Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 5 стр.

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traditionnelle, le participe présent, l'adjectif verbal et le gérondif. Voici ce qui est dit
du gérondif:
Dans la phrase:
Le plombier siffle EN TRAVAILLANT,
en travaillant équivaut à pendant qu'il travaille ou à pendant son travail.
La forme verbale en -ant précédée de en et invariable est appelée "gérondif".
Le gérondif est l'équivalent d'une subordonnée circonstancielle ayant même
sujet que la principale, d'un groupe prépositionnel circonstanciel ou, parfois, d'un
adverbe de manière.
Les circonstances exprimées peuvent être diverses:
Il marche EN BOITANT (manière).
EN MANGEANT moins, vous vous porteriez mieux (condition).
Je l'ai aperçu EN ARRIVANT (temps); etc."
On remarque déjà plusieurs choses ici: le gérondif est prudemment appelé
"forme verbale en -ant précédée de en". Il avait été noté plus haut que les formes en
-ant constituent trois classes de mots différentes, mais il n'est rien dit sur la "nature"
particulière du gérondif. D'autres grammaires, comme celle de Wagner et Pinchon,
soutiennent au contraire que le gérondif est "un cas particulier de l'emploi du
participe" (§ 548). C'était aussi la position de Henrichsen. Premier problème donc: le
gérondif est-il un cas particulier du participe présent ou faut-il ranger participes
présents et gérondifs dans deux "classes de mots" différentes ?
Deuxiè me point intéressant: selon Dubois et Lagane, le gérondif "est
l'équivalent" de trois groupes syntaxiques un peu disparates: 1 - une subordonnée
circonstancielle ayant même sujet que la principale; 2 - un groupe circonstanciel
prépositionnel et 3 - un adverbe de manière. Pour ce dernier groupe, on ajoute que
cela se produit "parfois". L'éventail est donc assez large, et de fait, c'est la seule
grammaire qui donne un éventail d'équivalences aussi complet. On se contente
généralement de dire que le gérondif équivaut à une subordonnée circonstancielle.
La Grammaire Larousse déclare, elle, qu'il "fonctionne comme un adverbe ou un
complément de circonstance" (§ 543) . Cette grammaire avait précédemment
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traditionnelle, le participe présent, l'adjectif verbal et le gérondif. Voici ce qui est dit
du gérondif:
       Dans la phrase:
       Le plombier siffle EN TRAVAILLANT,
       en travaillant équivaut à pendant qu'il travaille ou à pendant son travail.
       La forme verbale en -ant précédée de en et invariable est appelée "gérondif".
       Le gérondif est l'équivalent d'une subordonnée circonstancielle ayant même
sujet que la principale, d'un groupe prépositionnel circonstanciel ou, parfois, d'un
adverbe de manière.
       Les circonstances exprimées peuvent être diverses:
Il marche EN BOITANT (manière).
        EN MANGEANT moins, vous vous porteriez mieux (condition).
       Je l'ai aperçu EN ARRIVANT (temps); etc."
       On remarque déjà plusieurs choses ici: le gérondif est prudemment appelé
"forme verbale en -ant précédée de en". Il avait été noté plus haut que les formes en
-ant constituent trois classes de mots différentes, mais il n'est rien dit sur la "nature"
particulière du gérondif. D'autres grammaires, comme celle de Wagner et Pinchon,
soutiennent au contraire que le gérondif est "un cas particulier de l'e mploi du
participe" (§ 548). C'était aussi la position de Henrichsen. Premier problème donc: le
gérondif est-il un cas particulier du participe présent ou faut-il ranger participes
présents et gérondifs dans deux "classes de mots" différentes ?
       Deuxième point intéressant: selon Dubois et Lagane, le gérondif "est
l'équivalent" de trois groupes syntaxiques un peu disparates: 1 - une subordonnée
circonstancielle ayant même sujet que la principale; 2 - un groupe circonstanciel
prépositionnel et 3 - un adverbe de manière. Pour ce dernier groupe, on ajoute que
cela se produit "parfois". L'éventail est donc assez large, et de fait, c'est la seule
grammaire qui donne un éventail d'équivalences aussi complet. On se contente
généralement de dire que le gérondif équivaut à une subordonnée circonstancielle.
La Grammaire Larousse déclare, elle, qu'il "fonctionne comme un adverbe ou un
complément de circonstance" (§ 543) . Cette grammaire avait précédemment