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A l’époque médiévale la langue d’oïl comprenait:
a) les dialectes du centre-ouest (le normand, le francien);
b) les dialectes nord-est (le wallon, le lorrain et le bourguignon);
c) les dialectes sud-ouest (le poitevin, le saintongeais).
Le picard et le champenois sont dialectes de transition, puisqu’ils
comportaient des traits linguistiques propres aux dialectes limitrophes.
La langue d’oc comprenait des dialectes gascon, languedocien, limousin,
auvergnat, provençal, dauphinois, savoyard.
Les divergences entre les dialectes de la langue d’oïl n’étaient pas très
grandes. Les particularités phonétiques, grammaticales et lexicales
n’empêchaient pas la compréhension mutuelle. En même temps on constate
l’ensemble de traits communs en phonétisme et en morphologie, ce qui permet
de faire des groupements de dialectes du centre-ouest, nord-est, sud-ouest.
La lutte entre différents dialectes continue jusqu’au XV s. D’abord aux
XI—XII ss. ce sont les dialectes français de l’ouest, surtout le normand qui
prétendent à un rôle prédominant. Ensuite cette place revient au dialecte picard.
A partir du XIII s. commence l’expansion du dialecte francien qui devient
langue française nationale au XVI s. La séparation définitive entre le français
littéraire et les dialectes se produit à la période du français moderne. De nos
jours les dialectes ne se développent que très peu, tandis que le français
littéraire a évolué considérablement du XVI s. jusqu’à nos jours.
2.6. La formation de la langue littéraire prénationale. Les dialectes
français offrent plus de traits communs que de divergences. Cela permet de
supposer qu’il existe en Haut Moyen Age (X—XIII ss.) une langue commune,
nuancée de particularités dialectales dans différents contrées de la France. Le
fonctionnement de cette langue commune est restreint: ce n’est pas langue
officielle de l’état ni des provinces. Le latin continue d’être langue des sciences,
des documents juridiciaires et actes administratifs, de l’enseignement, de l’église.
Et quand même pendant le X s. il y a plusieurs oeuvres sur les sujets
réligieux (‘Passion du Christ’, ‘Vie de St.
Léger’). Ensuite les XI—XII ss.
c’est la période des chansons de geste, c’est-à-dire des poèmes épiques; à
partir du XII s. se fait voir la littérature courtoise. On peut dire qu’à partir du
X s. la langue littéraire prénationale commence à se former.
La langue littéraire se présente sous plusieurs aspects. Il en existe
beaucoup de définitions.
a) Tout d’abord c’est une catégorie historique et sociale. L’évolution
de la langue littéraire peut avoir deux étapes importantes: langue littéraire
prénationale et langue littéraire nationale. Cette division correspond aux
A l’époque médiévale la langue d’oïl comprenait: a) les dialectes du centre-ouest (le normand, le francien); b) les dialectes nord-est (le wallon, le lorrain et le bourguignon); c) les dialectes sud-ouest (le poitevin, le saintongeais). Le picard et le champenois sont dialectes de transition, puisqu’ils comportaient des traits linguistiques propres aux dialectes limitrophes. La langue d’oc comprenait des dialectes gascon, languedocien, limousin, auvergnat, provençal, dauphinois, savoyard. Les divergences entre les dialectes de la langue d’oïl n’étaient pas très grandes. Les particularités phonétiques, grammaticales et lexicales n’empêchaient pas la compréhension mutuelle. En même temps on constate l’ensemble de traits communs en phonétisme et en morphologie, ce qui permet de faire des groupements de dialectes du centre-ouest, nord-est, sud-ouest. La lutte entre différents dialectes continue jusqu’au XV s. D’abord aux XI—XII ss. ce sont les dialectes français de l’ouest, surtout le normand qui prétendent à un rôle prédominant. Ensuite cette place revient au dialecte picard. A partir du XIII s. commence l’expansion du dialecte francien qui devient langue française nationale au XVI s. La séparation définitive entre le français littéraire et les dialectes se produit à la période du français moderne. De nos jours les dialectes ne se développent que très peu, tandis que le français littéraire a évolué considérablement du XVI s. jusqu’à nos jours. 2.6. La formation de la langue littéraire prénationale. Les dialectes français offrent plus de traits communs que de divergences. Cela permet de supposer qu’il existe en Haut Moyen Age (X—XIII ss.) une langue commune, nuancée de particularités dialectales dans différents contrées de la France. Le fonctionnement de cette langue commune est restreint: ce n’est pas langue officielle de l’état ni des provinces. Le latin continue d’être langue des sciences, des documents juridiciaires et actes administratifs, de l’enseignement, de l’église. Et quand même pendant le X s. il y a plusieurs oeuvres sur les sujets réligieux (‘Passion du Christ’, ‘Vie de St. Léger’). Ensuite les XI—XII ss. c’est la période des chansons de geste, c’est-à-dire des poèmes épiques; à partir du XII s. se fait voir la littérature courtoise. On peut dire qu’à partir du X s. la langue littéraire prénationale commence à se former. La langue littéraire se présente sous plusieurs aspects. Il en existe beaucoup de définitions. a) Tout d’abord c’est une catégorie historique et sociale. L’évolution de la langue littéraire peut avoir deux étapes importantes: langue littéraire prénationale et langue littéraire nationale. Cette division correspond aux 10
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