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substantif: p. ex. bonheür, petit-fils, sage femme, grand-mère. L’ordre inverse
est moins usité: p. ex. vinaigre (XIII s.). Ce mode de composition est plus
usité depuis les XIV—XV ss. (p. ex. Rochefort, Mont-blanc). Un autre type
de nom composé est présenté par deux substantifs: p. ex. orfèvre. Les composés
dont le deuxième élément est un nom de personne survivent dans les noms de
lieu. Ce sont des combinaisons afr. cas sujet + cas régime: p. ex. Bourg-le-
Comte, Bourg-le-Roi, Bourg-Sainte-Marie, Pont-l’Evêque, Pontchâteau etc.
f) Les changements de sens s’effectuent à toutes les étapes de l’évolution
d’une langue. Les exemples de l’extension et de la restriction de sens sont
aussi nombreux en afr. Voilà quelques exemples de l’élargissement du sens:
lat. villa — çàãîðîäíûé äîì, ïîìåñòüå > afr. ville — ôåðìà, äåðåâíÿ >
frm. ville — ãîðîä; de la restriction du sens: lat. ponere — êëàñòü > pondre
êëàñòü ÿéöa; lat. trahere — òÿíóòü > traire äîèòü; lat. separare — îòäåëÿòü
> sevrer — îòíèìàòü ðåáåíêà îò ãðóäè.
L’emploi métaphorique est toujours une source de polysémie: p.ex.
prunelle < prune; esclave > slave, parce que certaines peuplades slaves ont
été réduites à l’esclavage.
La synonymie est florissante en afr. Elle est propre aux certaines couches
du lexique français qui caractérisent les modes de vie et d’activité de l’époque:
la guerre, les croisades, les loisirs, les qualités des gens, les sentiments.
Le développement de la scolastique et de la littérature courtoise appelle
la création d’un nouveau vocabulaire abstrait, car le latin populaire a éliminé
la grande part de cette couche lexicale. L’afr. y procède par différentes voies.
D’une part c’est le mot concret déjà existant dans la langue qui élargit sa
signification et reçoit un sens abstrait: p. ex. afr. sagesse ‘÷óâñòâî âêóñà’ en
français moderne veut dire ‘ìóäðîñòü’; afr. considerer ‘íàáëþäàòü çâåçäû’
en français moderne veut dire ‘ðàññìàòðèâàòü’; afr. talent ‘äåíåæíàÿ
åäèíèöà’ veut dire aujourd’hui ‘òàëàíò’.
D’autre part le français se procure le mot indispensable par emprunt et
par calque. Ceci vaut non seulement pour le lexique abstrait, mais surtout
pour le vocabulaire de la vie économique, culturelle et politique.
La source essentielle de l’emprunt c’est le latin. A l’époque le latin est
langue de l’administration, de l’enseignement, de la science et du culte. Les clercs
sont bilingues, ils se servent des deux langues. Les emprunts les plus archaïques
sont des mots d’église. P. ex. diable, evesque, apostre, image, virginitet.
Plusieurs sont les mots d’origine grecque arrivés en afr. par
l’intermédiare du latin. Au XIII s. apparaissent les mots du langage de la
médicine, du droit, de la rhétorique: p. ex. authentique, dilatation, excessif,
mutation, opposition, physicien, spectacle, ultime etc.
substantif: p. ex. bonheür, petit-fils, sage femme, grand-mère. L’ordre inverse est moins usité: p. ex. vinaigre (XIII s.). Ce mode de composition est plus usité depuis les XIV—XV ss. (p. ex. Rochefort, Mont-blanc). Un autre type de nom composé est présenté par deux substantifs: p. ex. orfèvre. Les composés dont le deuxième élément est un nom de personne survivent dans les noms de lieu. Ce sont des combinaisons afr. cas sujet + cas régime: p. ex. Bourg-le- Comte, Bourg-le-Roi, Bourg-Sainte-Marie, Pont-l’Evêque, Pontchâteau etc. f) Les changements de sens s’effectuent à toutes les étapes de l’évolution d’une langue. Les exemples de l’extension et de la restriction de sens sont aussi nombreux en afr. Voilà quelques exemples de l’élargissement du sens: lat. villa — çàãîðîäíûé äîì, ïîìåñòüå > afr. ville — ôåðìà, äåðåâíÿ > frm. ville — ãîðîä; de la restriction du sens: lat. ponere — êëàñòü > pondre êëàñòü ÿéöa; lat. trahere — òÿíóòü > traire äîèòü; lat. separare — îòäåëÿòü > sevrer — îòíèìàòü ðåáåíêà îò ãðóäè. L’emploi métaphorique est toujours une source de polysémie: p.ex. prunelle < prune; esclave > slave, parce que certaines peuplades slaves ont été réduites à l’esclavage. La synonymie est florissante en afr. Elle est propre aux certaines couches du lexique français qui caractérisent les modes de vie et d’activité de l’époque: la guerre, les croisades, les loisirs, les qualités des gens, les sentiments. Le développement de la scolastique et de la littérature courtoise appelle la création d’un nouveau vocabulaire abstrait, car le latin populaire a éliminé la grande part de cette couche lexicale. L’afr. y procède par différentes voies. D’une part c’est le mot concret déjà existant dans la langue qui élargit sa signification et reçoit un sens abstrait: p. ex. afr. sagesse ‘÷óâñòâî âêóñà’ en français moderne veut dire ‘ìóäðîñòü’; afr. considerer ‘íàáëþäàòü çâåçäû’ en français moderne veut dire ‘ðàññìàòðèâàòü’; afr. talent ‘äåíåæíàÿ åäèíèöà’ veut dire aujourd’hui ‘òàëàíò’. D’autre part le français se procure le mot indispensable par emprunt et par calque. Ceci vaut non seulement pour le lexique abstrait, mais surtout pour le vocabulaire de la vie économique, culturelle et politique. La source essentielle de l’emprunt c’est le latin. A l’époque le latin est langue de l’administration, de l’enseignement, de la science et du culte. Les clercs sont bilingues, ils se servent des deux langues. Les emprunts les plus archaïques sont des mots d’église. P. ex. diable, evesque, apostre, image, virginitet. Plusieurs sont les mots d’origine grecque arrivés en afr. par l’intermédiare du latin. Au XIII s. apparaissent les mots du langage de la médicine, du droit, de la rhétorique: p. ex. authentique, dilatation, excessif, mutation, opposition, physicien, spectacle, ultime etc. 45
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