Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 13 стр.

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contexte qui indique la nature de la relation logique" (§ 188).
On dit aussi que le gérondif peut être introduit par tout en (§ 193), et
que "la présence de EN (et surtout de TOUT EN) rend plus étroit le lien
des deux actions et souligne plus nettement la concomitance" (§ 194). Il
avait été dit auparavant que "le gérondif et le participe marquent tous les
deux une action concomitante de celle de la principale (...): l'un et l'autre,
par là , répondent volontiers à des effets de sens secondaires de moyen, de
condition ou de cause".
Que nous apprennent de plus les grammaires ou les linguistes qui
présentent la langue comme un système ? G. Gougenheim, dans son
Systè me grammatical de la langue française affirme très nettement que "le
gérondif est une forme adverbiale du verbe" (p. 79). A la page 348, il est
dit que "le gérondif précédé de en joue le même rôle dans la phrase qu'une
subordonnée circonstancielle". Une autre remarque sémantico-stylistique:
"Lorsqu'à l'idée de concomitance se joint, comme il arrive souvent, celle
de cause, on trouve,en variation stylistique avec le gérondif, l'infinitif
précédé de la préposition : A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
R. Wagner et J. Pinchon, on l'a vu, notaient que le gérondif était
"analogue" à une construction où à , après et pour servent à construire un
infinitif, sans préciser davantage.
Ch. Bally (Linguistique générale et linguistique française) développe
l'idée que le gérondif "transpose l'idée verbale en adverbe": "un même
sémantème peut passer simultanément dans plusieurs catégories différentes
(...). Le verbe présente un cas remarquable de ces transpositions parallèles:
les participes, les infinitifs et le gérondif, qui transposent l'idée verbale
respectivement en adjectif, en substantif et en adverbe" (p. 118). Dans un
même ordre d'idée, L. Tesnière (Eléments de syntaxe structurale, p. 470)
considère le gérondif comme "la translation du verbe en adverbe", "en
adverbe de manière", est-il même précisé, sans que cette restriction soit
commentée ou justifiée.
                                                                                 13

contexte qui indique la nature de la relation logique" (§ 188).
      On dit aussi que le gérondif peut être introduit par tout en (§ 193), et
que "la présence de EN (et surtout de TOUT EN) rend plus étroit le lien
des deux actions et souligne plus nettement la concomitance" (§ 194). Il
avait été dit auparavant que "le gérondif et le participe marquent tous les
deux une action concomitante de celle de la principale (...): l'un et l'autre,
par là, répondent volontiers à des effets de sens secondaires de moyen, de
condition ou de cause".
      Que nous apprennent de plus les grammaires ou les linguistes qui
présentent la langue comme un système ?           G. Gougenheim, dans son
Système grammatical de la langue française affirme très nettement que "le
gérondif est une forme adverbiale du verbe" (p. 79). A la page 348, il est
dit que "le gérondif précédé de en joue le même rôle dans la phrase qu'une
subordonnée circonstancielle". Une autre remarque sémantico-stylistique:
"Lorsqu'à l'idée de concomitance se joint, comme il arrive souvent, celle
de cause, on trouve,en variation stylistique avec le gérondif, l'infinitif
précédé de la préposition : A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire".
R. Wagner et J. Pinchon, on l'a vu, notaient que le gérondif était
"analogue" à une construction où à, après et pour servent à construire un
infinitif, sans préciser davantage.
      Ch. Bally (Linguistique générale et linguistique française) développe
l'idée que le gérondif "transpose l'idée verbale en adverbe": "un même
sémantème peut passer simultanément dans plusieurs catégories différentes
(...). Le verbe présente un cas remarquable de ces transpositions parallèles:
les participes, les infinitifs et le gérondif, qui transposent l'idée verbale
respectivement en adjectif, en substantif et en adverbe" (p. 118). Dans un
même ordre d'idée, L. Tesnière (Eléments de syntaxe structurale, p. 470)
considère le gérondif comme "la translation du verbe en adverbe", "en
adverbe de manière", est-il même précisé, sans que cette restriction soit
commentée ou justifiée.