Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 22 стр.

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prépositionnel à valeur circonstancielle de lieu, par exemple: à Oslo, si l'on
serait obligé "de constater l'existence d'une valeur de condition ou de
supposition pour le syntagme à Oslo".
Il touche là le noeud du débat: oui, bien sûr, ce syntagme correspond
pour le sens à une proposition subordonnée hypothétique de type si elle
partait à Oslo ou si elle habitait à Oslo. Mais l'essentiel est de bien voir que
ni le gérondif en s'y prenant autrement ni le syntagme à Oslo n'ont par eux-
mêmes de valeur hypothétique. C'est le contexte qui fait que l'on interprète
ces adverbiaux comme porteurs d'une valeur hypothétique (dans cet
exemple précis, le conditionnel réussirait ). h
Que tirer de ces exposés des grammairiens ? Plusieurs thè mes de
discussion se dégagent, certains sur lesquels se fait l'accord, d'autres qui
constituent des points de divergence ou même de contradiction. Dans
l'ensemble, il n'y a pas de remise en question: H.Bonnard est le seul qui
amorce un débat. C'est la confrontation de ces exposés divers qui oblige à poser
les questions.
Voici quelques-uns des thè mes abordés:
1 - Le gérondif est-il un cas particulier de l'emploi duparticipe présent
(conception unitaire, représentée par R.Wagner et J.Pinchon, Mahmoudian,
Henrichsen, par exemple), ou faut-il le considérer comme une "espè ce
grammaticale" à part entière (J.Damourette et E.Pichon, H.Bonnard) ? Et
d'abord, qu'appelle-t-on gérondif ? Certaines formes en -ant précédées ou non de
en, suivant leur valeur sémantique, ou uniquement les formes en -ant précédées
de en ?
2 - Quel est alors le statut de en ? S'agit-il d'une préposition (R.Wagner et
J.Pinchon, G. Et R.Le Bidois), ou d'autre chose,et de quoi ? Pour Damourette &
Pichon, ce serait une "particule", "une sorte de flexion"; pour la Grammaire
Larousse,un "indice formel", "comme l'est un préfixe"; pour Mahmoudian, un
"indicateur", une "marque de fonction".
3 - Que vaut cette "rè gle" qui demande que le sujet logique du gérondif soit le
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prépositionnel à valeur circonstancielle de lieu, par exemple: à Oslo, si l'on
serait obligé "de constater l'existence d'une valeur de       condition ou de
supposition pour le syntagme à Oslo".
      Il touche là le noeud du débat: oui, bien sûr, ce syntagme correspond
pour le sens à une proposition subordonnée hypothétique de type si elle
partait à Oslo ou si elle habitait à Oslo. Mais l'essentiel est de bien voir que
ni le gérondif en s'y prenant autrement ni le syntagme à Oslo n'ont par eux-
mêmes de valeur hypothétique. C'est le contexte qui fait que l'on interprète
ces adverbiaux comme porteurs d'une valeur hypothétique (dans cet
exemple précis, le conditionnel réussirait). h
  Que tirer de ces exposés des grammairiens ? Plusieurs thèmes de
discussion se dégagent, certains sur lesquels se fait l'accord, d'autres qui
constituent des points de divergence ou même de contradiction.               Dans
l'ensemble, il n'y a pas de remise en question: H.Bonnard est le seul qui
amorce un débat. C'est la confrontation de ces exposés divers qui oblige à poser
les questions.
  Voici quelques-uns des thèmes abordés:
  1   - Le gérondif est-il un cas particulier de l'emploi duparticipe présent
(conception unitaire, représentée par R.Wagner et J.Pinchon, Mahmoudian,
Henrichsen, par exemple), ou faut-il le considérer comme une "espèce
grammaticale" à part entière (J.Damourette et E.Pichon, H.Bonnard) ? Et
d'abord, qu'appelle-t-on gérondif ? Certaines formes en -ant précédées ou non de
en, suivant leur valeur sémantique, ou uniquement les formes en -ant précédées
de en ?
  2 - Quel est alors le statut de en ? S'agit-il d'une préposition (R.Wagner et
J.Pinchon, G. Et R.Le Bidois), ou d'autre chose,et de quoi ? Pour Damourette &
Pichon, ce serait une "particule", "une sorte de flexion"; pour la Grammaire
Larousse,un "indice formel", "comme l'est un préfixe"; pour Mahmoudian, un
"indicateur", une "marque de fonction".
  3 - Que vaut cette "règle" qui demande que le sujet logique du gérondif soit le