Сборник текстов и упражнений по французскому языку (для студентов исторического факультета). Литвинова В.М. - 50 стр.

UptoLike

Составители: 

99
ébranlé la position internationale de la France? – 14) Quelle est la
préoccupation primordiale pour le général de Gaulle et pour les cadres
dirigeants du pays? – 15) Qu’est-ce qui s’inscrit dans la volonté de
forger une nouvelle France dotée d’une économie moderne?
3. A vous de compléter et de traduire.
1) fghjkl les Alliés débarquent en
Normandie.
2) Après la libération de Paris fghjkl
et la formation d’un gouvernement
d’ «unanimité nationale», le GPRF
est reconnu par les Alliés.
3) Le garde de Sceaux crée fghjkl
les cours spéciales de justice.
4) La guerre contre l’Allemagne
nazie se poursuivit jusqu’à la
capitulation fghjkl.
5) La création par le décret f ghjkl
du plan de modernisation et
d’équipement, la nationalisation de
l’énergie et d’une partie du secteur
bancaire, s’inscrivent dans cette
volonté de forger une France
nouvelle dotée d’une économie
moderne.
6) La France ne fut pas invitée aux
conférences des trois Grands à Yalta
fghjkl et Potsdam fghjkl.
le 15 septembre 1944
le 25 août 1944
le 6 juin 1944
le 3 janvier 1946
février 1945
juillet 1945
le 8 mai 1945
4. Résumez le texte.
100
Vers de nouvelles institutions
1. Lisez et traduisez le texte.
Dans cette aspiration profonde à une novation beaucoup
disent: à une révolution – qui s'affirme après la Libération, se pose,
une nouvelle fois, la question des institutions. Mis à part les radicaux
et une partie de la droite modérée, nul ne souhaite le retour au
régime de la III
e
République. Le 21 octobre 1945, les Français sont
consultés par référendum sur les institutions, en même temps qu'ils
élisent, à la représentation proportionnelle dans le cadre départemental,
une Assemblée. A la première question du référendum: «Voulez-vous
que l'Assemblée élue ce jour soit constituante?», 96,1 % des
suffrages exprimés répondent oui. C'en est donc fini des institutions de
la III
e
République. La deuxième question demande d'approuver le
projet de loi organisant les pouvoirs publics jusqu'à la mise en vigueur
de la nouvelle Constitution. Il limite les pouvoirs de l'Assemblée, élue
pour sept mois. Surtout, la Constitution adoptée par l'Assemblée doit
être «soumise à l'approbation du corps électoral [...] par voie de
rendum». De Gaulle rompt ainsi avec la tradition d'une
Assemblée constituante seule souveraine pour donner au pays ses
institutions. Le Parti communiste et les mouvements proches de lui,
ainsi que les radicaux, font campagne pour le non à la seconde
question. Lе oui l'emporte avec 66,3 % des suffrages exprimés.
Le même jour, les élections donnent la nouvelle configuration
politique du pays. Radicaux et modérés s'effondrent, la SFIO
progresse par rapport à 1936, mais elle est devancée nettement par le
Parti communiste, qui connaît une croissance exceptionnelle,
conséquence de son rôle à la Libération et du prestige de l'URSS.
Enfin, une formation nouvelle réalise une percée: le Mouvement
républicain populaire (MRP), qui réclame de la démocratie chrétienne,
mais aussi du général de Gaulle.
Celui-ci, élu président du gouvernement à l'unanimité par la
Constituante, forme, non sans s'être opposé dans un premier temps
au Parti communiste à qui il ne confie que des ministères économiques
et sociaux, un gouvernement dominé par les trois principaux partis.
Très vite, il entre en conflit avec la Constituante, qui entend le
tenir à l'écart de llaboration de la Constitution. A propos du
ébranlé la position internationale de la France? – 14) Quelle est la                       Vers de nouvelles institutions
préoccupation primordiale pour le général de Gaulle et pour les cadres
dirigeants du pays? – 15) Qu’est-ce qui s’inscrit dans la volonté de           1. Lisez et traduisez le texte.
forger une nouvelle France dotée d’une économie moderne?                        Dans cette aspiration profonde à une rénovation – beaucoup
                                                                         disent: à une révolution – qui s'affirme après la Libération, se pose,
      3. A vous de compléter et de traduire.
                                                                         une nouvelle fois, la question des institutions. Mis à part les radicaux
 1) fghjkl les Alliés débarquent en                                      et une partie de la droite modérée, nul ne souhaite le retour au
                                                                         régime de la IIIe République. Le 21 octobre 1945, les Français sont
