История языка и введение в спецфилологию (французский язык). Гарибова Е.З. - 11 стр.

UptoLike

Составители: 

homme grossier et paresseux qui ne daigne se contraindre en rien ni s'assujettir а la
moindre règle.»
13. Les semi-patoisants Au fur et а mesure qu’on s'éloignait de Paris, les
locuteurs devenaient des semi-patoisants. Ceux-ci n'avaient tout au plus qu'une
connaissance passive du français populaire; ils parlaient normalement leur patois
maternel, mais comprenaient le français. Les semi-patoisants se retrouvaient
principalement dans les régions d'oïl du nord de la France: la Normandie, la
Champagne, la Picardie, la Loire, le Poitou, la Bourgogne. Ils vivaient surtout dans
les villes, car le patois local demeurait la règle а la campagne. Dans les régions
d'oc, c’est-à-dire au sud du pays, même les classes cultivées ne parlaient guère le
français bien qu'elles le comprenaient. Bref, pour la masse du peuple des provinces
du Sud et des provinces éloignées comme la Bretagne, la Flandre ou l'Alsace, le
français demeurait une langue encore plus étrangère qu'а Moscou.
14. Les patoisants Partout ailleurs, on ne retrouve que des patoisants unilingues
qui n’avaient aucune connaissance active ou passive du français. Un grand
spécialiste du parler rural, Albert Dauzat, a inventorié jusqu'а 636 patois différents
dans la France du XVII
e
siècle. Voir la carte de Mikael Parvall, mais elle ne donne
qu'une faible idée des très nombreux «patois» de l'époque (au moins plusieurs
centaines).