Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 6 стр.

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expliqué qu'elle étudiait le gérondif, le participe détaché et l'infinitif prépositionnel
"conjointement avec les propositions circonstancielles, parce que les uns et
les autres fonctionnent en parallèle". Equivalences et fonctionnement
parallèle, mais on ne sait pas encore quel est le statut syntaxique spécifique
du gérondif. On comprend entre les lignes qu'il doit être subordonné, mais
à quoi ? cela non plus n'est pas spécifié.
Le troisième point abordé par J. Dubois et F. Lagane est sémantique.
Il s'agit des "circonstances exprimées", dont on dit qu'elles "peuvent être
diverses". A titre d'illustration, les auteurs donnent trois exemples
(respectivement manière, condition et temps), en laissant l'éventail ouvert
par le "etc." final, ce qui en soi est révélateur, il n'a pas paru important de le
préciser. C'est pourtant un point qui a retenu l'attention de bon nombre de
grammairiens. M. Grevisse, par exemple, est plus ambitieux, et s'attache à
en dresser le catalogue. Il dénombre cinq catégories d'emplois (Bon Usage,
§ 801):
"Le gérondif peut exprimer avec la valeur d'une proposition
circonstancielle:
1 - Le temps (simultanéité), ou une circonstance
concomitante.
2 - La cause.
3 - La condition, la supposition.
4 - La concession, l'opposition.
5 - Le moyen, la manière."
La liste se veut-elle exhaustive ? On remarque en tout cas
l'imprécision de la classification: condition et supposition, concession et
opposition, manière et moyen sont placés sur un même plan. S'agit-il de
deux nuances d'une même valeur, ou de deux valeurs distinctes, ce qui
porterait à huit 1'énumération ? Et en quoi consiste la différence entre
simultanéité et circonstance concomitante ? Les exemples donnés à l'appui
ne permettent pas de trancher. Notons d'autre part que si la manière est
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expliqué qu'elle étudiait le gérondif, le participe détaché et l'infinitif prépositionnel
"conjointement avec les propositions circonstancielles, parce que les uns et
les autres fonctionnent en parallèle". Equivalences et fonctionnement
parallèle, mais on ne sait pas encore quel est le statut syntaxique spécifique
du gérondif. On comprend entre les lignes qu'il doit être subordonné, mais
à quoi ? cela non plus n'est pas spécifié.
       Le troisième point abordé par J. Dubois et F. Lagane est sémantique.
Il s'agit des "circonstances exprimées", dont on dit qu'elles "peuvent être
diverses". A titre d'illustration, les auteurs donnent trois exemples
(respectivement manière, condition et temps), en laissant l'éventail ouvert
par le "etc." final, ce qui en soi est révélateur, il n'a pas paru important de le
préciser. C'est pourtant un point qui a retenu l'attention de bon nombre de
grammairiens. M. Grevisse, par exemple, est plus ambitieux, et s'attache à
en dresser le catalogue. Il dénombre cinq catégories d'emplois (Bon Usage,
§ 801):
       "Le gérondif peut exprimer avec la valeur d'une proposition
circonstancielle:
       1   - Le temps (simultanéité), ou une circonstance
       concomitante.
       2   - La cause.
       3   - La condition, la supposition.
       4   - La concession, l'opposition.
       5   - Le moyen, la manière."
       La liste se veut-elle exhaustive ? On remarque en tout cas
l'imprécision de la classification: condition et supposition, concession et
opposition, manière et moyen sont placés sur un même plan. S'agit-il de
deux nuances d'une mê me valeur, ou de deux valeurs distinctes, ce qui
porterait à huit 1'énumération ?         Et en quoi consiste la différence entre
simultanéité et circonstance concomitante ? Les exemples donnés à l'appui
ne permettent pas de trancher. Notons d'autre part que si la manière est