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Texte 15
L’opérette et le vaudeville
Il est difficile de passer sous silence l’importance que détenaient sous
Napoléon III des spectacles de pur divertissement, avec en premier lieu la place
prépondérante qu’avait prise l’opérette.
Sur des livrets dus la plupart du temps au tandem Meilhac et Halévy,
Jacques Offenbach composa des oeuvres d’une extravagance et d’une gaîté
irrésistibles, qui se donnèrent aux Bouffes-Parisiens, au Variétés, au Palais-Royal.
Eugène Labiche (1815-1888) fut à sa manière un autre héritier de Scribe.
Mais son théâtre se distingua vite par sa fantaisie débridée, et une peinture de
moeurs. Celui que Robert Pignarre appellera «l’Homère de la petite bourgeoisie à
pantoufles brodées» porta le vaudeville à un niveau éclatant de réussite. Notons
que Labiche écrivit presque toujours en collaboration, et c’est du fruit de ces
collaborations que naquirent ses plus grandes réussites: Embrassons-nous
Follenille (1850),Un chapeau de paille d’Italie (1851), Le Voyage de monsieur
Perrichon (1860), La Poudre aux yeux (1861), La Cagnotte (1864). Labiche n’avait
pas d’autre but que de se moquer un peu, de faire rire beacoup. Et les bourgeois de
province et de Paris faisaient un triomphe à celui qui les peignait si bien.
Henry Monnier (1799-1877) collabora épisodiquement avec Labiche,
comme pour la burlesque Affaire de la rue de Lourcine (1857) qui fit également
intervenir Edmont Martin. Monnier mit en scène son héros bourgeois dans La
Famille improvisée (1831), dans Grandeur et Décadance de M. Joseph Prudhomme
(1853), dans de nombreuses saynètes, et lui invena une solennelle biographie à
travers un poman, Mémoires de monsieur Joseph Prudhomme.
Cependent, pour la plupart de ces auteurs, la guerre de 1870 ainsi que la
déchéance de l’Empire furent un véritable traumatisme. Labiche se borna ensuite à
éditer son théâtre complet, Offenbach entreprit ses émoubants Contes d’Hoffmann.
Texte 16
Le théâtre de la IIIe République
La IIIe République était constituée en septembre 1870. Après
l’anéantissement de la Commune, les Parisiens reprirent peu à peu leurs habitudes.
Les théâtres détruits furent reconstruits et rouvrirent bientôt leurs portes. Enfin
achevé, l’Opéra de Garnier fut inauguré en 1875; une tradition de boulevard se
renoua aux Variétés, au Gymnase, au Vaudeville. Les théâtres municipaux reprent
bientôt leurs activités, accueillant à nouveau les troupes en tournées. Enfin, les
diiférentes lois sur les associations allaient favoriser la constitution de groupes
d’amateurs. Le théâtre Prenait une physionomie nouvelle. Les insouciants du
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