Образование во Франции: лингвокультурные аспекты. Макарова Л.С - 95 стр.

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ministre de l'Education nationale, en 1991.
«U3M», comme «U2000», est une opération d'aménagement et de
développement des enseignements supérieurs. Sa création avait été
annoncée s juin dernier par Claude Allègre: nommé à la tête d'un grand
ministère de l'Éducation nationale et de la Recherche, celui-ci avait
manifesté devant la conférence des présidents d'université son intention
de compléter Université 2000 par un nouveau programme. Il entendait
mettre l'accent sur le logement universitaire et sur les équipements de
Paris-Centre, les grands travaux en faveur de l'enseignement supérieur en
province ne devant intervenir que dans un deuxième temps, et «sans
saupoudrage».
En septembre dernier, à l'occasion de la rentrée universitaire, une note
officielle diffusée par le ministère de l'Education à l'occasion de la rentrée
universitaire annonçait «l'ouverture d'un milliard de francs
supplémentaire d'autorisations de programme permettant le démarrage
d'Université 3 M dès 1998.»
Les précisions fournies hier par le père d'«Université 2000» montrent que
les préoccupations du premier ministre en matière d'aménagement
universitaire sont désormais d'ordre plutôt qualitatif: la réforme, a-t-il
indiqué, se situe dans un contexte démographique différent de celui qui
prévalait lors de l'élaboration d'Université 2000. Ce plan avait été do
alors d'un total de 16,2 milliards de crédits. Il était notamment destiné à
accueillir 300 000 étudiants supplémentaires dans les universités et à créer
500 000 places nouvelles dans les instituts universitaires de technologie.
À l'étroit
Avec le plan «U3M», il s'agira «de consolider les effectifs», de «veiller à
conforter certaines créations du plan Université 2000 (...) et de remédier
au mauvais état des universités parisiennes et de certaines universités de
province construites dans les années 1970». Lionel Jospin veut aussi
«améliorer le maillage universitaire grâce à la construction d'instituts
universitaires de technologie et à la délocalisation d'écoles». Il note que,
«pour être efficace, ce nouvel effort dans l'aménagement du territoire
devra être mené, comme pour Université 2000, sur la base d'un partenariat
fructueux avec les collectivités territoriales et avec les universités elles-
mêmes». Le premier ministre, en se félicitant de la progression de plus de
3% du budget 1998 de l'enseignement supérieur, a assuré que cette
augmentation permettrait la réalisation du futur plan.
D'ores et déjà les orientations exposées par Lionel Jospin devraient mettre
du baume au cœur de certains responsables universitaires: par exemple,
d'après un rapporf récent de l'Observatoire de la sécurité des
établissemenis scolaires, 15% des bâtiments universitaires ne seraient pas
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ministre de l'Education nationale, en 1991.
«U3M», comme «U2000», est une opération d'aménagement et de
développement des enseignements supérieurs. Sa création avait été
annoncée dès juin dernier par Claude Allègre: nommé à la tête d'un grand
ministère de l'Éducation nationale et de la Recherche, celui-ci avait
manifesté devant la conférence des présidents d'université son intention
de compléter Université 2000 par un nouveau programme. Il entendait
mettre l'accent sur le logement universitaire et sur les équipements de
Paris-Centre, les grands travaux en faveur de l'enseignement supérieur en
province ne devant intervenir que dans un deuxième temps, et «sans
saupoudrage».
En septembre dernier, à l'occasion de la rentrée universitaire, une note
officielle diffusée par le ministère de l'Education à l'occasion de la rentrée
universitaire annonçait «l'ouverture d'un milliard de francs
supplémentaire d'autorisations de programme permettant le démarrage
d'Université 3 M dès 1998.»
Les précisions fournies hier par le père d'«Université 2000» montrent que
les préoccupations du premier ministre en matière d'aménagement
universitaire sont désormais d'ordre plutôt qualitatif: la réforme, a-t-il
indiqué, se situe dans un contexte démographique différent de celui qui
prévalait lors de l'élaboration d'Université 2000. Ce plan avait été doté
alors d'un total de 16,2 milliards de crédits. Il était notamment destiné à
accueillir 300 000 étudiants supplémentaires dans les universités et à créer
500 000 places nouvelles dans les instituts universitaires de technologie.
À l'étroit
Avec le plan «U3M», il s'agira «de consolider les effectifs», de «veiller à
conforter certaines créations du plan Université 2000 (...) et de remédier
au mauvais état des universités parisiennes et de certaines universités de
province construites dans les années 1970». Lionel Jospin veut aussi
«améliorer le maillage universitaire grâce à la construction d'instituts
universitaires de technologie et à la délocalisation d'écoles». Il note que,
«pour être efficace, ce nouvel effort dans l'aménagement du territoire
devra être mené, comme pour Université 2000, sur la base d'un partenariat
fructueux avec les collectivités territoriales et avec les universités elles-
mêmes». Le premier ministre, en se félicitant de la progression de plus de
3% du budget 1998 de l'enseignement supérieur, a assuré que cette
augmentation permettrait la réalisation du futur plan.
D'ores et déjà les orientations exposées par Lionel Jospin devraient mettre
du baume au cœur de certains responsables universitaires: par exemple,
d'après un rapporf récent de l'Observatoire de la sécurité des
établissemenis scolaires, 15% des bâtiments universitaires ne seraient pas
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