Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 27 стр.

UptoLike

Составители: 

27
Le «sujet» du gérondif coïncide généralement avec le sujet de la phrase.
Mais il existe une construction «semi-absolue», où le gérondif a un autre
«sujet» que celui du prédicat.
Ex. Son assurance lui revint en pénétrant dans le café. (Troyat)
En creusant la question, le grand coupable était Rougier, sans contredit. (C a
p u s)
Mais enfin est-ce que mon petit ami Beppo ne pourrait pas mourir à ma
place, en lui donnant beaucoup d'argent? (Daudet)
La fureur du ministre redoublait en voyant Vimperturbable sang-froid de la
Noue. (M é r i m ê e)
Ce «sujet» n'est pourtant jamais exprimé d'une manière bien explicite, il est
sous-entendu et ne ressort que du contexte.
Les constructions de ce type sont impossibles avec un participe.
NOTE HISTORIQUE SUR L'É VOLUTION DU PARTICIPE ET DU
GÉ RONDIF
Les participes français remontent aux participes correspondants du latin, sauf
la forme composée et la forme passive du participe dit présent.
Le participe dit passé provient du participium perfecti passivi, le pf/ticipe dit
présent du participium praesentis activi. Les deux, formes latines
s'accordaient avec le nom, la premiè re en genre et en nombre: diclus dicti,
dicta dictae, etc., la seconde en nombre: cantons contantes. Les deux
formes se déclinaient. De nos jours, le participe dit présent est invariable.
Le gérondif remonte au gerundium latin, mais en français il représente une
catégorie grammaticale toute nouvelle. En latin, c'était un substantif. De nos
jours, c'est une forme particulière du verbe.
Le gerundium de même que le supinum étaient des formations spéciales,
intermédiaires entre le nom et le verbe. A une époque très ancienne ils se sont
isolés dans le système nominal, manifestant, comme l'infinitif, une tendance très
nette à devenir des formes verbales. Mais, si l'infinitif, en latin déjà, s'est
complètement détaché du substantif, les deux autres se sont arrêtés à michemin.
                                                                                27

  Le «sujet» du gérondif coïncide généralement avec le sujet de la phrase.
  Mais il existe une construction «semi-absolue», où le gérondif a un autre
«sujet» que celui du prédicat.
  Ex. Son assurance lui revint en pénétrant dans le café. (Troyat)
  En creusant la question, le grand coupable était Rougier, sans contredit. (C a
p u s)
  Mais enfin est-ce que mon petit ami Beppo ne pourrait pas mourir à ma
place, en lui donnant beaucoup d'argent? (Daudet)
  La fureur du ministre redoublait en voyant Vimperturbable sang-froid de la
Noue. (M é r i m ê e)
  Ce «sujet» n'est pourtant jamais exprimé d'une manière bien explicite, il est
sous-entendu et ne ressort que du contexte.
  Les constructions de ce type sont impossibles avec un participe.
  NOTE HISTORIQUE SUR L'ÉVOLUTION DU PARTICIPE ET DU
GÉRONDIF
   Les participes français remontent aux participes correspondants du latin, sauf
la forme composée et la forme passive du participe dit présent.
  Le participe dit passé provient du participium perfecti passivi, le pf/ticipe dit
présent — du participium praesentis activi. Les deux, formes latines
s'accordaient avec le nom, la première en genre et en nombre: diclus — dicti,
dicta — dictae, etc., la seconde en nombre: cantons — contantes. Les deux
formes se déclinaient. De nos jours, le participe dit présent est invariable.
  Le gérondif remonte au gerundium latin, mais en français il représente une
catégorie grammaticale toute nouvelle. En latin, c'était un substantif. De nos
jours, c'est une forme particulière du verbe.
  Le gerundium de même que le supinum étaient des formations spéciales,
intermédiaires entre le nom et le verbe. A une époque très ancienne ils se sont
isolés dans le système nominal, manifestant, comme l'infinitif, une tendance très
nette à devenir des formes verbales. Mais, si l'infinitif, en latin déjà, s'est
complètement détaché du substantif, les deux autres se sont arrêtés à michemin.