Syntaxe d'une phrase complexe dans la langue francaise. Cинтаксис сложного предложения во французском языке. Абрамова И.Ф. - 51 стр.

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(Troyat)
… et de voir les grosses larmes qui
montaient dans ses yeux, j’avais envie de
pleurer, moi aussi.
(Daudet)
… et parce que je voyais les
grosses larmes qui montaient dans ses
yeux, j’avais envie de pleurer, moi
aussi.
b) le participe présent ou le participe passé composé; les deux verbes ont le
męme sujet:
M
adame de Chaverny n’ayant pas
p
eur du tonnerre, ne s’occupait gučre de
l’orage.
(Mérimée)
M
adame de Chaverny ne
s
’occupait gučre de l’orage, parce
qu’elle n’avait pas peur du tonnerre.
C’était le couteau du Borgne que
j’avais pris, ayant cassé le mien.
(Mérimée)
C’était le couteau du Borgne que
j
’avais pris, parce que j’avais cassé le
mien.
c) ŕ celles qui sont introduites par comme,
correspondent les propositions
participes absolues, si la subordonnée et la principale ont des sujets différents;
A
prčs le dîner, la soirée étant belle
et le temps chaud, on se réunit dans le
jardin…
(Mérimée)
A
prčs le dîner, comme la soirée
était belle et le temps chaud, on se
réunit dans le jardin…
d) de+infinitif correspond aux propositions introduites par pour que, que; les
deux verbes doivent avoir un sujet commun;
Etes-vous fous, de crier si fort? Etes-vous fous, que vous criez si
fort?
D’autres tours servent également ŕ exprimer la cause, sans ętre pourtant tout
ŕ fait équivalents ŕ des propositions subordonnées existantes, ils apportent ŕ
l’énoncé une nuance particuličre. Ce sont:
                                 (Troyat)

       et de voir les grosses larmes qui          et parce que je voyais les
montaient dans ses yeux, j’avais envie de grosses larmes qui montaient dans ses
pleurer, moi aussi.                       yeux, j’avais envie de pleurer, moi
                                (Daudet) aussi.


  b) le participe présent ou le participe passé composé; les deux verbes ont le
męme sujet:

    Madame de Chaverny n’ayant pas           Madame       de    Chaverny      ne
peur du tonnerre, ne s’occupait gučre de s’occupait gučre de l’orage, parce
l’orage.                                 qu’elle n’avait pas peur du tonnerre.
                             (Mérimée)

    C’était le couteau du Borgne que          C’était le couteau du Borgne que
j’avais pris, ayant cassé le mien.        j’avais pris, parce que j’avais cassé le
                                (Mérimée) mien.


    c) ŕ celles qui sont introduites par comme, correspondent les propositions
participes absolues, si la subordonnée et la principale ont des sujets différents;

    Aprčs le dîner, la soirée étant belle    Aprčs le dîner, comme la soirée
et le temps chaud, on se réunit dans le était belle et le temps chaud, on se
jardin                                    réunit dans le jardin
                              (Mérimée)

   d) de+infinitif correspond aux propositions introduites par pour que, que; les
deux verbes doivent avoir un sujet commun;

   Etes-vous fous, de crier si fort?            Etes-vous fous, que vous criez si
                                            fort?

    D’autres tours servent également ŕ exprimer la cause, sans ętre pourtant tout
ŕ fait équivalents ŕ des propositions subordonnées existantes, ils apportent ŕ
l’énoncé une nuance particuličre. Ce sont:



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