Практикум по культуре речевого общения. Ч.1. Гиляровская Т.В - 11 стр.

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l’enseignement supérieur européen, et donc de la France, ÉduFrance s’est
également associée avec ses homologues européennes (Allemagne, Pays-Bas,
Grande-Bretagne). Ce consortium a dernièrement remporté un appel d’offres
européen pour organiser des salons éducatifs en Asie jusqu’en 2008, marché
aujourd’hui stratégique. «L’idée est de proposer une formation en France et dans
les autres pays européens aux étudiants chinois, par exemple», souligne Patrick
Franjou.
L’accueil des étudiants étrangers a également été amélioré en amont. Des
centres pour les études en France (CEF) ont été fondés par le MAE en 2005 pour
compléter le dispositif existant.
Le Quai d’Orsay a mis en place deux bourses d’excellence pour attirer
l’élite des étudiants étrangers. Le programme Eiffel a été créé en 1999 afin de
soutenir les meilleurs étudiants au niveau du master dans trois grands domaines:
les sciences de l’ingénieur, l’économie-gestion, le droit et les sciences
politiques. Ainsi, en 2005, 431 bourses Eiffel ont été délivrées. En 2004, cette
mesure a été élargie au niveau du doctorat. Quant à la bourse Major, elle est
destinée à accompagner les meilleurs élèves étrangers qui sortent du réseau des
430 lycées français implantés dans le monde. Elle permet aux titulaires d’un
baccalauréat français avec mention, qui ont réussi leur premier cycle
universitaire, de poursuivre, pendant trois années supplémentaires, leurs études
dans les grandes écoles ou universités françaises, jusqu’au niveau «bac + 5».
Une centaine de jeunes bénéficient chaque année de cette bourse
d’accompagnement.
En outre, le ministère anime deux programmes plus récents: Arcus
(Action en régions de coopération universitaire et scientifique) et les collèges
doctoraux. Lancé en 2005, Arcus vise à promouvoir le rapprochement entre les
établissements de recherche des régions françaises et ceux d’un certain nombre
de pays émergents.
L’objectif est de renforcer l’attractivité de la France auprès des jeunes
chercheurs étrangers. «Les régions fédèrent les compétences de leurs universités
et de leurs laboratoires de recherche pour proposer des programmes sur des
thématiques précises en direction des pays émergents», précise la sous-direction
de la Coopération universitaire.
Seconde initiative: les collèges doctoraux. «Leur vocation est de favoriser
les échanges entre doctorants français et étrangers», explique Béatrice
Duchemin-Sichère une des responsables des partenariats universitaires au MAE.
Le premier collège doctoral a été créé en 2002 avec le Japon. Fort du succès de
celui-ci, le Quai d’Orsay vient d’annoncer, pour 2006, la fondation de trois
nouveaux collèges avec la Chine, le Chili et le Brésil. «Les premières mobilités
seront opérationnelles à la rentrée universitaire 2006. Nous envisageons
également de mettre en place pour 2007 des collèges doctoraux avec l’Inde et le
Mexique», ajoute Béatrice Duchemin-Sichère.
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l’enseignement supérieur européen, et donc de la France, ÉduFrance s’est
également associée avec ses homologues européennes (Allemagne, Pays-Bas,
Grande-Bretagne). Ce consortium a dernièrement remporté un appel d’offres
européen pour organiser des salons éducatifs en Asie jusqu’en 2008, marché
aujourd’hui stratégique. «L’idée est de proposer une formation en France et dans
les autres pays européens aux étudiants chinois, par exemple», souligne Patrick
Franjou.
        L’accueil des étudiants étrangers a également été amélioré en amont. Des
centres pour les études en France (CEF) ont été fondés par le MAE en 2005 pour
compléter le dispositif existant.
        Le Quai d’Orsay a mis en place deux bourses d’excellence pour attirer
l’élite des étudiants étrangers. Le programme Eiffel a été créé en 1999 afin de
soutenir les meilleurs étudiants au niveau du master dans trois grands domaines:
les sciences de l’ingénieur, l’économie-gestion, le droit et les sciences
politiques. Ainsi, en 2005, 431 bourses Eiffel ont été délivrées. En 2004, cette
mesure a été élargie au niveau du doctorat. Quant à la bourse Major, elle est
destinée à accompagner les meilleurs élèves étrangers qui sortent du réseau des
430 lycées français implantés dans le monde. Elle permet aux titulaires d’un
baccalauréat français avec mention, qui ont réussi leur premier cycle
universitaire, de poursuivre, pendant trois années supplémentaires, leurs études
dans les grandes écoles ou universités françaises, jusqu’au niveau «bac + 5».
Une centaine de jeunes bénéficient chaque année de cette bourse
d’accompagnement.
        En outre, le ministère anime deux programmes plus récents: Arcus
(Action en régions de coopération universitaire et scientifique) et les collèges
doctoraux. Lancé en 2005, Arcus vise à promouvoir le rapprochement entre les
établissements de recherche des régions françaises et ceux d’un certain nombre
de pays émergents.
        L’objectif est de renforcer l’attractivité de la France auprès des jeunes
chercheurs étrangers. «Les régions fédèrent les compétences de leurs universités
et de leurs laboratoires de recherche pour proposer des programmes sur des
thématiques précises en direction des pays émergents», précise la sous-direction
de la Coopération universitaire.
        Seconde initiative: les collèges doctoraux. «Leur vocation est de favoriser
les échanges entre doctorants français et étrangers», explique Béatrice
Duchemin-Sichère une des responsables des partenariats universitaires au MAE.
Le premier collège doctoral a été créé en 2002 avec le Japon. Fort du succès de
celui-ci, le Quai d’Orsay vient d’annoncer, pour 2006, la fondation de trois
nouveaux collèges avec la Chine, le Chili et le Brésil. «Les premières mobilités
seront opérationnelles à la rentrée universitaire 2006. Nous envisageons
également de mettre en place pour 2007 des collèges doctoraux avec l’Inde et le
Mexique», ajoute Béatrice Duchemin-Sichère.

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