Практикум по культуре речевого общения. Ч.1. Гиляровская Т.В - 16 стр.

UptoLike

minimum 59 ans pour les grands-parents et maximum 14 ans pour les petits-
enfants.
4) La destination présentée ici, le village lot-et-garonnais de Penne
d'Agenais n'est pas un «classique» français et en cela il invite nos «touristes
pédagogiques» à faire l'effort d'aller vers l'autre. Ce coin de la France rurale
propose une gamme d'activités culturelles vectrice d'un français «localisé»
(fabrique du pruneau, fabrique de pain, jardin de nénuphars, villages-bastides,
etc.). Ce programme intergénérationnel, également intitulé «joie de vivre», a
ceci de singulier qu'à côté des visites classiques, il oblige les vacanciers à mettre
la «main à la pâte». Dans un premier temps, adolescents et aînés doivent réaliser
des plats typiques, aidés en cela par des professeurs de cuisine. Dans un second
temps, ces mêmes «apprentis cuisiniers» vont prendre quelques cours de
français langue étrangère. Dès lors, à leur manière, avec leurs aptitudes et leurs
stratégies, ces deux générations vont donc apprendre la même chose. Ce faisant,
ils pourront partager ces apprentissages, avec tous les bonheurs et les malheurs
qui y sont attachés.
5) Le français «citoyen», c'est aussi, selon nous, un vecteur d'entraide;
durant leur séjour, les grands-parents et leurs petits-enfants ont utilisé le français
pour s'entraider. L’objet d'apprentissage, le français a pu devenir l’objet de
communication authentique: lors d'achat de cartes postales devant un buraliste,
au restaurant devant un menu , pendant un jeu de loto organisé en soirée, etc. En
général, pour un touriste, les souvenirs qu'il est commun de rapporter sont la
photo ou la carte postale; ici, ce seront aussi des moments d'apprentissage, des
saveurs, des savoir-faire culinaires, mais aussi des savoirs et des savoir-faire
linguistiques. Avoir réussi son séjour en France et avoir ramené des souvenirs
linguistiques français à transmettre chez soi, n'est-ce pas aussi, indirectement,
presque aussi utile que des actions linguistiques organisées dans le pays-source
de ces touristes?
D’après, Le français dans le monde
Lecture et compréhension du texte
3. Relisez le texte cohérent et trouvez les réponses aux questions qui suivent.
a) Pourquoi pour de nombreuses familles américaines est-il difficile
de se retrouver et communiquer?
b) Quel programme propose-t-on aux enfants et a leurs grands-parent
pour les rassembler?
c) Quelles difficultés les apprenants rencontrent-ils aux cours de leur
apprentissage?
16
minimum 59 ans pour les grands-parents et maximum 14 ans pour les petits-
enfants.

       4) La destination présentée ici, le village lot-et-garonnais de Penne
d'Agenais n'est pas un «classique» français et en cela il invite nos «touristes
pédagogiques» à faire l'effort d'aller vers l'autre. Ce coin de la France rurale
propose une gamme d'activités culturelles vectrice d'un français «localisé»
(fabrique du pruneau, fabrique de pain, jardin de nénuphars, villages-bastides,
etc.). Ce programme intergénérationnel, également intitulé «joie de vivre», a
ceci de singulier qu'à côté des visites classiques, il oblige les vacanciers à mettre
la «main à la pâte». Dans un premier temps, adolescents et aînés doivent réaliser
des plats typiques, aidés en cela par des professeurs de cuisine. Dans un second
temps, ces mêmes «apprentis cuisiniers» vont prendre quelques cours de
français langue étrangère. Dès lors, à leur manière, avec leurs aptitudes et leurs
stratégies, ces deux générations vont donc apprendre la même chose. Ce faisant,
ils pourront partager ces apprentissages, avec tous les bonheurs et les malheurs
qui y sont attachés.

       5) Le français «citoyen», c'est aussi, selon nous, un vecteur d'entraide;
durant leur séjour, les grands-parents et leurs petits-enfants ont utilisé le français
pour s'entraider. L’objet d'apprentissage, le français a pu devenir l’objet de
communication authentique: lors d'achat de cartes postales devant un buraliste,
au restaurant devant un menu , pendant un jeu de loto organisé en soirée, etc. En
général, pour un touriste, les souvenirs qu'il est commun de rapporter sont la
photo ou la carte postale; ici, ce seront aussi des moments d'apprentissage, des
saveurs, des savoir-faire culinaires, mais aussi des savoirs et des savoir-faire
linguistiques. Avoir réussi son séjour en France et avoir ramené des souvenirs
linguistiques français à transmettre chez soi, n'est-ce pas aussi, indirectement,
presque aussi utile que des actions linguistiques organisées dans le pays-source
de ces touristes?


                                               D’après, Le français dans le monde

                          Lecture et compréhension du texte
3.     Relisez le texte cohérent et trouvez les réponses aux questions qui suivent.
       a)    Pourquoi pour de nombreuses familles américaines est-il difficile
de se retrouver et communiquer?
       b)    Quel programme propose-t-on aux enfants et a leurs grands-parent
pour les rassembler?
       c)     Quelles difficultés les apprenants rencontrent-ils aux cours de leur
apprentissage?

                                         16