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pas encore dépassé le stade de la proposition participiale" (p. 182).
Pour F. Brunot (La pensée et la langue), le gérondif serait apte à
exprimer quatre idées: celles de moyen, de manière, d'opposition et
d'hypothèse. Il précise que "pour indiquer que le moyen a suffi, on ajoute
souvent rien que" (p. 668). Au livre XXIV, à propos des relations logiques,
et plus spécialement des oppositions, il nous dit que "l'opposition peut
n'être marquée par aucun signe apparent et exister pourtant". Parmi les
moyens de marquer l'opposition, il cite le gérondif et donne l'exemple
suivant: "Tout en riant, notre chien mord les gens (proverbe)", mais il ne
commente pas l'emploi du tout qui précède le gérondif, alors qu'il avait plus
haut commenté celui de rien que (pp. 857 et 858).
C'est chez les Le Bidois qu'on trouve peut-être la présentation la plus
détaillée, ou du moins la plus longue (Syntaxe du français moderne). Ces
auteurs sont partisans d'une distinction en "trois fonctions" de la forme
verbale en -ant "qu'il faut examiner séparément". A propos du gérondif, .
ils commencent par dire que le français "n'a pas de gérondif au sens exact du
mot", c'est-à -dire de "forme verbale déclinable pour suppléer aux cas qui
manquent à ce nom du verbe qu'est l'infinitif", mais "qu'il possède au moins
une forme verbale qui en joue le rôle", et que, depuis Vaugelas, "les
grammairiens français appliquent un peu abusivement mais d'une façon
commode le nom de gérondif à cette forme ainsi employée" (§§ 788, 789
et 790). On lit plus loin que "la présence de en devant cette forme verbale
accuse avec force son rôle de gérondif. Mais la préposition pourrait être
omise, sans que la forme cessâ t pour cela de faire fonction de gérondif".
C'est dire qu'ils appellent aussi gérondif certains emplois de la forme en -
ant non précédée de en, remarquant toutefois alors qu'on peut "hésiter un
peu à la définir grammaticalement" (§ 795). Leur exposé est par ailleurs
assez embrouillé: il est d'abord question de la fonction du gérondif, puis de
sa syntaxe. Mais c'est qu'il faut entendre par "fonction" le rôle sémantique
de la locution: il y est en effet discuté des valeurs que le gérondif est
16 pas encore dépassé le stade de la proposition participiale" (p. 182). Pour F. Brunot (La pensée et la langue), le gérondif serait apte à exprimer quatre idées: celles de moyen, de manière, d'opposition et d'hypothèse. Il précise que "pour indiquer que le moyen a suffi, on ajoute souvent rien que" (p. 668). Au livre XXIV, à propos des relations logiques, et plus spécialement des oppositions, il nous dit que "l'opposition peut n'être marquée par aucun signe apparent et exister pourtant". Parmi les moyens de marquer l'opposition, il cite le gérondif et donne l'exemple suivant: "Tout en riant, notre chien mord les gens (proverbe)", mais il ne commente pas l'emploi du tout qui précède le gérondif, alors qu'il avait plus haut commenté celui de rien que (pp. 857 et 858). C'est chez les Le Bidois qu'on trouve peut-être la présentation la plus détaillée, ou du moins la plus longue (Syntaxe du français moderne). Ces auteurs sont partisans d'une distinction en "trois fonctions" de la forme verbale en -ant "qu'il faut examiner séparément". A propos du gérondif, . ils commencent par dire que le français "n'a pas de gérondif au sens exact du mot", c'est-à-dire de "for me verbale déclinable pour suppléer aux cas qui manquent à ce nom du verbe qu'est l'infinitif", mais "qu'il possède au moins une for me verbale qui en joue le rôle", et que, depuis Vaugelas, "les grammairiens français appliquent un peu abusivement mais d'une façon commode le nom de gérondif à cette forme ainsi employée" (§§ 788, 789 et 790). On lit plus loin que "la présence de en devant cette forme verbale accuse avec force son rôle de gérondif. Mais la préposition pourrait être omise, sans que la forme cessât pour cela de faire fonction de gérondif". C'est dire qu'ils appellent aussi gérondif certains emplois de la forme en - ant non précédée de en, remarquant toutefois alors qu'on peut "hésiter un peu à la définir grammaticalement" (§ 795). Leur exposé est par ailleurs assez embrouillé: il est d'abord question de la fonction du gérondif, puis de sa syntaxe. Mais c'est qu'il faut entendre par "fonction" le rôle sémantique de la locution: il y est en effet discuté des valeurs que le gérondif est
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