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existantes deviennent polyvalentes. P.ex., la conjonction que joue en afr. le
rôle d’un subordonnant universel. Elle introduit les subordonnées de cause,
de comparaison, de conséquence, etc. La question indirecte qui porte sur le
complément direct est introduite aussi par la conjonction que sans antécédent.
P. ex. Conselle moi que nos ferons (Tristan).
Au cours de l’évolution de l’afr. il se forme toutefois de nouvelles
conjonctions qui sont composées à la base de que à l’aide des prépositions et des
adverbes: p. ex. avant ço que, après ço que, tant que, pur ço que, quand que etc.
Pendant la période afr. ces constructions sont en voie de formation,
leurs parties ne se sont pas soudées et peuvent être séparées par différents
termes de la phrase. En se grammaticalisant la plupart des constructions
perdent le pronom démonstratif: avant ço que > avant que, après ço que >
après que etc. Ce qui constitue une des particularités de la phrase complexe
en afr., c’est la grande variété de moyens d’expression synonimiques. P.ex.
pour marquer différents liens de subordination, a-t-on recours:
1) aux propositions juxtaposées et aux modes du verbe;
2) de même qu’aux propositions complexes subordonnées employant
des conjonctions simples et composées.
En guise de conclusion notons une tendance qui caractérise le développement
de la phrase complexe en afr. — c’est le progrès de l’hypotaxe au dépense de la
parataxe et l’enrichissement continu des conjonctions composées ce qui diminue
le rôle des moyens morphologiques. Une autre tendance — les conjonctions
polyvalentes tendent à restreindre leur emploi et à spécifier leur valeur.
6.8. L’évolution de la syntaxe aux XIV—XVI ss. Pendant les XIV—
XVI ss. c’est la fixation progressive de l’ordre direct des mots qui va de front
avec l’élimination de formes casuelles du nom et l’amuïssement et le nivellement
des désinences dans le verbe. L’ordre des mots devient régulier dans les groupes
syntaxiques:sujet — prédicat, déterminé — déterminant, prédicat — complément
du nom. La morphologie devient plus simple, la syntaxe doit exprimer les valeurs
de différentes formes. Ce qui oppose le mfr. à l’afr. c’est le progrès notable de la
phrase complexe, basée sur la subordination, surtout dans les ouvrages savants.
Il apparaît des périodes de plusieurs subordonnées et de tours infinitifs et participes,
sous l’influence du latin. Le latin continue à influencer le français grâce au
développement des sciences. Le mfr. crée un grand inventaire de conjonctions
composées. L’usage de l’infinitif et du participe absolu se répand. Pendant le
XIV s. la subordination prend le dessus sur la coordination.
Au XVII s. grâce à l’activité des grammairiens et écrivains la
normalisation établit définitivement la structure de la proposition
indépendante et de la phrase complexe, qui sont utilisées en français moderne.
existantes deviennent polyvalentes. P.ex., la conjonction que joue en afr. le rôle d’un subordonnant universel. Elle introduit les subordonnées de cause, de comparaison, de conséquence, etc. La question indirecte qui porte sur le complément direct est introduite aussi par la conjonction que sans antécédent. P. ex. Conselle moi que nos ferons (Tristan). Au cours de l’évolution de l’afr. il se forme toutefois de nouvelles conjonctions qui sont composées à la base de que à l’aide des prépositions et des adverbes: p. ex. avant ço que, après ço que, tant que, pur ço que, quand que etc. Pendant la période afr. ces constructions sont en voie de formation, leurs parties ne se sont pas soudées et peuvent être séparées par différents termes de la phrase. En se grammaticalisant la plupart des constructions perdent le pronom démonstratif: avant ço que > avant que, après ço que > après que etc. Ce qui constitue une des particularités de la phrase complexe en afr., c’est la grande variété de moyens d’expression synonimiques. P.ex. pour marquer différents liens de subordination, a-t-on recours: 1) aux propositions juxtaposées et aux modes du verbe; 2) de même qu’aux propositions complexes subordonnées employant des conjonctions simples et composées. En guise de conclusion notons une tendance qui caractérise le développement de la phrase complexe en afr. — c’est le progrès de l’hypotaxe au dépense de la parataxe et l’enrichissement continu des conjonctions composées ce qui diminue le rôle des moyens morphologiques. Une autre tendance — les conjonctions polyvalentes tendent à restreindre leur emploi et à spécifier leur valeur. 6.8. L’évolution de la syntaxe aux XIV—XVI ss. Pendant les XIV— XVI ss. c’est la fixation progressive de l’ordre direct des mots qui va de front avec l’élimination de formes casuelles du nom et l’amuïssement et le nivellement des désinences dans le verbe. L’ordre des mots devient régulier dans les groupes syntaxiques:sujet — prédicat, déterminé — déterminant, prédicat — complément du nom. La morphologie devient plus simple, la syntaxe doit exprimer les valeurs de différentes formes. Ce qui oppose le mfr. à l’afr. c’est le progrès notable de la phrase complexe, basée sur la subordination, surtout dans les ouvrages savants. Il apparaît des périodes de plusieurs subordonnées et de tours infinitifs et participes, sous l’influence du latin. Le latin continue à influencer le français grâce au développement des sciences. Le mfr. crée un grand inventaire de conjonctions composées. L’usage de l’infinitif et du participe absolu se répand. Pendant le XIV s. la subordination prend le dessus sur la coordination. Au XVII s. grâce à l’activité des grammairiens et écrivains la normalisation établit définitivement la structure de la proposition indépendante et de la phrase complexe, qui sont utilisées en français moderne. 43
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