История французского языка. Данилова В.П. - 9 стр.

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Le XII s. est marqué par le développement des villes qui contribuent à
la centralisation de l’Etat. La consolidation politique des grandes régions
répond aux exigences vitales des villes dans la lutte contre les seigneurs pour
la liberté communale. Vers la fin du XII s. le renforcement politique des
régions obtient un progrès considérable.
Au XIII s. les villes ont reconnu le roi comme suzerain. Mais les rois de
France n’ont pas encore de forces nécessaires pour unifier le pays. Le
morcellement féodal va diminuer à partir du XIII s.
2.5. Le morcellement dialectal. Le morcellement féodal a fait naître
sur le plan linguistique une variété de dialectes. Voici la répartition des
territoires et des dialectes.
Au nord de la France il y avait le duché de Normandie et le comté de
Champagne; la partie centrale comprenait les comtés du Maine, d’Anjou, de
Touraine, de Blois, à l’ouest c’était le comté de Poitou, à l’est — le duché de
Bourgogne. Le domaine royal, Ile-de-France, se trouvait au centre du pays et
avait Paris comme capitale.
La moitié Sud de la France était divisée en grandes duchés (Toulouse,
Gascogne, Aquitaine) et en comtés (Auvergne, Marche, Bourbonnais). Leur
autonomie était plus grande que celle des territoires du Nord.
En France il y avait encore des territoires où habitaient les peuples qui
n’étaient pas d’expression romane: le duché de Bretagne où on parlait une
langue celtique et le comté de Flandres au Nord-Est où l’on parlait le flamand,
langue germanique.
Du point de vue linguistique la France médiévale se divise en trois
langues: langue d’oïl, langue d’oc et une langue de transition: le franco-
provençal dont la tradition écrite et littéraire se centrait autour de Lyon.
Pendant les XIII—XV ss. le franco-provençal a eu un statut de langue
autonome. Son histoire ultérieure montre sa décadence et ensuite cette langue
sort d’usage. Cette évolution du franco-provençal est conditionnée par des
raisons d’ordre sociolinguistique: la cenralisation de la France, la politique
linguistique du centre ont amené la décadence du franco-provençal.
L’occitan (ancien provençal) a connu une époque de grand
épanouissement avant de s’estomper tandis que le franco-provençal ne connaît
pas tel éclat.
La troisième langue — langue d’oïl a le destin le plus heureux parmi
toutes les langues gallo-romanes. Dès son origine elle ne cesse de se
développer et sa forme actuelle — le français — est une des langues dites
mondiales.
       Le XII s. est marqué par le développement des villes qui contribuent à
la centralisation de l’Etat. La consolidation politique des grandes régions
répond aux exigences vitales des villes dans la lutte contre les seigneurs pour
la liberté communale. Vers la fin du XII s. le renforcement politique des
régions obtient un progrès considérable.
       Au XIII s. les villes ont reconnu le roi comme suzerain. Mais les rois de
France n’ont pas encore de forces nécessaires pour unifier le pays. Le
morcellement féodal va diminuer à partir du XIII s.

       2.5. Le morcellement dialectal. Le morcellement féodal a fait naître
sur le plan linguistique une variété de dialectes. Voici la répartition des
territoires et des dialectes.
       Au nord de la France il y avait le duché de Normandie et le comté de
Champagne; la partie centrale comprenait les comtés du Maine, d’Anjou, de
Touraine, de Blois, à l’ouest c’était le comté de Poitou, à l’est — le duché de
Bourgogne. Le domaine royal, Ile-de-France, se trouvait au centre du pays et
avait Paris comme capitale.
       La moitié Sud de la France était divisée en grandes duchés (Toulouse,
Gascogne, Aquitaine) et en comtés (Auvergne, Marche, Bourbonnais). Leur
autonomie était plus grande que celle des territoires du Nord.
       En France il y avait encore des territoires où habitaient les peuples qui
n’étaient pas d’expression romane: le duché de Bretagne où on parlait une
langue celtique et le comté de Flandres au Nord-Est où l’on parlait le flamand,
langue germanique.
       Du point de vue linguistique la France médiévale se divise en trois
langues: langue d’oïl, langue d’oc et une langue de transition: le franco-
provençal dont la tradition écrite et littéraire se centrait autour de Lyon.
Pendant les XIII—XV ss. le franco-provençal a eu un statut de langue
autonome. Son histoire ultérieure montre sa décadence et ensuite cette langue
sort d’usage. Cette évolution du franco-provençal est conditionnée par des
raisons d’ordre sociolinguistique: la cenralisation de la France, la politique
linguistique du centre ont amené la décadence du franco-provençal.
       L’occitan (ancien provençal) a connu une époque de grand
épanouissement avant de s’estomper tandis que le franco-provençal ne connaît
pas tel éclat.
       La troisième langue — langue d’oïl a le destin le plus heureux parmi
toutes les langues gallo-romanes. Dès son origine elle ne cesse de se
développer et sa forme actuelle — le français — est une des langues dites
mondiales.

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