Неличные формы глагола в свете теории двойной предикации. Алексеева Е.А - 7 стр.

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traditionnellement rangée parmi les compléments circonstanciels, il est
douteux qu'elle puisse s'exprimer par une proposition subordonnée
circonstancielle (sauf peut-être les propositions introduites par sans que,
négatives.
La définition de la Nouvelle Grammaire du français était sur ce point
plus judicieuse, qui voyait parfois dans le gérondif l'équivalent d'un groupe
prépositionnel ou d'un adverbe de manière.
Enfin, il n'est pas dit comment le gérondif, forme invariable, peut
exprimer des circonstances aussi diverses. L'interprétation de la valeur
circonstancielle qu'il exprime, et le choix de l'étiquette qu'on lui donnera ne
peuvent se faire qu'a posteriori, mais suivant quels critères ?
On retrouve ces premiers éléments de description dans la grammaire
de Wagner et Pinchon et dans la Grammaire Larousse, enrichis de points de
détails nouveaux. On apprend ainsi chez R. Wagner et J. Pinchon que le
participe "est de nature un adjectif" (§ 548), mais rien n'est dit
explicitement sur la nature du gérondif, considéré comme "un cas parti-
culier de l'emploi du participe". Il est simplement noté que "en permet au
participe d'assumer la fonction de complément circonstanciel", et que "cette
construction est analogue à celle où à , après, pour servent à construire un
infinitif" (ibid.). On lit aussi que "la préposition en, qui distingue seule le
gérondif du participe présent est quelquefois renforcée au moyen de
l'adverbe tout" (§ 366).
Autre remarque, d'ordre stylistique cette fois: dans certains cas, "la
répartition entre le gérondif et le participe présent s'opère beaucoup moins
pour des raisons de sens que pour des raisons de style. Le participe est une
ressource de la langue écrite. Dans la langue parlée, on recourt
naturellement à l'emploi du gérondif" (§ 548, remarque). Il y aurait donc,
au niveau de la répartition gérondif - participe présent une opposition
langue parlée -langue écrite. Il est fait allusion à des raisons de sens, des
raisons de style, mais nullement à des raisons d'ordre purement syntaxique.
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traditionnellement rangée parmi les compléments circonstanciels, il est
douteux qu'elle puisse s'exprimer par une proposition subordonnée
circonstancielle (sauf peut-être les propositions introduites par sans que,
négatives.
      La définition de la Nouvelle Grammaire du français était sur ce point
plus judicieuse, qui voyait parfois dans le gérondif l'équivalent d'un groupe
prépositionnel ou d'un adverbe de manière.
      Enfin, il n'est pas dit comment le gérondif, forme invariable, peut
exprimer des circonstances aussi diverses. L'interprétation de la valeur
circonstancielle qu'il exprime, et le choix de l'étiquette qu'on lui donnera ne
peuvent se faire qu'a posteriori, mais suivant quels critères ?
      On retrouve ces premiers éléments de description dans la grammaire
de Wagner et Pinchon et dans la Grammaire Larousse, enrichis de points de
détails nouveaux. On apprend ainsi chez R. Wagner et J. Pinchon que le
participe "est de nature un adjectif" (§ 548), mais rien n'est dit
explicitement sur la nature du gérondif, considéré comme "un cas parti-
culier de l'emploi du participe". Il est simplement noté que "en permet au
participe d'assumer la fonction de complément circonstanciel", et que "cette
construction est analogue à celle où à, après, pour servent à construire un
infinitif" (ibid.). On lit aussi que "la préposition en, qui distingue seule le
gérondif du participe présent est quelquefois renforcée au moyen de
l'adverbe tout" (§ 366).
      Autre remarque, d'ordre stylistique cette fois: dans certains cas, "la
répartition entre le gérondif et le participe présent s'opère beaucoup moins
pour des raisons de sens que pour des raisons de style. Le participe est une
ressource de la langue écrite.         Dans la langue parlée, on recourt
naturellement à l'emploi du gérondif" (§ 548, remarque). Il y aurait donc,
au niveau de la répartition gérondif - participe présent une opposition
langue parlée -langue écrite. Il est fait allusion à des raisons de sens, des
raisons de style, mais nullement à des raisons d'ordre purement syntaxique.