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Le climat est rude, de type continental avec un long enneigement. Sa dégradation
progressive vers le nord explique la concentration de l’agriculture et de la population
dans le sud, valorisé par par la voie maritime du Saint-Laurent, qui est jalonnée par
les principales villes (Montréal, grand cntre industriel, Trois rivières, Québec).
Le reste de la province est le domaine de l’exploitation de la forêt et surtout d’un
sous-sol riche (fer, cuivre, or, amiante, etc.). La mise en valeur partielle du potentiel
hydroélectrique considérable a donné naissance à d’importantes industries du bois
(papier), ainsi qu’ à la métallurgie.
Avec le PIB comparable à celui de la Suède le Québec représente la dualité
culturelle et ethnique de Canada dans sa vie et sa politique. Il compte 7 millions
d’habitants dont 80 % sont francophones. Dans d’autres provinces (états) de la
fédération les Franç ais ne sont pas nombreux. C’est pourquoi le Québec se voit
responsable du sort de Canadiens de langue franç aise.
Le Québec recherche toujours un maximum d’autonomie. Il ne posséde pas de
constitution. Le général de Gaulle venu au Canada en 1967 a appelé les Québécois à
l’autonomie.
En 1987 le Québec énonce les conditions minimales pour qu’il signe la
constitution canadienne. Parmi celles-ci, on retrouve la reconnaissance du Québec en
tant que «société distincte», un droit de veto sur tout futur changement de la
constitution et une prise en charge complète de l'immigration sur le territoire
québécois.
Suite à des pourparlers entre Brian Mulroney le premier ministre Canadien et les
premiers ministres des dix provinces, on conclue l'accord du Lac Meech. On accorde
au Québec 5 de ses revendications:
1. Des sénateurs et des juges de la Cour suprême nommés par les provinces,
2. Les provinces peuvent prendre part à la politique d'immigration,
3. Les provinces peuvent réclamer une compensation financière si elles ne veulent
pas participer à un programme fédéral.
4. L'unanimité des provinces est exigée pour les institutions centrales
5. On accorde aussi au Québec le statut de société distincte en matière de langue, de
culture et de système légal.
Le premier ministre de Terre-Neuve, Clyde Wells, fait annuler par la législature de
sa province la signature de son prédécesseur à l'accord du Lac Meech deux ans
auparavant. Un grand vent d'intolérance souffle sur le Canada anglais. En Ontario,
une quarantaine de villes suivent l'exemple de Sault-Sainte-Marie (une ancienne
fortification franç aise) et se déclarent «unilingues anglaises». Dans la municipalité
ontarienne de Brockville, des extrémistes anti-francophones s'essuient les pieds et
crachent sur le drapeau du Québec devant les caméras de télévision.
Le 23 juin 1990 Terre-Neuve et le Manitoba refusent de signer l'accord du Lac
Meech qui est officiellement mort. Robert Bourassa déclare qu'il n'y aura plus de
négociations à 11, qu'elles seront désormais bilatérales, entre Ottawa et Québec.
Octobre 1991: L'ancien premier ministre du Canada, Pierre Trudeau, dans le cadre
de sa vendetta personnelle contre toute reconnaissance officielle pour le Québec,
déclare qu'une clause de société distincte permettrait au Québec de "déporter" des
23 Le climat est rude, de type continental avec un long enneigement. Sa dégradation progressive vers le nord explique la concentration de l’agriculture et de la population dans le sud, valorisé par par la voie maritime du Saint-Laurent, qui est jalonnée par les principales villes (Montréal, grand cntre industriel, Trois rivières, Québec). Le reste de la province est le domaine de l’exploitation de la forêt et surtout d’un sous-sol riche (fer, cuivre, or, amiante, etc.). La mise en valeur partielle du potentiel hydroélectrique considérable a donné naissance à d’importantes industries du bois (papier), ainsi qu’ à la métallurgie. Avec le PIB comparable à celui de la Suède le Québec représente la dualité culturelle et ethnique de Canada dans sa vie et sa politique. Il compte 7 millions d’habitants dont 80 % sont francophones. Dans d’autres provinces (états) de la fédération les Français ne sont pas nombreux. C’est pourquoi le Québec se voit responsable du sort de Canadiens de langue française. Le Québec recherche toujours un maximum d’autonomie. Il ne posséde pas de constitution. Le général de Gaulle venu au Canada en 1967 a appelé les Québécois à l’autonomie. En 1987 le Québec énonce les conditions minimales pour qu’il signe la constitution canadienne. Parmi celles-ci, on retrouve la reconnaissance du Québec en tant que «société distincte», un droit de veto sur tout futur changement de la constitution et une prise en charge complète de l'immigration sur le territoire québécois. Suite à des pourparlers entre Brian Mulroney le premier ministre Canadien et les premiers ministres des dix provinces, on conclue l'accord du Lac Meech. On accorde au Québec 5 de ses revendications: 1. Des sénateurs et des juges de la Cour suprême nommés par les provinces, 2. Les provinces peuvent prendre part à la politique d'immigration, 3. Les provinces peuvent réclamer une compensation financière si elles ne veulent pas participer à un programme fédéral. 4. L'unanimité des provinces est exigée pour les institutions centrales 5. On accorde aussi au Québec le statut de société distincte en matière de langue, de culture et de système légal. Le premier ministre de Terre-Neuve, Clyde Wells, fait annuler par la législature de sa province la signature de son prédécesseur à l'accord du Lac Meech deux ans auparavant. Un grand vent d'intolérance souffle sur le Canada anglais. En Ontario, une quarantaine de villes suivent l'exemple de Sault-Sainte-Marie (une ancienne fortification française) et se déclarent «unilingues anglaises». Dans la municipalité ontarienne de Brockville, des extrémistes anti-francophones s'essuient les pieds et crachent sur le drapeau du Québec devant les caméras de télévision. Le 23 juin 1990 Terre-Neuve et le Manitoba refusent de signer l'accord du Lac Meech qui est officiellement mort. Robert Bourassa déclare qu'il n'y aura plus de négociations à 11, qu'elles seront désormais bilatérales, entre Ottawa et Québec. Octobre 1991: L'ancien premier ministre du Canada, Pierre Trudeau, dans le cadre de sa vendetta personnelle contre toute reconnaissance officielle pour le Québec, déclare qu'une clause de société distincte permettrait au Québec de "déporter" des
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