Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 14 стр.

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Mais Ch. Bally dit ailleurs que le gérondif transpose le verbe en
substantif: "il lit en se promenant: il lit pendant sa promenade, et diffère en
cela du participe présent, qui le transforme en adjectif (...). Le premier est
le déterminant d'un verbe (...), l'autre d'un substantif" (§ 289). Il est aussi
mentionné que le gérondif "remplace le tour aujourd'hui inusité par +
infinitif" et que Voltaire écrivait encore "il se vengeait par en médire
(Zadig)" (ibid.).
J. Damourette & E. Pichon, dans leur Essai de grammaire de la
langue française, au terme d'un exposé historique sur l'évolution des formes
gérondives et participes depuis le latin, concluent que "le français de
maintenant possède un systè me très net et trè s cohérent, caractérisé par la
distinction précise entre trois espèces grammaticales: 1 - l'affonctif verbal
en chantant; 2 - le participe présent chantant, invariable; 3 - l'adjectif verbal
déverbal chantant, chantante, chantants, chantantes" (§ 1201) . La définition
de l'affonctif verbal est donnée au § 90: "On appelle affonctif verbal un
terme faisant partie d'un vocable syntacatégorique, pourvu de puissance
nodale, et représentant une modalité sémiétique s'appliquant à l'agencement
des termes sémiétiques entre eux". Les auteurs continuent par une
remarque intéressante: "on pourrait alléguer que nous ne sommes pas ici en
présence d'une forme synthétique, mais plutôt d'un groupe en fonction
d'affonctif formé par un adjectif verbal précédé de la "préposition" en.
Cependant, la constance de cette juxtaposition, la fréquence de la tournure,
le caractère spécial qu'y revêt la forme verbale employée, la position
proclitique de en qui fait de cette particule une sorte de flexion, justifient
notre façon de voir et nous permettent de conclure que, cet ensemble ayant
une valeur propre indépendante de ses composants, le français possède bien
un affonctif verbal".
Les auteurs notent que l
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affonctif verbal "peut se rencontrer précédé du
strument dè s" mais ne mentionnent pas l'adverbe tout.
Cette façon de considérer en plutôt comme une particule flexionnelle
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      Mais Ch. Bally dit ailleurs que le gérondif transpose le verbe en
substantif: "il lit en se promenant: il lit pendant sa promenade, et diffère en
cela du participe présent, qui le transforme en adjectif (...). Le premier est
le déterminant d'un verbe (...), l'autre d'un substantif" (§ 289). Il est aussi
mentionné que le gérondif "remplace le tour aujourd'hui inusité par +
infinitif" et que Voltaire écrivait encore "il se vengeait par en médire
(Zadig)" (ibid.).
      J. Damourette & E. Pichon, dans leur Essai de grammaire de la
langue française, au terme d'un exposé historique sur l'évolution des formes
gérondives et participes depuis le latin, concluent que "le français de
maintenant possède un système très net et très cohérent, caractérisé par la
distinction précise entre trois espèces grammaticales: 1 - l'affonctif verbal
en chantant; 2 - le participe présent chantant, invariable; 3 - l'adjectif verbal
déverbal chantant, chantante, chantants, chantantes" (§ 1201) . La définition
de l'affonctif verbal est donnée au § 90: "On appelle affonctif verbal un
terme faisant partie d'un vocable syntacatégorique, pourvu de puissance
nodale, et représentant une modalité sémiétique s'appliquant à l'agencement
des termes sémiétiques entre eux".          Les auteurs continuent par une
remarque intéressante: "on pourrait alléguer que nous ne sommes pas ici en
présence d'une forme synthétique, mais plutôt d'un groupe en fonction
d'affonctif formé par un adjectif verbal précédé de la "préposition" en.
Cependant, la constance de cette juxtaposition, la fréquence de la tournure,
le caractère spécial qu'y revêt la forme verbale employée, la position
proclitique de en qui fait de cette particule une sorte de flexion, justifient
notre façon de voir et nous permettent de conclure que, cet ensemble ayant
une valeur propre indépendante de ses composants, le français possède bien
un affonctif verbal".
Les auteurs notent que l1 affonctif verbal "peut se rencontrer précédé du
strument dès" mais ne mentionnent pas l'adverbe tout.
      Cette façon de considérer en plutôt comme une particule flexionnelle