Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 15 стр.

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que comme une préposition est voisine de celle de Mahmoudian (Pour
enseigner le français), qui note que "les participes sont des segments
complexes, généralement sans marque. La seule exception est celle de
l'indicateur en précédant le participe actif (ce qui est traditionnellement
appelé gérondif)". Cet auteur considè re donc lui aussi le gérondif comme
une des formes du participe, ce qui est explicité plus loin (p. 391): "Selon
qu'il est ou non précédé de l'indicateur en, le participe est considéré comme
apposition d'un noyau nominal ou autonomisé, complément d'un verbe".
En guise de conclusion de la section "combinaison" des participes, on lit:
"Etant donné leurs latitudes fonctionnelles et coordinatoires adjectivales et
leurs latitudes subordinatoires verbales, les participes représentent en
quelque sorte une classe adjectivo-verbale". Cette remarque est sans doute
juste en ce qui concerne les participes présents et passés, mais puisque
Mahmoudian range le gérondif parmi les participes, il aurait fallu préciser
que le "participe présent" précédé de "l'indicateur en" représentait quant à
lui "en quelque sorte" une classe adverbio-verbale. C'est ce que j'essaierai
de démontrer au chapitre 3, syntaxe.
Pour H. Frei (Grammaire des fautes, p.117), le gérondif fonctionne
"correctement" uniquement quand il indique la simultanéité et le moyen.
Et H. Frei qualifie de "faute très courante" le fait qu'on l'emploie parfois
pour "traduire une conditionnelle en » V et même une temporelle! Cette
opinion est originale, on se demande sur quelles normes il s'appuie. Les
exemples qu'il donne pour illustrer ses remarques présentent des cas de
gérondifs qui n'ont pas même "sujet" que le verbe de l'action de la
principale. N'est-ce pas en cela plutôt, peut-être, que réside pour Frei la
"faute très courante", et ne mêle-t-il pas là deux questions indépendantes
l'une de l'autre: la question du sujet logique du gérondif et celle de son
aptitude à exprimer telle ou telle valeur sémantique ?
Frei écrit que "c'est à l'aide du gérondif que le français condense une
phrase en une proposition déterminant le verbe", mais que "le français n'a
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que comme une préposition est voisine de celle de Mahmoudian (Pour
enseigner le français), qui note que "les participes sont des segments
complexes, généralement sans marque. La seule exception est celle de
l'indicateur en précédant le participe actif (ce qui est traditionnellement
appelé gérondif)". Cet auteur considère donc lui aussi le gérondif comme
une des formes du participe, ce qui est explicité plus loin (p. 391): "Selon
qu'il est ou non précédé de l'indicateur en, le participe est considéré comme
apposition d'un noyau nominal ou autonomisé, complément d'un verbe".
En guise de conclusion de la section "combinaison" des participes, on lit:
"Etant donné leurs latitudes fonctionnelles et coordinatoires adjectivales et
leurs latitudes subordinatoires verbales, les participes représentent en
quelque sorte une classe adjectivo-verbale". Cette remarque est sans doute
juste en ce qui concerne les participes présents et passés, mais puisque
Mahmoudian range le gérondif parmi les participes, il aurait fallu préciser
que le "participe présent" précédé de "l'indicateur en" représentait quant à
lui "en quelque sorte" une classe adverbio-verbale. C'est ce que j'essaierai
de démontrer au chapitre 3, syntaxe.
      Pour H. Frei (Grammaire des fautes, p.117), le gérondif fonctionne
"correctement" uniquement quand il indique la simultanéité et le moyen.
Et H. Frei qualifie de "faute très courante" le fait qu'on l'emploie parfois
pour "traduire une conditionnelle en »V et même une temporelle! Cette
opinion est originale, on se demande sur quelles normes il s'appuie. Les
exemples qu'il donne pour illustrer ses remarques présentent des cas de
gérondifs qui n'ont pas même "sujet" que le verbe de l'action de la
principale. N'est-ce pas en cela plutôt, peut-être, que réside pour Frei la
"faute très courante", et ne mêle-t-il pas là deux questions indépendantes
l'une de l'autre: la question du sujet logique du gérondif et celle de son
aptitude à exprimer telle ou telle valeur sémantique ?
      Frei écrit que "c'est à l'aide du gérondif que le français condense une
phrase en une proposition déterminant le verbe", mais que "le français n'a