Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 25 стр.

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Le bonheur s'obtient en n'y pensant pas. (H. DE MONTHERLANT)
[= si l'on n'y pense pas]
Maintenant envisageons lopinion des chercheurs russes E.Référovskaya et
A.Vassiliéva (Essai de grammaire de la langue russe. Cours théorique)
§ 272, La forme du gérondif coïncide avec celle du participe dit présent. C'est
la particule en qui permet de les distinguer: cf chantant en chantant.
Dans la proposition le gérondif exerce la fonction d'un complément de
circonstance. Le plus souvent, c'est le complément concomitant: l'action,
exprimée par le gérondif, accompagne celle du prédicat et lui est simultanée.
Cf. Elle chantait. Elle chantait en se lavant. (Troyat) Des enfants se
poursuivaient en criant, (i d e m)
La particule en, indice formel du gérondif, qui remonte à la préposition
correspondante, explique sa valeur actuelle: l'action qu'il marque se présente à
l'esprit comme étroitement liée à une autre action, comme existant en elle. Le
gérondif français a des traits communs avec « деепричастие» russe auquel les
grammairiens attribuent quelquefois le rôle d'un «second prédicat».
Cependant, l'idée de coexistence de deux actions peut dégager des valeurs
accessoires, celles de condition, de manière, etc., si le contexte le favorise.
Manière:
Paul apprit à s'évader en passant souplement à travers les barreaux...
(Vaillant-Couturier)
Condition: Il la connaissait bien. Il en ferait ce qu'il voudrait en la menaçant
de sa mort. (Troyat)
L'action du gérondif est contemporaine à l'action du prédicat comme celle du
participe dit présent. Cette simultanéité, pourtant, n'est pas toujours absolue. Il
peut arriver que l'une des actions précède l'autre, surtout lorsqu'on a affaire à un
verbe à terme fixe. Mais l'espace de temps entre ces deux actions est
généralement trè s court.
Ex. . . . je me disais: « Demain matin, en apprenant que le pape n'est pas mort
[quand ils auront appris], ils seront si contents que personne n'aura le courage
de me gronder» . (Daudet)
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  Le bonheur s'obtient en n'y pensant pas. (H. DE M ONTHERLANT )
  [= si l'on n'y pense pas]
Maintenant envisageons l’opinion des chercheurs russes E.Référovskaya et
A.Vassiliéva (Essai de grammaire de la langue russe. Cours théorique)
  § 272, La forme du gérondif coïncide avec celle du participe dit présent. C'est
la particule en qui permet de les distinguer: cf chantant — en chantant.
  Dans la proposition le gérondif exerce la fonction d'un complément de
circonstance. Le plus souvent, c'est le complément concomitant: l'action,
exprimée par le gérondif, accompagne celle du prédicat et lui est simultanée.
  Cf. Elle chantait. Elle chantait en se lavant. (Troyat) Des enfants se
poursuivaient en criant, (i d e m)
  La particule en, indice formel du gérondif, qui remonte à la préposition
correspondante, explique sa valeur actuelle: l'action qu'il marque se présente à
l'esprit comme étroitement liée à une autre action, comme existant en elle. Le
gérondif français a des traits communs avec « деепричастие» russe auquel les
grammairiens attribuent quelquefois le rôle d'un «second prédicat».
  Cependant, l'idée de coexistence de deux actions peut dégager des valeurs
accessoires, celles de condition, de manière, etc., si le contexte le favorise.
  Manière:
  Paul apprit à s'évader en passant souplement à travers les barreaux...
(Vaillant-Couturier)
  Condition: Il la connaissait bien. Il en ferait ce qu'il voudrait en la menaçant
de sa mort. (Troyat)
  L'action du gérondif est contemporaine à l'action du prédicat comme celle du
participe dit présent. Cette simultanéité, pourtant, n'est pas toujours absolue. Il
peut arriver que l'une des actions précède l'autre, surtout lorsqu'on a affaire à un
verbe à terme fixe. Mais l'espace de temps entre ces deux actions est
généralement très court.
  Ex. . . . je me disais: «Demain matin, en apprenant que le pape n'est pas mort
[quand ils auront appris], ils seront si contents que personne n'aura le courage
de me gronder». (Daudet)