chaque groupe; il suffit de la nommer une seule fois.
P. ex. Al tens de Noé et al tens Abraam et al David... (St Alexis)
6.6. La parataxe. La phrase complexe présente tout comme en français
moderne une suite de plusieurs propositions soit juxtaposées (parataxe — ïàðàòà-
êñèñ,
ïðèëàã.
ïàðàòàêòè÷åñêèé), soit subordonnées (hypotaxe — ãèïîòàêñèñ,
ïðèëàã.
ãèïîòàêòè÷åñêèé). La parataxe est préférée en tradition orale. Elle relate
une suite d’actions ou bien des faits simultanés. Souvent les propositions
juxtaposées renferment une coordination ou une subordination implicite.
Les relations de subordination exprimées par les propositions
juxtaposées sont très variables, ce sont les rapports de cause, de concession,
d’hypothèse, de condition.
P. ex. En la citet nen est remes paien.
Ne seit ocis o devient chrestien (Rol.)
Pour exprimer les rapports de subordination les propositions juxtaposées
utilisent le mode, en particulier pour exprimer l’hypothèse et la concession.
P. ex. Seit ki l’ociet, tut pais puis avriums (Rol.).
Fréquentes sont les propositions juxtaposées dont la principale est
introduite par le pronom neutre démonstratif, tandis que la proposition suivante
tient lieu d’une complétive.
P. ex. Ço sent Rolant de sun tens n’i ad plus (Rol.)
Il y a également les propositions juxtaposées dont la deuxième est
équivalente à une subordonnée relative.
P. ex. En la citet nen at remes paien, ne seit ocis... (Rol.).
Les propositions coordonées utilisent en afr. les conjonctions si, et, meis,
or, ne. La conjonction si est plus fréquente que et.
La prédominence de la parataxe sur l’hypotaxe s’explique:
1) par les modifications phonétiques: à la suite des modifications
plusieurs conjonctions coïncident avec certains prépositions: lat. dum > do,
de = de; lat. aut > au = a+le >al > au;
2) l’afr. reflète la langue parlée qui se contente à l’époque de
constructions simples ou bien des propositions juxtaposées.
6.7. L’hypotaxe. La subordination s’exprime à l’aide des conjonctions,
pronoms, adverbes hérités du latin: p. ex. que < lat. quod, quam, quia; quand
< lat. quando; com(e) < lat. quomodo.
Cependant les rapports entre les phénomènes et les faits se précisent et
demandent de nouveaux moyens pour les exprimer. Les conjonctions
      En afr. et jusqu’aux XVI—XVII ss. les groupes syntaxiques ont une
constitution particulière: la proposition de ne se répète pas nécessairement
dans chaque groupe; il suffit de la nommer une seule fois.
      P. ex. Al tens de Noé et al tens Abraam et al David... (St Alexis)

       6.6. La parataxe. La phrase complexe présente tout comme en français
moderne une suite de plusieurs propositions soit juxtaposées (parataxe — ïàðàòà-
êñèñ, ïðèëàã. ïàðàòàêòè÷åñêèé), soit subordonnées (hypotaxe — ãèïîòàêñèñ,
ïðèëàã. ãèïîòàêòè÷åñêèé). La parataxe est préférée en tradition orale. Elle relate
une suite d’actions ou bien des faits simultanés. Souvent les propositions
juxtaposées renferment une coordination ou une subordination implicite.
       Les relations de subordination exprimées par les propositions
juxtaposées sont très variables, ce sont les rapports de cause, de concession,
d’hypothèse, de condition.
       P. ex. En la citet nen est remes paien.
              Ne seit ocis o devient chrestien (Rol.)
       Pour exprimer les rapports de subordination les propositions juxtaposées
utilisent le mode, en particulier pour exprimer l’hypothèse et la concession.
       P. ex. Seit ki l’ociet, tut pais puis avriums (Rol.).
       Fréquentes sont les propositions juxtaposées dont la principale est
introduite par le pronom neutre démonstratif, tandis que la proposition suivante
tient lieu d’une complétive.
       P. ex. Ço sent Rolant de sun tens n’i ad plus (Rol.)
       Il y a également les propositions juxtaposées dont la deuxième est
équivalente à une subordonnée relative.
       P. ex. En la citet nen at remes paien, ne seit ocis... (Rol.).
       Les propositions coordonées utilisent en afr. les conjonctions si, et, meis,
or, ne. La conjonction si est plus fréquente que et.
       La prédominence de la parataxe sur l’hypotaxe s’explique:
       1) par les modifications phonétiques: à la suite des modifications
plusieurs conjonctions coïncident avec certains prépositions: lat. dum > do,
de = de; lat. aut > au = a+le >al > au;
       2) l’afr. reflète la langue parlée qui se contente à l’époque de
constructions simples ou bien des propositions juxtaposées.

       6.7. L’hypotaxe. La subordination s’exprime à l’aide des conjonctions,
pronoms, adverbes hérités du latin: p. ex. que < lat. quod, quam, quia; quand
< lat. quando; com(e) < lat. quomodo.
       Cependant les rapports entre les phénomènes et les faits se précisent et
demandent de nouveaux moyens pour les exprimer. Les conjonctions

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