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« Nanon s’é tait laissé mettre au cou un collier garni de pointes
dont les piqûres ne la piquaient plus » (Balzac).
Mé tonymie.
La métonymie ainsi que la métaphore est un des moyens de
l’enrichissement de la langue.
La métonymie est un changement ou un développement de sens qui
a à la base un rapport de contiguïté. Les rapports de la métonymie sont
etrêmement variés :
1. le rapport entre le producteur et le produit (un
dé licieux Corot, c’est-à-dire un tableau de Corot) ;
2. le rapport entre la matière et l’article (les poches
pleines d’or) :
3. le rapport entre le contenant et le contenu (la ville
s’est ré volté e, c’est-à-dire les habitants de cette ville) ;
4. le rapport entre le tout et la partie (une mauvaise
langue, c’est-à-dire un homme méchant ; une barbe grise, c’est-à-dire un
vieillard) ;
5. le rapport entre le concret et l’abstrait (une jeunesse,
c’est-à-dire une jeune personne).
Comme procédé stylistique la métonymie joue un rôle assez
restreint. Pour la plupart, les écrivains ont recours à la métonymie qui est
déjà entrée dans la langue, comme dans les exemples suivants :
« Toute la ville l’enviait à M. et Mme Grandet »
(Balzac).
Dans l’exemple ci-dessous Daudet emploie une métonymie
intéressante :
« Nanon s’é tait laissé mettre au cou un collier garni de pointes dont les piqûres ne la piquaient plus » (Balzac). Mé tonymie. La métonymie ainsi que la métaphore est un des moyens de l’enrichissement de la langue. La métonymie est un changement ou un développement de sens qui a à la base un rapport de contiguïté. Les rapports de la métonymie sont etrêmement variés : 1. le rapport entre le producteur et le produit (un dé licieux Corot, c’est-à-dire un tableau de Corot) ; 2. le rapport entre la matière et l’article (les poches pleines d’or) : 3. le rapport entre le contenant et le contenu (la ville s’est ré volté e, c’est-à -dire les habitants de cette ville) ; 4. le rapport entre le tout et la partie (une mauvaise langue, c’est-à-dire un homme méchant ; une barbe grise, c’est-à-dire un vieillard) ; 5. le rapport entre le concret et l’abstrait (une jeunesse, c’est-à-dire une jeune personne). Comme procédé stylistique la métonymie joue un rô le assez restreint. Pour la plupart, les écrivains ont recours à la métonymie qui est déjà entrée dans la langue, comme dans les exemples suivants : « Toute la ville l’enviait à M. et Mme Grandet » (Balzac). Dans l’exemple ci-dessous Daudet emploie une métonymie intéressante : 17
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