 Normandie.
                                                                         consultés par référendum sur les institutions, en même temps qu'ils
 2) Après la libération de Paris fghjkl
                                                                         élisent, à la représentation proportionnelle dans le cadre départemental,
 et la formation d’un gouvernement
                                               le 15 septembre 1944      une Assemblée. A la première question du référendum: «Voulez-vous
 d’ «unanimité nationale», le GPRF
                                               le 25 août 1944           que l'Assemblée élue ce jour soit constituante?», 96,1 % des
 est reconnu par les Alliés.
                                               le 6 juin 1944            suffrages exprimés répondent oui. C'en est donc fini des institutions de
 3) Le garde de Sceaux crée fghjkl                                       la IIIe République. La deuxième question demande d'approuver le
                                               le 3 janvier 1946
 les cours spéciales de justice.                                         projet de loi organisant les pouvoirs publics jusqu'à la mise en vigueur
                                               février 1945
 4) La guerre contre l’Allemagne                                         de la nouvelle Constitution. Il limite les pouvoirs de l'Assemblée, élue
                                               juillet 1945
 nazie se poursuivit jusqu’à la                                          pour sept mois. Surtout, la Constitution adoptée par l'Assemblée doit
                                               le 8 mai 1945
 capitulation fghjkl.                                                    être «soumise à l'approbation du corps électoral [...] par voie de
 5) La création par le décret f ghjkl                                    référendum». De Gaulle rompt ainsi avec la tradition d'une
 du plan de modernisation et                                             Assemblée constituante seule souveraine pour donner au pays ses
 d’équipement, la nationalisation de                                     institutions. Le Parti communiste et les mouvements proches de lui,
 l’énergie et d’une partie du secteur                                    ainsi que les radicaux, font campagne pour le non à la seconde
 bancaire, s’inscrivent dans cette                                       question. Lе oui l'emporte avec 66,3 % des suffrages exprimés.
 volonté de forger une France                                                   Le même jour, les élections donnent la nouvelle configuration
 nouvelle dotée d’une économie                                           politique du pays. Radicaux et modérés s'effondrent, la SFIO
 moderne.                                                                progresse par rapport à 1936, mais elle est devancée nettement par le
 6) La France ne fut pas invitée aux                                     Parti communiste, qui connaît une croissance exceptionnelle,
 conférences des trois Grands à Yalta                                    conséquence de son rôle à la Libération et du prestige de l'URSS.
 fghjkl et Potsdam fghjkl.                                               Enfin, une formation nouvelle réalise une percée: le Mouvement
                                                                         républicain populaire (MRP), qui réclame de la démocratie chrétienne,
      4. Résumez le texte.                                               mais aussi du général de Gaulle.
                                                                                Celui-ci, élu président du gouvernement à l'unanimité par la
                                                                         Constituante, forme, non sans s'être opposé dans un premier temps
                                                                         au Parti communiste à qui il ne confie que des ministères économiques
                                                                         et sociaux, un gouvernement dominé par les trois principaux partis.
                                                                         Très vite, il entre en conflit avec la Constituante, qui entend le
                                                                         tenir à l'écart de l'élaboration de la Constitution. A propos du

                                  99                                                                       100