Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 23 стр.

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même que celui du verbe sur lequelil s'appuie ? Quels sont les faits ? Et est-il
bien sûrque le gérondif soit toujours subordonné à un verbe, et à un verbe à un
mode personnel ?
4-I1 faudra aussi tirer au clair la question de la "valeur circonstancielle"
qu'est susceptible d'exprimer le gérondif, et trouver des critè res sur lesquels faire
reposer une classification.
On a souvent l'impression, en lisant les descriptions des grammaires, d'un
pointillisme arbitraire des détails présentés ou commentés. Si l'on mentionne en
général, par exemple, que le gérondif peut être' précédé de l'adverbe tout - avec
des commentaires divers -, seuls J.Damourette et E. Pichon font état de dès et
F.Brunot et G.Mauger de rien que. Une étude plus attentive révèle que la liste
est longue de ces termes qui peuvent introduire un gérondif, et leur étude
systématique permettrait éventuellement d'éclairer certains aspects de la syntaxe
de cette forme.
Dans un autre ordre d'idées, si on note que le gérondif "équivaut à", "joue le
rôle de", "fonctionne comme" certains autres compléments circonstanciels, ces
équivalences ne sont pas systématiquement examinées. C'est un peu au hasard,
semble-t-il, que Ch.Bally note que le gérondif remplace le tour désormais inusité
par + infinitif, que G.Gougenheim mentionne la correspondance stylistique
gérondif / à + infinitif, et R.Wagner et J.Pinchon les tours après et pour +
infinitif. Mais d'autres équivalences sont passées sous silence, notamment la
correspondance sans + infinitif / gérondif négatif. Et ces équivalences font
l'objet de toutes sortes de restrictions, qu'il faudra étudier de plus près.
La question a dans l'ensemble peu intéressé les grammairiens, c'est visible.
Nous tâ cherons de vérifier et de justifier le bien-fondé des remarques éparses
nous avons pu trouver, mais auparavant, nous allons examiner ce qu' ont dit les
auteurs qui se sont plus spécialement penchés sur le gérondif.
Voici lopinion de G.D. Salins exposéq dans sa « Grammaire pour
lenseignement ».
                                                                                   23

même que celui du verbe sur lequelil s'appuie ? Quels sont les faits ? Et est-il
bien sûrque le gérondif soit toujours subordonné à un verbe, et à un verbe à un
mode personnel ?
  4-I1 faudra aussi tirer au clair la question de la "valeur         circonstancielle"
qu'est susceptible d'exprimer le gérondif, et trouver des critères sur lesquels faire
                                                   reposer une classification.
  On a souvent l'impression, en lisant les descriptions des grammaires, d'un
pointillisme arbitraire des détails présentés ou commentés. Si l'on mentionne en
général, par exemple, que le gérondif peut être' précédé de l'adverbe tout - avec
des commentaires divers -, seuls J.Damourette et E. Pichon font état de dès et
F.Brunot et G.Mauger de rien que. Une étude plus attentive révèle que la liste
est longue de ces termes qui peuvent introduire un gérondif, et leur étude
systématique permettrait éventuellement d'éclairer certains aspects de la syntaxe
de cette forme.
  Dans un autre ordre d'idées, si on note que le gérondif "équivaut à", "joue le
rôle de", "fonctionne comme" certains autres compléments circonstanciels, ces
équivalences ne sont pas systématiquement examinées. C'est un peu au hasard,
semble-t-il, que Ch.Bally note que le gérondif remplace le tour désormais inusité
par + infinitif, que G.Gougenheim mentionne la correspondance stylistique
gérondif / à + infinitif, et R.Wagner et J.Pinchon les tours après et pour +
infinitif. Mais d'autres équivalences sont passées sous silence, notamment la
correspondance sans + infinitif / gérondif négatif. Et ces équivalences font
l'objet de toutes sortes de restrictions, qu'il faudra étudier de plus près.
  La question a dans l'ensemble peu intéressé les grammairiens, c'est visible.
Nous tâcherons de vérifier et de justifier le bien-fondé des remarques éparses
nous avons pu trouver, mais auparavant, nous allons examiner ce qu' ont dit les
auteurs qui se sont plus spécialement penchés sur le gérondif.
      Voici l’opinion de G.D. Salins exposéq dans sa « Grammaire pour
l’enseignement ».