Практикум по культуре речевого общения. Ч.1. Гиляровская Т.В - 22 стр.

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montée du niveau des mers. Et la liste n’est pas exhaustive. Un tableau vraiment
alarmant.
Contrairement aux idées reçues, les eaux usées rejetées par l’agriculture
intensive et l’industrie dans les fleuves, les lacs et les rivières polluent deux fois
plus les océans que le transport maritime. Pourtant, les dégazages en mer
déversent chaque année de 1 200 000 à 1 500 000 tonnes de produits chimiques.
Il ne s’agit pas seulement d’hydrocarbures, mais aussi d’une large gamme de
détergents, d’huiles diverses qui polluent dans une quasi-impunité au-delà des
zones économiques exclusives (200 milles nautiques) puisque l’on peut procéder
à des rejets dans les mers ouvertes à condition de ne pas dépasser certaines
normes. Par ailleurs, les rivières, les fleuves et les estuaires charrient vers le
milieu marin quantité de substances particulièrement nocives, comme le mercure
et le plomb. L’utilisation massive des engrais agricoles, des pesticides et des
nitrates dans l’agriculture intensive augmente les rejets d’eaux riches en
phosphates et en ammonium, provoquant une prolifération d’algues (les marées
vertes) qui asphyxient le milieu marin. Ces phénomènes menacent directement
l’avenir du biotope marin car ils engendrent une eutrophisation des estuaires,
véritables pouponnières pour 80 % des espèces.
Autre danger: la surpêche. Les stocks de poissons sont exploités au-delà
de leurs limites biologiques. Dans certaines eaux européennes, 40 à 60 % des
réserves des principales espèces commerciales sont utilisées dans des conditions
mettant en péril leur renouvellement. Enfin, l’augmentation de la pression
démographique, avec 8 milliards d’êtres humains prévus en 2020, ne peut
qu’exacerber les problèmes posés par les rejets polluants, qu’il s’agisse de ceux
émanant de l’agriculture, des industries, des transports ou de ceux provenant des
particuliers.
Des solutions existent pourtant dans tous ces domaines. C’est avant tout
une question de volonté politique. Or celle-ci dépend dans une large mesure de
la prise de conscience des citoyens. On comprend d’autant mieux l’enjeu capital
que représente le défi de changer les mentalités, pour que chacun s’engage à
repenser son rapport à l’environnement.
Myriam Goldminc, Label France
Lecture et compréhension du texte
1. Lisez le texte ci-dessus. Divisez-le en parties suivant le plan ci-dessous:
a) les causes du réchauffement climatique;
b) les effets du réchauffement planétaire;
c) la pollution des eaux et ses conséquences;
d) la surpêche dangereuse.
2. Relisez le texte et trouvez-y:
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montée du niveau des mers. Et la liste n’est pas exhaustive. Un tableau vraiment
alarmant.
       Contrairement aux idées reçues, les eaux usées rejetées par l’agriculture
intensive et l’industrie dans les fleuves, les lacs et les rivières polluent deux fois
plus les océans que le transport maritime. Pourtant, les dégazages en mer
déversent chaque année de 1 200 000 à 1 500 000 tonnes de produits chimiques.
Il ne s’agit pas seulement d’hydrocarbures, mais aussi d’une large gamme de
détergents, d’huiles diverses qui polluent dans une quasi-impunité au-delà des
zones économiques exclusives (200 milles nautiques) puisque l’on peut procéder
à des rejets dans les mers ouvertes à condition de ne pas dépasser certaines
normes. Par ailleurs, les rivières, les fleuves et les estuaires charrient vers le
milieu marin quantité de substances particulièrement nocives, comme le mercure
et le plomb. L’utilisation massive des engrais agricoles, des pesticides et des
nitrates dans l’agriculture intensive augmente les rejets d’eaux riches en
phosphates et en ammonium, provoquant une prolifération d’algues (les marées
vertes) qui asphyxient le milieu marin. Ces phénomènes menacent directement
l’avenir du biotope marin car ils engendrent une eutrophisation des estuaires,
véritables pouponnières pour 80 % des espèces.
       Autre danger: la surpêche. Les stocks de poissons sont exploités au-delà
de leurs limites biologiques. Dans certaines eaux européennes, 40 à 60 % des
réserves des principales espèces commerciales sont utilisées dans des conditions
mettant en péril leur renouvellement. Enfin, l’augmentation de la pression
démographique, avec 8 milliards d’êtres humains prévus en 2020, ne peut
qu’exacerber les problèmes posés par les rejets polluants, qu’il s’agisse de ceux
émanant de l’agriculture, des industries, des transports ou de ceux provenant des
particuliers.
       Des solutions existent pourtant dans tous ces domaines. C’est avant tout
une question de volonté politique. Or celle-ci dépend dans une large mesure de
la prise de conscience des citoyens. On comprend d’autant mieux l’enjeu capital
que représente le défi de changer les mentalités, pour que chacun s’engage à
repenser son rapport à l’environnement.

                                                  Myriam Goldminc, Label France

                          Lecture et compréhension du texte

      1. Lisez le texte ci-dessus. Divisez-le en parties suivant le plan ci-dessous:
      a) les causes du réchauffement climatique;
      b) les effets du réchauffement planétaire;
      c) la pollution des eaux et ses conséquences;
      d) la surpêche dangereuse.
      2. Relisez le texte et trouvez-y:

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