Syntaxe d'une phrase complexe dans la langue francaise. Cинтаксис сложного предложения во французском языке. Абрамова И.Ф. - 13 стр.

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achevée et ne seraient pas toujours grammaticalement pleines. Ainsi, les termes
proposition principale et proposition subordonnée sont des termes purement
conventionnels.
Les subordonnées peuvent remplir, relativement ŕ la principale, les męmes
fonctions que remplit un terme dans une proposition. Comparées aux termes, les
subordonnées présentent des constructions syntaxiques plus développées,
rendant plus exactement la pensée, les rapports modaux et temporels. Les
subordonnées ont leur propre centre prédicatif, leur propre sujet.
D’aprčs leurs fonctions syntaxiques on distingue parmi les subordonnées les
subordonnées sujets, attributs, compléments attributifs (subordonnées relatives,
selon la terminologie), compléments d’objet, compléments circonstanciels.
Subordonnée sujet
Le sujet de la proposition peut ętre exprimé par une subordonnée qui répond
ŕ la question qu’est-ce qui?
Elle peut ętre introduite par:
1. un pronom relatif absolu:
Qui va ŕ la chasse
perd sa place.
Qui langue a
ŕ Rome va.
2. un pronom relatif qui suit un pronom démonstratif (ce
, celui, celle, etc):
Ce que vous voulez faire est insensé.
Celui qui veut la voir
doit me suivre.
3. la conjonction que
, dans ce cas la proposition sujet est mise en apposition,
et son verbe est au subjonctif:
Qu’il soit en retard
, c’est certain.
Qu’on disposât de lui sans sa permission,
non, c’était indignant!
(Rolland)
Le mode dans les propositions sujet est soit l’indicatif ou le conditionnel,
soit le subjonctif. L’emploi du mode tient au degré d’objectivité ou de certitude,
que comporte la locution impersonnelle. L’indicatif
(ou le conditionnel)
s’emploie quand, le fait énoncé est considéré comme réel, notamment aprčs les
locutions exprimant la certitude, l’évidence, la vraisemblance, la probabilité, le
résultat réel, telles que: il est certain, sűr, évident, clair, il va de soi, il est
incontestable, indiscutable, il est vrai, vraisemblable, probable, il paraît, il
résulte, il s’en suit, lorsque ces locutions sont employées ŕ la forme affirmative.
Il était évident
qu’il trouvait notre question inconvenante.
(Mérimée)
achevée et ne seraient pas toujours grammaticalement pleines. Ainsi, les termes
proposition principale et proposition subordonnée sont des termes purement
conventionnels.
    Les subordonnées peuvent remplir, relativement ŕ la principale, les męmes
fonctions que remplit un terme dans une proposition. Comparées aux termes, les
subordonnées présentent des constructions syntaxiques plus développées,
rendant plus exactement la pensée, les rapports modaux et temporels. Les
subordonnées ont leur propre centre prédicatif, leur propre sujet.
    D’aprčs leurs fonctions syntaxiques on distingue parmi les subordonnées les
subordonnées sujets, attributs, compléments attributifs (subordonnées relatives,
selon la terminologie), compléments d’objet, compléments circonstanciels.

                               Subordonnée sujet

     Le sujet de la proposition peut ętre exprimé par une subordonnée qui répond
ŕ la question qu’est-ce qui? Elle peut ętre introduite par:
     1. un pronom relatif absolu:
     Qui va ŕ la chasse perd sa place.
     Qui langue a ŕ Rome va.
     2. un pronom relatif qui suit un pronom démonstratif (ce, celui, celle, etc):
     Ce que vous voulez faire est insensé.
     Celui qui veut la voir doit me suivre.
     3. la conjonction que, dans ce cas la proposition sujet est mise en apposition,
et son verbe est au subjonctif:
     Qu’il soit en retard, c’est certain.
     Qu’on disposât de lui sans sa permission, non, c’était indignant!
                                                                          (Rolland)

    Le mode dans les propositions sujet est soit l’indicatif ou le conditionnel,
soit le subjonctif. L’emploi du mode tient au degré d’objectivité ou de certitude,
que comporte la locution impersonnelle. L’indicatif (ou le conditionnel)
s’emploie quand, le fait énoncé est considéré comme réel, notamment aprčs les
locutions exprimant la certitude, l’évidence, la vraisemblance, la probabilité, le
résultat réel, telles que: il est certain, sűr, évident, clair, il va de soi, il est
incontestable, indiscutable, il est vrai, vraisemblable, probable, il paraît, il
résulte, il s’en suit, lorsque ces locutions sont employées ŕ la forme affirmative.

   Il était évident qu’il trouvait notre question inconvenante.
                                                                         (Mérimée)

                                                                                 11