Syntaxe d'une phrase complexe dans la langue francaise. Cинтаксис сложного предложения во французском языке. Абрамова И.Ф. - 57 стр.

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Aprčs les locutions conjonctives trop…pour que, assez…pour que, et aprčs
toutes les autres conjonctions, si le verbe de la principale est ŕ la forme négative
ou interrogative, on emploie le subjonctif.
Est-elle ŕ ce point
myope qu’elle ne nous reconnaisse pas?
Il n’est pas si
tard qu’on ne puisse travailler encore un peu.
Les subordonnées circonstantielles de conséquence, si leur sujet est le męme
que celui de la principale, peuvent ętre remplacées par des constructions
synonymiques – compléments circonstantiels de conséquence. Ces compléments
sont exprimés par des infinitifs introduits par les locutions prépositives
assez…pour, trop…pour, au point de, de façon ŕ, de maničre ŕ
, etc.:
Elle est trop faible
p
our qu’elle
puisse partir.
E
lle est trop faible pour pouvoir
partir.
I
l crie de maničre qu’il fait trembler
les murs.
I
l crie de maničre ŕ faire trembler
les murs.
…il me sembla que nous nous connaissions assez pour entamer
conversation, et je lui parlai.
(Maupassant)
Melchior avait ingénieusement combiné le programme, de maničre ŕ mettre
en valeur ŕ la fois la virtuosité du fils et celle du pčre.
(Ro1land)
Ex. 1
Dans les phrases suivantes relevez les différents moyens d’exprimer la
conséquence. Expliquez l’emploi du mode et du temps dans la subordonnée.
1. Suzanne, penchée sur la table, ouvrit les yeux tant et si bien qu’ils
devinrent tout ronds (France). 2. Cavaliers et piétons de la Maison étaient prčs
d’un millier sur cet étroit espace, si bien que les volontaires, qui arrivaient et
manquaient d’expérience se crurent 4 mille (Aragon). 3. Il était brun et dans son
visage, si figé et si basané qu’il donnait l’impression d’ętre en bronze, seuls ses
yeux vivaient, froids et tranchants comme des lames d’acier (Merle). 4. Jacques
avait si peu conscience de posséder quelque part, ŕ son nom, une fortune sans
emploi, que pas une seconde l’idée ne lui vint qu’il pourrait aider son ami
(Martin du Gard). 5. Il était tellement enfoncé dans ses pensées que c’est ŕ peine
s’il remarqua que pour la premičre fois depuis plusieurs jours, le soleil venait
d’apparaître (Simenon). 6. Le souvenir des souffrances endurées restait trop vif
pour qu’elle ne ressentît pas quelque soulagement d’ętre délivrée de ses
    Aprčs les locutions conjonctives trop pour que, assez pour que, et aprčs
toutes les autres conjonctions, si le verbe de la principale est ŕ la forme négative
ou interrogative, on emploie le subjonctif.
    Est-elle ŕ ce point myope qu’elle ne nous reconnaisse pas?
    Il n’est pas si tard qu’on ne puisse travailler encore un peu.

    Les subordonnées circonstantielles de conséquence, si leur sujet est le męme
que celui de la principale, peuvent ętre remplacées par des constructions
synonymiques – compléments circonstantiels de conséquence. Ces compléments
sont exprimés par des infinitifs introduits par les locutions prépositives
assez pour, trop pour, au point de, de façon ŕ, de maničre ŕ, etc.:

    Elle est trop faible pour qu’elle          Elle est trop faible pour pouvoir
puisse partir.                             partir.
    Il crie de maničre qu’il fait trembler     Il crie de maničre ŕ faire trembler
les murs.                                  les murs.

     il me sembla que nous nous connaissions assez pour entamer
conversation, et je lui parlai.
                                                    (Maupassant)

    Melchior avait ingénieusement combiné le programme, de maničre ŕ mettre
en valeur ŕ la fois la virtuosité du fils et celle du pčre.
                                                                 (Ro1land)

     Ex. 1
     Dans les phrases suivantes relevez les différents moyens d’exprimer la
conséquence. Expliquez l’emploi du mode et du temps dans la subordonnée.
     1. Suzanne, penchée sur la table, ouvrit les yeux tant et si bien qu’ils
devinrent tout ronds (France). 2. Cavaliers et piétons de la Maison étaient prčs
d’un millier sur cet étroit espace, si bien que les volontaires, qui arrivaient et
manquaient d’expérience se crurent 4 mille (Aragon). 3. Il était brun et dans son
visage, si figé et si basané qu’il donnait l’impression d’ętre en bronze, seuls ses
yeux vivaient, froids et tranchants comme des lames d’acier (Merle). 4. Jacques
avait si peu conscience de posséder quelque part, ŕ son nom, une fortune sans
emploi, que pas une seconde l’idée ne lui vint qu’il pourrait aider son ami
(Martin du Gard). 5. Il était tellement enfoncé dans ses pensées que c’est ŕ peine
s’il remarqua que pour la premičre fois depuis plusieurs jours, le soleil venait
d’apparaître (Simenon). 6. Le souvenir des souffrances endurées restait trop vif
pour qu’elle ne ressentît pas quelque soulagement d’ętre délivrée de ses

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